François Truffaut (1932-1984)
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Je contredit pour le coup mon post sur le topic Verneuil. Une autre BO indispensable (faut peut être que j’arrête d'employer ce terme à tout bout de champ) justement pour sa noirceur et son romantisme plus en demi-teinte que chez Georges Delerue. Musicalement, Duhamel a fait mieux chez Truffaut (Domicile conjugal) ce qui n'enlève en rien à la splendeur de cette BO dotée d'un thème principal très accrocheur.
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Marrant... J'étais en train de regarder une archive INA de 1971 sur les jouets scientifiques... et qui peut-on reconnaitre parmi les marmots invités à tester les boites magiques ?... Le jeune Georges Desmouceaux (fils du grand pote de Truffaut, Claude de Givray) qui sera cinq ans après le personnage central de L'argent de poche.
Son papa et lui contribueront encore plus tard aux très riches heures de la télévision franch... euh... française : le père avec Navarro et Julie Lescaut, le fils avec Plus vieille la b...

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The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Comment sais-tu que c'est lui ?
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Ma main à couper que c'est lui et pour une raison simple autant que de peu d'intérêtCommissaire Juve wrote:Comment sais-tu que c'est lui ?

De plus, il est facile d'imaginer que pour ce type d'émission, on prenait les gamins des gens du milieu audio-visuel... A quoi bon perdre du temps à mettre une petite annonce casting dans les pages du journal de Mickey ou du magazine Tintin ou Spirou...
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Les 400 coups - 1959
S'il est une chose qui n'a pas été exagéré dans les différentes anthologies sur le cinéma, c'est l'importance des premières œuvres de la Nouvelle Vague que sont Les 400 coups et A bout de souffle sur l'évolution du cinéma français. J'en suis tellement persuadé que je pense que la moitié des films français que j'adore depuis doivent pour une bonne partie à ces deux films. Les 400 coups, c'est une nouvelle liberté, une caméra aérienne et détachée des contingences habituelles, un ton nouveau entre fantaisie et réalisme, une nouvelle façon de filmer les rues de Paris avec une poésie renouvelée, poésie du quotidien rehaussée par les deux superbes thèmes musicaux principaux, l'un mélancolique, l'autre guilleret. Et c'est enfin la naissance d'un des plus grands acteurs de notre cinéma, Jean-Pierre Léaud ici d'un naturel confondant, d'une vitalité qui fait plaisir à voir. Le dernier plan émouvant figé sur son regard finit de nous convaincre que nous avons été en présence d'un grand et beau film. Je ne m'en lasse pas et regrette juste qu'il n'ait pas été plus long.
S'il est une chose qui n'a pas été exagéré dans les différentes anthologies sur le cinéma, c'est l'importance des premières œuvres de la Nouvelle Vague que sont Les 400 coups et A bout de souffle sur l'évolution du cinéma français. J'en suis tellement persuadé que je pense que la moitié des films français que j'adore depuis doivent pour une bonne partie à ces deux films. Les 400 coups, c'est une nouvelle liberté, une caméra aérienne et détachée des contingences habituelles, un ton nouveau entre fantaisie et réalisme, une nouvelle façon de filmer les rues de Paris avec une poésie renouvelée, poésie du quotidien rehaussée par les deux superbes thèmes musicaux principaux, l'un mélancolique, l'autre guilleret. Et c'est enfin la naissance d'un des plus grands acteurs de notre cinéma, Jean-Pierre Léaud ici d'un naturel confondant, d'une vitalité qui fait plaisir à voir. Le dernier plan émouvant figé sur son regard finit de nous convaincre que nous avons été en présence d'un grand et beau film. Je ne m'en lasse pas et regrette juste qu'il n'ait pas été plus long.
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Pour moi l'un des plus beaux films du cinéma.Jeremy Fox wrote:Les 400 coups - 1959
S'il est une chose qui n'a pas été exagéré dans les différentes anthologies sur le cinéma, c'est l'importance des premières œuvres de la Nouvelle Vague que sont Les 400 coups et A bout de souffle sur l'évolution du cinéma français. J'en suis tellement persuadé que je pense que la moitié des films français que j'adore depuis doivent pour une bonne partie à ces deux films. Les 400 coups, c'est une nouvelle liberté, une caméra aérienne et détachée des contingences habituelles, un ton nouveau entre fantaisie et réalisme, une nouvelle façon de filmer les rues de Paris avec une poésie renouvelée, poésie du quotidien rehaussée par les deux superbes thèmes musicaux principaux, l'un mélancolique, l'autre guilleret. Et c'est enfin la naissance d'un des plus grands acteurs de notre cinéma, Jean-Pierre Léaud ici d'un naturel confondant, d'une vitalité qui fait plaisir à voir. Le dernier plan émouvant figé sur son regard finit de nous convaincre que nous avons été en présence d'un grand et beau film. Je ne m'en lasse pas et regrette juste qu'il n'ait pas été plus long.



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Hitchcock/Truffaut
Lundi 16 novembre de 20:55 à 22:15:
http://television.telerama.fr/tele/film ... a-20151116
http://television.telerama.fr/tele/film ... a-20151116
Martin Scorsese, qui le qualifie de «révolution», n'est pas le seul réalisateur à se sentir redevable à François Truffaut de la publication en 1966 du «Cinéma selon Hitchcock». Ce recueil d'entretiens avec le maître anglais a marqué plusieurs générations et déclenché des vocations. Il a aussi ouvert des perspectives : le cinéma pouvait dès lors se revendiquer à la fois comme un art de masse et l'oeuvre d'auteurs. A partir d'archives sonores, Kent Jones retrace la complicité naissante entre les deux géants du septième art. Olivier Assayas, David Fincher, Wes Anderson ou encore Kiyoshi Kurosawa évoquent ce qui relie leur univers au travail d'Hitchcock...
LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 14/11/2015
A partir des archives sonores et des photos en noir et blanc de Philippe Halsman, ce formidable documentaire retrace la genèse du mythique livre d'entretiens enregistrés dans les studios Universal durant l'été 1962 entre le jeune réalisateur des 400 Coups et son maître à filmer, qui n'était pas encore, à cette époque, aussi célébré qu'aujourd'hui. Avec la complicité de la truculente Helen Scott, qui assurera la traduction simultanée, Truffaut parlant anglais comme une vache espagnole. « Ce livre a été une révolution. C'est à partir de lui que nous nous sommes radicalisés, comme si quelqu'un nous avait libérés d'un poids » : Martin Scorsese est l'un des dix cinéastes interrogés par Kent Jones à dire son admiration pour le « Hitchbook », la bible que tous les cinéphiles possèdent et chérissent.
D'Olivier Assayas à James Gray, en passant par Wes Anderson, Arnaud Desplechin, Paul Schrader ou Peter Bogdanovich : tous analysent avec plus ou moins d'éloquence des scènes de Vertigo, des Oiseaux ou de Psychose, et l'obsession hitchcockienne pour le péché originel. Chemise pied-de-poule, lunettes rectangulaires, barbiche et cheveux poivre et sel, David Fincher, 52 ans mais en paraissant dix de moins, pourtant réputé taciturne en interview, devient presque espiègle quand il évoque tout ce que son cinéma, sa mise en scène, sa folie du contrôle doivent à Hitchcock. Un bel exercice de maïeutique, à l'image de son sujet d'étude. — Jérémie Couston
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Entendu à l'instant :
Il y a des coups de pied au cul qui se perdent.Le plus mauvais film d'Hitchcock est plus intéressant que le meilleur film de Delannoy.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Ah oui. Nobody's perfect.Commissaire Juve wrote:Entendu à l'instant :
Il y a des coups de pied au cul qui se perdent.Le plus mauvais film d'Hitchcock est plus intéressant que le meilleur film de Delannoy.
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Re: François Truffaut (1932-1984)
La Sirène du Mississippi - 1969
Voilà un film dont j'étais totalement passé à côté et qui confirme en même temps mon amour grandissant pour le cinéma de Truffaut qui jusqu'à ces dernières années ne m'avait pas vraiment enthousiasmé dans son ensemble. Je pense que ma redécouverte finalement assez récente de la Nouvelle Vague n'est pas non plus étrangère à cette nouvelle passion. Je m'étais jusqu'à présent un peu trop focalisé sur l'intrigue (adaptée du roman de Irish) finalement assez mince alors qu'en fait on s'en fiche un peu, étant surtout un prétexte à Truffaut pour payer son tribut à Hitchcock. Non, l'important ce sont bien évidemment les relations passionnelles et fusionnelles amour/haine, désir/répulsion du couple formidablement bien interprété par une Catherine Deneuve qui aura rarement été aussi sensuelle et un magnifique Jean-Paul Belmondo en amant passionné au point d'aller jusqu'au meurtre. Superbes séquences de dialogues tout au long du film entre les deux comédiens avec en point d'orgue celle devant la cheminée. On se ballade aussi entre la Réunion, Marseille, Aix en Provence, Lyon et les Alpes, ce qui n'est pas désagréable d'autant plus sur une musique d'Antoine Duhamel qui lui aussi rend discrètement hommage à Bernard Herrmann. Quelques effets de style ayant un peu vieilli mais au final une très belle histoire d'amour.
Reste à voir ce film au sein d'une belle copie qui doit encore sacrément le rehausser puisque le DVD est l'un des plus dégueulasses qu'il m'ait été donné de voir pour un film français (d'où probablement une partie de mon rejet dans un premier temps)
Voilà un film dont j'étais totalement passé à côté et qui confirme en même temps mon amour grandissant pour le cinéma de Truffaut qui jusqu'à ces dernières années ne m'avait pas vraiment enthousiasmé dans son ensemble. Je pense que ma redécouverte finalement assez récente de la Nouvelle Vague n'est pas non plus étrangère à cette nouvelle passion. Je m'étais jusqu'à présent un peu trop focalisé sur l'intrigue (adaptée du roman de Irish) finalement assez mince alors qu'en fait on s'en fiche un peu, étant surtout un prétexte à Truffaut pour payer son tribut à Hitchcock. Non, l'important ce sont bien évidemment les relations passionnelles et fusionnelles amour/haine, désir/répulsion du couple formidablement bien interprété par une Catherine Deneuve qui aura rarement été aussi sensuelle et un magnifique Jean-Paul Belmondo en amant passionné au point d'aller jusqu'au meurtre. Superbes séquences de dialogues tout au long du film entre les deux comédiens avec en point d'orgue celle devant la cheminée. On se ballade aussi entre la Réunion, Marseille, Aix en Provence, Lyon et les Alpes, ce qui n'est pas désagréable d'autant plus sur une musique d'Antoine Duhamel qui lui aussi rend discrètement hommage à Bernard Herrmann. Quelques effets de style ayant un peu vieilli mais au final une très belle histoire d'amour.
Reste à voir ce film au sein d'une belle copie qui doit encore sacrément le rehausser puisque le DVD est l'un des plus dégueulasses qu'il m'ait été donné de voir pour un film français (d'où probablement une partie de mon rejet dans un premier temps)
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Je pense qu'Antoine et Colette a été édité en bonus d'un DVD d'un film de Truffaut mais pouvez vous me dire lequel ?
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Baisers volésJeremy Fox wrote:Je pense qu'Antoine et Colette a été édité en bonus d'un DVD d'un film de Truffaut mais pouvez vous me dire lequel ?
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Merciscottspeed wrote:Baisers volésJeremy Fox wrote:Je pense qu'Antoine et Colette a été édité en bonus d'un DVD d'un film de Truffaut mais pouvez vous me dire lequel ?

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Re: François Truffaut (1932-1984)
Je possède les Truffaut en DVD uniquement et amazon ne signale aucun bonus sur le blu-ray.Jeremy Fox wrote:Merciscottspeed wrote: Baisers volésLe Bluray aussi ?
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Re: François Truffaut (1932-1984)
Merci ; ce serait dommage qu'ils ne l'aient pas repris sur le BR