Damiano Damiani (1922-2013)
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Damiano Damiani (1922-2013)
Tamasa ressort en salle cette semaine Confession d'un commissaire de police au procureur de la république de Damiano Damiani.
La chronique du film est signée Philippe Paul.
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
salut, où trouver la liste des cinémas diffusant ce film ??
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Sur allocine par exemple, ou autre site du genre.
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
ok merci
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Je n'ai vu qu'El chuncho (Quien sabe ?) de lui et c'est un des meilleurs que j'ai vu dans le genre.
Quelles autres oeuvres de lui vous conseillez ?
Quelles autres oeuvres de lui vous conseillez ?
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Je ne connais pas encore très bien sa filmo, exceptée les très bons et engagés Confession d'un commissaire de police au procureur de la république et Seule contre la mafia avec la toute jeune Ornella Muti. Mais depuis mercredi et l'ouverture de la rétrospective qui lui est consacrée à la cinémathèque, je n'ai plus qu'un mot en tête : Rimpatriata ou Les femmes des autres avec un Walter Chiari absolument bouleversant.
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Merci je vais voir ce qui est dispo chez nous et en import.John Holden a écrit : ↑15 mai 22, 22:20Je ne connais pas encore très bien sa filmo, exceptée les très bons et engagés Confession d'un commissaire de police au procureur de la république et Seule contre la mafia avec la toute jeune Ornella Muti. Mais depuis mercredi et l'ouverture de la rétrospective qui lui est consacrée à la cinémathèque, je n'ai plus qu'un mot en tête : Rimpatriata ou Les femmes des autres avec un Walter Chiari absolument bouleversant.
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Je remets ici un petit échange sur Damiani qui peut t'intéresser.locktal a écrit : ↑8 mai 22, 15:20Une rétrospective consacrée à Damiano Damiani va débuter à la Cinémathèque française le 11 mai 2022.Duane Jones a écrit : ↑8 mai 22, 11:42 Le réalisateur, italien, Damiano Damiani (la classe ce nom) semble un personnage intéressant. Ses autres films sont apparemment plus politiques, va falloir que j'en vois plus du Môsieur.
https://www.cinematheque.fr/cycle/damia ... i-637.html
Damiano Damiani est effectivement un cinéaste très intéressant, à mi-chemin entre le cinéma d'auteur et le cinéma populaire.
Je conseille notamment les films suivants, dans sa filmographie assez importante :
- Les femmes des autres (édité chez nous en combo blu-ray/DVD chez SNC)
- Confession d'un commissaire de police au procureur de la république (édité chez nous en DVD chez SNC)
- La mafia fait la loi (édité chez nous en combo blu-ray/DVD chez Studiocanal collection Make my day)
- Seule contre la mafia
- L'ennui et sa diversion, l'érotisme
- Un juge en danger
- El Chuncho (édité chez nous en blu-ray et DVD chez Carlotta)
- Una ragazza piuttosto complicata
Damiani excelle notamment dans ses polars, thrillers et films de mafia. J'aimerais beaucoup visionné Comment tuer un juge. Et Amityville 2 est effectivement pas mal du tout, même si cela reste une commande et tout de même assez loin de ses plus belles réussites.
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Parallèlement à la rétrospective consacrée actuellement au réalisateur italien Damiano Damiani à la Cinémathèque française, Les Acacias ressortent en salle cette semaine Les Femmes des autres.
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Les femmes des autres
De vieux amis se retrouvent par hazard à Milan. Chacun a « réussi » a sa facon. En quete de femmes pour la soirée, ils se decident à reprendre contact avec le dragueur de la bande qui lui tire le diable par la queue
Ce film se situe dans ce contexte des films des années 50/debut 60 qui decrivent la réussite économique et les bouleversements de l’après-guerre chez les vainceurs ou ici les vaincus.
Je pense aux films de Masumura (Giants and toys), Suzuki (La barriere de chair) voire Wilder (1,2,3, la garçonnière)
Le film est particulièrement dur.
On passe de scenes d’immenses chantiers a de la banlieue ravagée et sordide.
Les femmes ne sont considérées que comme des objets à usage sexuel.
Des le debut, on comprend que les 4 amis se retrouvent un peu à l’insu de leur plein gré. Pas ou peu de chaleur dans leur retrouvailles, reduits à l’évocation de leur hauts faits ou la description piteuse de leur vie matrimoniale. Il manque le vrai ressort du groupe, celui qui est dechu, qu’on a fini par ne plus aider financièrement tant la cause etait perdu.
On se résout donc à aller le voir pour que la soirée ne soit pas un fiasco.
Bien sur le contraste vas etre violent, tant ce pretendu looser s’avere un homme chaleureux, et surtout archetype du l’ideal italien: beau, chameur, à la voix douce et suave, beau parleur, en un mot irrésistible.
Alors que tous ont choisi la compromission, lui vit les conséquences heureuses ou pas de sa philosophie de vie.
Le passage le plus émouvant etant :
Mais la force du film est que Damiani ne résume pas son film a une démonstration simpliste. En effet, Cesarino par bien des coté est sans scrupule:
La fin du film est particulièrement apre :
Les femmes des autres n’est certes pas un chef d’oeuvre mais un film plus riche et sensible que la lecture de son
propos pourrait le laisser penser.
Belle decouverte.
De vieux amis se retrouvent par hazard à Milan. Chacun a « réussi » a sa facon. En quete de femmes pour la soirée, ils se decident à reprendre contact avec le dragueur de la bande qui lui tire le diable par la queue
Ce film se situe dans ce contexte des films des années 50/debut 60 qui decrivent la réussite économique et les bouleversements de l’après-guerre chez les vainceurs ou ici les vaincus.
Je pense aux films de Masumura (Giants and toys), Suzuki (La barriere de chair) voire Wilder (1,2,3, la garçonnière)
Le film est particulièrement dur.
On passe de scenes d’immenses chantiers a de la banlieue ravagée et sordide.
Les femmes ne sont considérées que comme des objets à usage sexuel.
Des le debut, on comprend que les 4 amis se retrouvent un peu à l’insu de leur plein gré. Pas ou peu de chaleur dans leur retrouvailles, reduits à l’évocation de leur hauts faits ou la description piteuse de leur vie matrimoniale. Il manque le vrai ressort du groupe, celui qui est dechu, qu’on a fini par ne plus aider financièrement tant la cause etait perdu.
On se résout donc à aller le voir pour que la soirée ne soit pas un fiasco.
Bien sur le contraste vas etre violent, tant ce pretendu looser s’avere un homme chaleureux, et surtout archetype du l’ideal italien: beau, chameur, à la voix douce et suave, beau parleur, en un mot irrésistible.
Alors que tous ont choisi la compromission, lui vit les conséquences heureuses ou pas de sa philosophie de vie.
Le passage le plus émouvant etant :
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Mais la force du film est que Damiani ne résume pas son film a une démonstration simpliste. En effet, Cesarino par bien des coté est sans scrupule:
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La fin du film est particulièrement apre :
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Les femmes des autres n’est certes pas un chef d’oeuvre mais un film plus riche et sensible que la lecture de son
propos pourrait le laisser penser.
Belle decouverte.
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Cela me fait fortement penser à Une vie difficile de Dino Risi, magnifique film que j'ai découvert l'année passée.The Eye Of Doom a écrit : ↑4 juin 22, 17:02 Les femmes des autres
De vieux amis se retrouvent par hazard à Milan. Chacun a « réussi » a sa facon. En quete de femmes pour la soirée, ils se decident à reprendre contact avec le dragueur de la bande qui lui tire le diable par la queue
Ce film se situe dans ce contexte des films des années 50/debut 60 qui decrivent la réussite économique et les bouleversements de l’après-guerre chez les vainceurs ou ici les vaincus.
Je pense aux films de Masumura (Giants and toys), Suzuki (La barriere de chair) voire Wilder (1,2,3, la garçonnière)
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Re: Damiano Damiani (1922-2013)
Nous sommes tous en liberté provisoire chroniqué par Philippe
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Et enfin, pour continuer avec le coffret Damiani, Philippe nous parle de Comment tuer un juge ?Jeremy Fox a écrit : ↑29 juin 23, 06:22 Nous sommes tous en liberté provisoire chroniqué par Philippe