Le Splendid et ses compagnons de route

[Karras]

A priori 55 :

Arlette
Boudu
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule
Circulez, y a rien à voir !
Debout les crabes, la mer monte !
Des enfants gâtés
Dites-lui que je l'aime
Elles n'oublient jamais
Fallait pas !
Inspecteur la Bavure
J'ai perdu Albert
Je vais craquer
L'année prochaine si tout va bien
L'entente cordiale
La femme de mon pote
La fiancée qui venait du froid
La thune
La totale !
La vengeance d'une blonde
Le beauf
Le fils du Français
Le léopard
Le mariage du siècle
Le Père Noël est une ordure
Le prix à payer
Le quart d'heure américain
Les acteurs
Les babas cool
Les bronzés
Les bronzés 3 : amis pour la vie
Les bronzés font du ski
Les démons de Jésus
Les frères Pétard
Les héros n'ont pas froid aux oreilles
Les keufs
Ma femme s'appelle reviens
Ma vie est un enfer
Marche à l'ombre
Meilleur espoir féminin
Merci la vie
Mes meilleurs copains
Pinot simple flic
Poule et frites
Pour cent briques t'as plus rien !
Pourquoi pas nous ?
Sac de noeuds
Sans peur et sans reproche
Tenue de soirée
Trafic d'influence
Trop belle pour toi
Une époque formidable...
Viens chez moi, j'habite chez une copine
Voyage à Rome
Voyez comme on danse

[Flol]

Chouette, ça va me permettre d'en rattraper certains que je n'avais encore étrangement jamais vus - notamment Je vais craquer, Ma femme s'appelle reviens, Les Babas cool et Le quart d'heure américain.

[Supfiction]

Priorité à Je vais craquer, l’un des tout meilleurs Clavier. En fait, ta liste est dans l’ordre idéal.

[Flol]

Alors en fait, je risque de les regarder dans l'ordre chrono de fin de dispo. Donc je commencerais plutôt par Ma femme s'appelle reviens (dont le pitch me vend un film de rêve).

[Supfiction]

Moi qui pensais que tu étais un spécialiste de la comédie française.

Pour ma part, j’ai enfin pu découvrir L'année prochaine si tout va bien que je voulais voir depuis des années. Le scénario est presque inexistant mais le film n’en constitue pas moins une peinture intéressante des jeunes adultes se cherchant et démarrant dans la vie en ce début des années 80. Le plaisir nostalgique est là, d’autant plus que Lhermitte et Adjani sont jeunes et beaux. Lui, a encore des intonations à la Popeye. Elle, a la spontanéité et la fantaisie de ses débuts. Maiwenn (4-5 ans) accroche déjà l’objectif. Et Kassovitz, chapeau Pif Gadget sur la tête, faisant un bras d’honneur à Thierry Lhermitte parce qu’il n’a pas voulu lui faire un dessin de Goldorak, c’est assez énorme et prémonitoire.

[Joshua Baskin]

L'année prochaine si tout va bien est un petit chef d'oeuvre pour moi. L'atmosphère du film me plonge instantanément dans une certaine nostalgie. Et j'aime beaucoup la musique de Vladimir Cosma, jusqu'à la chanson titre.
Je crois que je vais aussi mater quelques films de la sélection mais des trucs un peu plus obscurs comme poule et frites.

[Joshua Baskin]

Je crois que je vais aussi mater quelques films de la sélection mais des trucs un peu plus obscurs comme poule et frites.

[MAJ] c'est nul

[Jack Carter]

ça l'etait deja à l'epoque ou je l'avais vu (sur canal quand j'etais ado)

[Flol]

Me concernant, j'ai vu très exactement 47mn de Ma femme s'appelle reviens. Pour le moment, j'aurais presque préféré que ce soit un peu plus glauque, alors qu'en fait le perso de Michel Blanc se révèle assez sympathique.
Ça sent quand même un peu la lose, mais juste ce qu'il faut. Et puis il y a les images du Paris de 1982 et la musique de William Sheller.

[Jean-Pierre Festina]

Chef d'oeuvre absolu... le seul truc un peu raté, c'est la séquence dans le restau de Deauville entre Blanc et Anémone, avec des champs/contrechamps en carton.

[Flol]

Alors "chef-d'oeuvre absolu", tu t'emportes un peu, mais c'est effectivement pas mal du tout, très surprenant et bien plus fin qu'il n'y parait - on s'attend forcément à ce que Blanc et Anémone finissent le film ensemble, alors que pas du tout, ils sont même soulagés de s'apprendre mutuellement qu'ils ne sont pas amoureux.

Pas choqué du tout par la scène du resto dont tu parles d'ailleurs, qui retranscrit bien toute la gêne puis le soulagement qu'une situation pareille peut générer.
Et surpris aussi de retrouver Michel Blanc dans un rôle bien moins pathétique que dans d'autres Leconte (j'ai forcément pensé à Viens chez moi, j'habite chez une copine, que j'adore soit dit en passant) : forcément il a un petit côté loser, principalement en début de film (avec l'excellente séquence d'intro à l'aéroport), puis petit à petit se dévoile un personnage bien plus sûr de lui, capable de second degré et de recul sur sa situation, là où dans d'autres films il pouvait avoir tendance à jouer des mecs qui s’apitoient sur eux-mêmes. On le taquine même sur sa sa tête de chauve moustachu qui lui donne une tête de daron (dans une scène assez drôle avec un jeune Bruel), alors qu'il dit avoir 29 ans (son véritable âge au moment du tournage) mais en fait facile 10 de plus.

Non vraiment, une excellente surprise.

[Jean-Pierre Festina]

Bien content que tu l'aies aimé, d'ailleurs tu as pu admirer Jean-Paul Lilienfeld dans ses grandes heures (la scène du bistrot, un de mes plus beaux avatars)


Et en effet Michel Blanc sort de sa gangue de mec à emmerdes. Quand il envoie bouler quelqu'un et en le regardant droit dans les yeux, on voit vraiement que c'est un grand acteur qui a du bagage. Pour le chef-d'oeuvre absolu, j'ai une adoration de principe pour toute comédie des années 80, mais celle-là tient une place particulière dans mon coeur par son mélange de tendresse et de répliques nerveuses. Le top du spleen: Michel Blanc qui déprime devant un documentaire sur les caméléons, juste le temps d'entendre la voix off du commentateur, à se foutre en l'air ("... mais ce soir, il n'y aura ni vainqueur, ni vaincu...") avant d'éteindre le poste.

[Flol]

Bien content que tu l'aies aimé, d'ailleurs tu as pu admirer Jean-Paul Lilienfeld dans ses grandes heures (la scène du bistrot, un de mes plus beaux avatars)

Evidemment pensé à toi à ce moment-là.

Beaucoup apprécié aussi la scène où il s'ouvre une boite de petits pois, mais que la boite se renverse et en fout partout dans sa cuisine.
On ne voit plus assez ce genre de scènes dans le cinéma français aujourd'hui.

[Supfiction]

Sur OCS j’ai commencé à regarder :

http://www.festival-lumiere.org/manifes ... juste.html

[odelay]

Il fait des bonnes interviews Poiré. Toujours un plaisir de l'écouter