Je rejoins le club aussi. Un des rares Nicholas Ray qui me laisse de marbre. Je ne comprends pas l'enthousiasme (quasi) générale sur ce film...joe-ernst a écrit :Je vous rejoins aussi !O'Malley a écrit :Ceci-dit, je pense que l'on est très minoritaire.
Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
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Re: Notez les films naphtas - Mai 2010
Merci beaucoup Julien
Je viens pour l'instant de me reprendre le coffret John Wayne Icon Collection que je regrettais déjà d'avoir revendu ; et puis il faut bien que je reprenne quelques trucs pour mon topic westernien
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- Watkinssien
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Re: Traquenard (Nicholas Ray, 1958)
Pour moi, une des oeuvres majeures de Nicholas Ray.
Une mise en scène impeccable, une utilisation magistrale des couleurs et du Scope, des comédiens remarquables (oui même Cyd Charisse pour les détracteurs ! ).
Autant d'éléments évidents pour un thriller malsain et élégant à la fois, qui représente très bien le regard et la force de caractère de son réalisateur !
Une mise en scène impeccable, une utilisation magistrale des couleurs et du Scope, des comédiens remarquables (oui même Cyd Charisse pour les détracteurs ! ).
Autant d'éléments évidents pour un thriller malsain et élégant à la fois, qui représente très bien le regard et la force de caractère de son réalisateur !
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Belle découverte !
J'ai toujours eu des réserves sur les films de Ray que j'ai pu voir jusqu'ici, mais Traquenard s'impose pour le moment comme son meilleur travail à mes yeux. Je m'attendais à un film noir stricto sensu mais le scénario brasse plusieurs registres, en en trouvant d'ailleurs le bon dosage. Le résultat est un alliage un peu curieux et en tout cas très enthousiasmant, à la croisée du film de gangsters, du mélo et du musical, dans lequel Ray déploie une mécanique scénaristique prenante (les personnages, notamment, sont soignés) quoique parfois inaboutie (la femme de Taylor qui revient et qu'on ne reverra plus, les ellipses brutales, etc). Le réalisateur déploie aussi un remarquable sens esthétique grâce à un Technicolor des grandes heures. Le trio d'acteurs est convaincant même si le cast de Charisse a pour conséquences deux scènes de chorégraphie pas forcément indispensables au récit même si inspirées visuellement, et que le jeu de Lee J. Cobb dans la scène finale restera involontairement dans les mémoires pour son potentiel comique. Magnifique moment.
Étonnant aussi de retrouver quelques échos de films de De Palma. Outre cette espèce de flamboyance de mise en scène, le scénario n'est pas sans évoquer L'Impasse et la scène où Lee J. Cobb se lance dans un monologue cynique face à une tablée de ses lieutenants et fracasse soudainement le crâne du traître anticipe quand même énormément une tétanisante scène des Incorruptibles.
J'ai toujours eu des réserves sur les films de Ray que j'ai pu voir jusqu'ici, mais Traquenard s'impose pour le moment comme son meilleur travail à mes yeux. Je m'attendais à un film noir stricto sensu mais le scénario brasse plusieurs registres, en en trouvant d'ailleurs le bon dosage. Le résultat est un alliage un peu curieux et en tout cas très enthousiasmant, à la croisée du film de gangsters, du mélo et du musical, dans lequel Ray déploie une mécanique scénaristique prenante (les personnages, notamment, sont soignés) quoique parfois inaboutie (la femme de Taylor qui revient et qu'on ne reverra plus, les ellipses brutales, etc). Le réalisateur déploie aussi un remarquable sens esthétique grâce à un Technicolor des grandes heures. Le trio d'acteurs est convaincant même si le cast de Charisse a pour conséquences deux scènes de chorégraphie pas forcément indispensables au récit même si inspirées visuellement, et que le jeu de Lee J. Cobb dans la scène finale restera involontairement dans les mémoires pour son potentiel comique. Magnifique moment.
Étonnant aussi de retrouver quelques échos de films de De Palma. Outre cette espèce de flamboyance de mise en scène, le scénario n'est pas sans évoquer L'Impasse et la scène où Lee J. Cobb se lance dans un monologue cynique face à une tablée de ses lieutenants et fracasse soudainement le crâne du traître anticipe quand même énormément une tétanisante scène des Incorruptibles.
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Johnny Guitar en fait partie ?Demi-Lune a écrit :J'ai toujours eu des réserves sur les films de Ray que j'ai pu voir jusqu'ici,
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Nope.feb a écrit :Johnny Guitar en fait partie ?Demi-Lune a écrit :J'ai toujours eu des réserves sur les films de Ray que j'ai pu voir jusqu'ici,
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
La confirmation que De Palma n'a rien inventé.Demi-Lune a écrit : Étonnant aussi de retrouver quelques échos de films de De Palma. Outre cette espèce de flamboyance de mise en scène, le scénario n'est pas sans évoquer L'Impasse et la scène où Lee J. Cobb se lance dans un monologue cynique face à une tablée de ses lieutenants et fracasse soudainement le crâne du traître anticipe quand même énormément une tétanisante scène des Incorruptibles.
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Père Jules a écrit :La confirmation que De Palma n'a rien inventé.Demi-Lune a écrit : Étonnant aussi de retrouver quelques échos de films de De Palma. Outre cette espèce de flamboyance de mise en scène, le scénario n'est pas sans évoquer L'Impasse et la scène où Lee J. Cobb se lance dans un monologue cynique face à une tablée de ses lieutenants et fracasse soudainement le crâne du traître anticipe quand même énormément une tétanisante scène des Incorruptibles.
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Je viens de voir ce film. Un seul mot: Robert Taylor. Quelle classe!
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Il est formidable, un de ses meilleurs rôles.Ouf Je Respire a écrit :Je viens de voir ce film. Un seul mot: Robert Taylor. Quelle classe!
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Party Girl aka Traquenard
Le destin et des fréquentations douteuses font se rencontrer une danseuse de show et un as du barreau au service de mafieux.
Trouverons t’ils un chemin vers la redemption et le bonheur?
Avant dernier film acheté lors d’une commande de blurays borderline espagnols: J’avais envie de revoir des « grands classiques » hollywoodiens.
D’un côté j’ai pas ete decu: scope et couleur somptueuses
Les deux scenes de danse avec Cyd sont superbes.
Le couple Charisse / Taylor est tres juste et du coup emouvant.
Le moment le plus beau est l’arret au pied du pont-levis. Cadre intrigant, plan superbe…
L’ensemble du casting tient bien la route, avec peut etre une reserve pour lebon flic (procureur ?) à la fin qui a un peu trop la tete de l’emploi. Mais c’est tout a fait, les autres ont aussi la tete de l’emploi en fait.
Mise en scene et dialogues serrés, sans gras, efficaces.
Donc globalement le film est tres bon….
mais malheureusement se gate un peu sur la fin, en raison de quelques invraisemblances.
Ca demarre avec :
C’est pas le happy end qui me gêne, on imagine mal ce type de production se terminer par un drame, mais cette fin est ici assez « facile », sans vraies convictions.
Il faut dire aussi que ayant revu Underworld de Sternberg semaine derniere, la comparaison est dure pour Party Girl sur cette fin de film.
Le destin et des fréquentations douteuses font se rencontrer une danseuse de show et un as du barreau au service de mafieux.
Trouverons t’ils un chemin vers la redemption et le bonheur?
Avant dernier film acheté lors d’une commande de blurays borderline espagnols: J’avais envie de revoir des « grands classiques » hollywoodiens.
D’un côté j’ai pas ete decu: scope et couleur somptueuses
Les deux scenes de danse avec Cyd sont superbes.
Le couple Charisse / Taylor est tres juste et du coup emouvant.
Le moment le plus beau est l’arret au pied du pont-levis. Cadre intrigant, plan superbe…
L’ensemble du casting tient bien la route, avec peut etre une reserve pour lebon flic (procureur ?) à la fin qui a un peu trop la tete de l’emploi. Mais c’est tout a fait, les autres ont aussi la tete de l’emploi en fait.
Mise en scene et dialogues serrés, sans gras, efficaces.
Donc globalement le film est tres bon….
mais malheureusement se gate un peu sur la fin, en raison de quelques invraisemblances.
Ca demarre avec :
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C’est pas le happy end qui me gêne, on imagine mal ce type de production se terminer par un drame, mais cette fin est ici assez « facile », sans vraies convictions.
Il faut dire aussi que ayant revu Underworld de Sternberg semaine derniere, la comparaison est dure pour Party Girl sur cette fin de film.
- Robert Brisseau
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
après tout ce temps (je viens de relire les derniers commentaires qui s'étalent sur plus de 10 ans), j'ignore quel est le consensus du moment sur ce film, mais
"Le Violent", "Johnny Guitar" et "la Fureur De Vivre" ne sont toujours pas délogés du podium (je suis TRES LOIN d'avoir encore tout vu de Ray)
je suis malheureusement assez d'accord. Les fins décevantes ne sont pas forcément rédhibitoire quant à l'appréciation d'ensemble d'un film, mais pour celui-ci, quelque chose cloche.The Eye Of Doom a écrit : ↑4 févr. 23, 17:45 Tout cela nous amène vers un happy end assez artificiel.
C’est pas le happy end qui me gêne, on imagine mal ce type de production se terminer par un drame, mais cette fin est ici assez « facile », sans vraies convictions.
"Le Violent", "Johnny Guitar" et "la Fureur De Vivre" ne sont toujours pas délogés du podium (je suis TRES LOIN d'avoir encore tout vu de Ray)
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Il n’y a pas de consensus, et pourquoi il y en aurait un finalement. Ce film a de grandes qualités, cela suffit’il a en faire un grand film?Robert Brisseau a écrit : ↑11 févr. 23, 15:01 après tout ce temps (je viens de relire les derniers commentaires qui s'étalent sur plus de 10 ans), j'ignore quel est le consensus du moment sur ce film, mais
….
"Le Violent", "Johnny Guitar" et "la Fureur De Vivre" ne sont toujours pas délogés du podium (je suis TRES LOIN d'avoir encore tout vu de Ray)
A chacun d’y trouver son bonheur ou pas.
Je suis allé voir la filmo de Nicolas Ray, j’ai du voir une bonne demi douzaine de films, mais n’en garde que tres peu de souvenir.
Finalement c’est bien Party Girl qui m’avait le plus marqué à sa decouverte (cinema de minuit probablement) puisque spontanément c’est lui ding j’ai eu envie d’acheter le bluray…
Je crois me souvenir que They drive by night est bien aussi.
- Robert Brisseau
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Re: Traquenard (Nicholas Ray - 1958)
Excellent souvenir de They Live By Night, mais un peu lointain: à vérifier un de ces jours (le blu Criterion m'attend)The Eye Of Doom a écrit : ↑12 févr. 23, 10:10Finalement c’est bien Party Girl qui m’avait le plus marqué à sa decouverte (cinema de minuit probablement) puisque spontanément c’est lui ding j’ai eu envie d’acheter le bluray…
Je crois me souvenir que They drive by night est bien aussi.
(p.s.: si tu parles effectivement de They DRIVE by night, c'est de Walsh et c'est un de mes préférés de Walsh soit dit en passant )