Evolution de la cinéphilie française
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
euh...
si Solal, le point de départ, c'est quand même le lien "Chantons sous la pluie"/"Droles de dames".
Simplement, pour moi, ce ne sont pas deux cas particuliers. ce sont deux archétypes. les archétypes du film de studio hollywoodien à cinquante ans d'intervalle.
la problématique était à peu près celle-là: pourquoi l'un est considéré comme un "joyau du film de studio", l'autre comme "un blockbuster post-MTV sans âme" ?
mais contrairement à Sergius, je ne considère pas que Charlie's angels comme une exception puisque je viens d'écrire que c'était un archétype du film hollywoodien actuel (avec tout ce que la notion d'archétype contient d'approximation bien sûr).
En effet, tu dis que Charlie's angels, c'est du fun en barre. mais n'est-ce le but de tout blockbuster que de t'amuser, te divertir ?
désolé si je n'ai pas été clair dès le départ et si je ne le suis tojours pas...
si Solal, le point de départ, c'est quand même le lien "Chantons sous la pluie"/"Droles de dames".
Simplement, pour moi, ce ne sont pas deux cas particuliers. ce sont deux archétypes. les archétypes du film de studio hollywoodien à cinquante ans d'intervalle.
la problématique était à peu près celle-là: pourquoi l'un est considéré comme un "joyau du film de studio", l'autre comme "un blockbuster post-MTV sans âme" ?
mais contrairement à Sergius, je ne considère pas que Charlie's angels comme une exception puisque je viens d'écrire que c'était un archétype du film hollywoodien actuel (avec tout ce que la notion d'archétype contient d'approximation bien sûr).
En effet, tu dis que Charlie's angels, c'est du fun en barre. mais n'est-ce le but de tout blockbuster que de t'amuser, te divertir ?
désolé si je n'ai pas été clair dès le départ et si je ne le suis tojours pas...
-
- Accessoiriste
- Messages : 1860
- Inscription : 9 sept. 03, 11:11
- Localisation : A l'est d'Eden
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
La différence est que Charlie's Angels a des ambitions de divertissement, certes, mais aussi des ambitions plastiques, esthétiques, et surtout des ambitions de singularité (narration éclatée, au profits de "tableaux" successifs) qui en font un film à part dans le paysage hollywoodien. Son formatage supposé lui est propre.
Et le film est au final, fun, drôle, sexy, beau, pimpant, et festif.
Ce n'est pas le cas de nombre de blockbusters qui sont très souvent insipides.
Et le film est au final, fun, drôle, sexy, beau, pimpant, et festif.
Ce n'est pas le cas de nombre de blockbusters qui sont très souvent insipides.
Le "blockbuster" n'est pas un genre en soi. Ce n'est pas parce qu'un jour des executives ont décidé d'en faire un genre, qu'il faut les suivre dans ce sens. A l'origine, ce n'est qu'une expression purement objective caractérisant un succès faramineux au box office.
De plus, il y a bien plus d'art cinématographique dans bon nombre de fims dits "blockbusters" que dans une pelletée de films dits "d'auteur" qui se regardent le nombril.
Voila, c'était mon p'tit coup de gueule matinal (enfin matinal... on se comprend ).
PS : je n'adhère pas du tout au comparatif Chantons sous la pluie / Charlie's Angels, mais j'arrive à comprendre la logique intellectuelle du "monoclé" (copyright Beule et non Sainte Beuve ).
De plus, il y a bien plus d'art cinématographique dans bon nombre de fims dits "blockbusters" que dans une pelletée de films dits "d'auteur" qui se regardent le nombril.
Voila, c'était mon p'tit coup de gueule matinal (enfin matinal... on se comprend ).
PS : je n'adhère pas du tout au comparatif Chantons sous la pluie / Charlie's Angels, mais j'arrive à comprendre la logique intellectuelle du "monoclé" (copyright Beule et non Sainte Beuve ).
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
Si cétait pour dire ça, Roy, fallait rester couché !
On vient d'apprendre que :
1- Les blockbusters sont nommés ainsi a posteriori;
2- Certains sont meilleurs que des mauvais films non blockbusteriens;
3- Que tu n'es pas d'accord.
Je te charrie un peu, mais évidemment ce que tu dis est vrai.
Néanmoins, les studios fabriquent du blockbuster à coup de millions de dollars, de scénar calibrés (une recette avec pourcentage d'action, d'amour, etc a été publiée ce printemps), de stars-pactole, et de promotion coup de massue avec sortie sur plusieurs milliers d'écrans. C'est (quasiment) imparable et calculé.
D'autre part, il existe des bons et des mauvais films partout, ce qui vaut aussi pour les nems aux légumes et les coupes de cheveux.
Enfin, que tu ne sois pas d'accord avec le comparatif Charlie/Sinin' c'est ton droit, mais à part comparer deux Spielberg entre eux, et la longueur rapportée de la machoire d'un squale et du cou d'ET, qu'y connais-tu ?
Je précise que je me dois de me battre pour Charlie puisque George n'est pas à mes côtés.
On vient d'apprendre que :
1- Les blockbusters sont nommés ainsi a posteriori;
2- Certains sont meilleurs que des mauvais films non blockbusteriens;
3- Que tu n'es pas d'accord.
Je te charrie un peu, mais évidemment ce que tu dis est vrai.
Néanmoins, les studios fabriquent du blockbuster à coup de millions de dollars, de scénar calibrés (une recette avec pourcentage d'action, d'amour, etc a été publiée ce printemps), de stars-pactole, et de promotion coup de massue avec sortie sur plusieurs milliers d'écrans. C'est (quasiment) imparable et calculé.
D'autre part, il existe des bons et des mauvais films partout, ce qui vaut aussi pour les nems aux légumes et les coupes de cheveux.
Enfin, que tu ne sois pas d'accord avec le comparatif Charlie/Sinin' c'est ton droit, mais à part comparer deux Spielberg entre eux, et la longueur rapportée de la machoire d'un squale et du cou d'ET, qu'y connais-tu ?
Je précise que je me dois de me battre pour Charlie puisque George n'est pas à mes côtés.
-
- Accessoiriste
- Messages : 1860
- Inscription : 9 sept. 03, 11:11
- Localisation : A l'est d'Eden
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99636
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
ouh-là ca me rappel ma definition de Mac LeanKurtz a écrit :Solal> Ok, le comble de la branchitude, c'est de défendre des films indéfendables et d'exercer toutes sortes d'interprétations farfelues...
pour revenir sur le fait de savoir si les films d'actions etaient mieux avant,c'est evident pour ma part.les producteurs actuels contrairement aux Mayer,Warner etc...etc... n'y connaissent rien au cinema,ce sont des business-mans,sans la moindre ambition artistique.le public ?,ils s'en foutent,la qualité?,ils s'en foutent tout autant...
le cynisme et l'argent sont leurs seuls devises...au moins avant ils avaient une recherche d'une certaine qualité,d'une marque de fabrique,d'une fierté de son "produit".
Faut pas monter sur tes petits cheveux, Sergius !
Malheureusement, les blockbusters ne sont plus nommés ainsi a posteriori et c'est là le problème. Mais je ne suis pas directeur de Studio, alors je ne parle jamais de "blockbuster" pour qualifier un film quand je veux discuter de ses éléments qualitatifs.
Et puis ET te dit "go home" pour aller voir si j'y suis...
Malheureusement, les blockbusters ne sont plus nommés ainsi a posteriori et c'est là le problème. Mais je ne suis pas directeur de Studio, alors je ne parle jamais de "blockbuster" pour qualifier un film quand je veux discuter de ses éléments qualitatifs.
Et puis ET te dit "go home" pour aller voir si j'y suis...
-
- Monteur
- Messages : 4602
- Inscription : 20 mai 03, 16:41
il est vrai que les moguls (Warner, Selznick, Hugues) étaient des esthètes, voire des artistes à eux seuls (Selznick par ex plus exigant sur la qualité que les réalisateurs qu'il employait parfois)...aujourd'hui, il est vrai que les producteurs ne sont que des businessman qui se soucie du public mais plus de la qualité.
A part la Warner toujours aussi ambitieuse (et dont la qualité de ses oeuvres n'ont pas varié depuis sa création), les autres majors ont pratiquement disparus (MGM, UA) et les autres font du papier-collé (Fox, Universal, Paramount et consorts...)...
A part la Warner toujours aussi ambitieuse (et dont la qualité de ses oeuvres n'ont pas varié depuis sa création), les autres majors ont pratiquement disparus (MGM, UA) et les autres font du papier-collé (Fox, Universal, Paramount et consorts...)...
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99636
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99636
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
-
- Monteur
- Messages : 4602
- Inscription : 20 mai 03, 16:41
Pas vu mais il est à l'origine des westerns de Dwan avec John Payne et ça, c'est un bon bilan à son actif...
Et puis, la RKO étant tjs au bord du gouffre financier, cela montre que tout au long de son histoire, le studio n'a pas essayé de faire le blockbuster à tout prix (m^me si la formule est un peu anachronique).
Je trouve que confier les yeux bandés le projet de Citizen Kane à un réal débutant de 25 ans était sacrément gonflé...
Les studios, qu'ils étaient sous la coupe de moguls ou plus indépendants des grosses têtes dirigeantes, avaient une ambition artisitique infiniment plus grandes qu'aujourd'hui: cela est indénialbe pur moi.
Compter le nombre de parsonnalités, d'auteurs ou de très grands techniciens avant et dans le cinéma actuel, la différence est énorme: il existait au sein des studios une pépinière de talents beaucoup plus importante...
Et puis, la RKO étant tjs au bord du gouffre financier, cela montre que tout au long de son histoire, le studio n'a pas essayé de faire le blockbuster à tout prix (m^me si la formule est un peu anachronique).
Je trouve que confier les yeux bandés le projet de Citizen Kane à un réal débutant de 25 ans était sacrément gonflé...
Les studios, qu'ils étaient sous la coupe de moguls ou plus indépendants des grosses têtes dirigeantes, avaient une ambition artisitique infiniment plus grandes qu'aujourd'hui: cela est indénialbe pur moi.
Compter le nombre de parsonnalités, d'auteurs ou de très grands techniciens avant et dans le cinéma actuel, la différence est énorme: il existait au sein des studios une pépinière de talents beaucoup plus importante...