Christian de Chalonge

[Jeremy Fox]

Olivier Bitoun nous fait découvrir L'alliance, un film encore inédit sur galette numérique.

[Tommy Udo]

Merci à Olivier d'avoir mis en lumière, grâce à sa très intéressante chronique, ce film rare (*) et fascinant

Et, bien évidemment...

L'Alliance est toujours inédit en DVD ou Blu-ray, en France comme à l'étranger. Dommage car c'est une œuvre profondément originale, intrigante et ambiguë qui mériterait d'être redécouverte.

(*) Je devrais plutôt dire "devenu rare" car, il y a une dizaine d'années, il était multidiffusé sur Ciné-FX.

[Watkinssien]

D'ailleurs, je considère Christian de Chalonge comme un sacré cinéaste hexagonal, rare, atypique, culotté.

Je considère même Malevil comme son chef-d'oeuvre, un des très rares films post-apocalyptiques français (avec le très intéressant Le Dernier Combat de Besson) et en plus qui tient remarquablement la route. Ses œuvres participent de l'étrangeté et de la curiosité de son cinéma jusqu'à ses téléfilms (de qualité) de fin de carrière...

[Père Jules]

On n'oubliera pas non plus de citer son Docteur Petiot, complètement fou avec un Serrault habité.

[Major Tom]

...

[Rashomon]

Et bien sûr L'Argent des autres probablement le César du meilleur film le plus obscur de nos jours (et le moins rediffusé)

[Jeremy Fox]

Malevil chroniqué par Olivier Bitoun.

[manuma]

LE VOLEUR D'ENFANTS (1991)

Le colonel Philemon Bigua, cinquante ans, est un riche argentin, exile politique, qui ne rêve que de retourner vivre dans son pays ou il fut jadis un héros. Comme il ne peut pas avoir d'enfant, il vole ceux des autres. Pas n'importe lesquels cependant : des enfants martyrs, et uniquement des garçons. Il s'est recrée ainsi une famille qui l'idolâtre, car le colonel est charmant. il n'impose aucune contraintes : ses petites "victimes" sont libres de rester ou de la quitter.

Plutôt décontenancé au final, par cette tragi-comédie au ton assurément décalé, bien dans l’esprit un peu autre du cinéma de Christian de Chalonge. Les numéros complices de Mastroianni et Piccoli, réunis à l’écran une neuvième et (quasi) dernière fois, font plaisir à voir, la toute jeune Virginie Ledoyen est à croquer, et l’ensemble se distingue par une approche assez unique du fantastique, célébrant l’absurde et le dérangeant sans avoir l’air de trop y toucher. Mais un rythme plus que pépère et un récit flottant, en définitive sans enjeu fort, sapent grandement la bonne marche de l’entreprise, empêchant notamment les savoureuses fanfaronnades des deux acteurs principaux et le malaise feutré voulu par les auteurs de fonctionner à plein régime.

[manuma]

O SALTO (1967)

Antonio, un menuisier miséreux décide de quitter son pays,le Portugal déchiré par la guerre coloniale. Sans passeport, il traverse l'Espagne pour la France dans les pires conditions. Arrivé à Paris, c'est, inéluctablement, la désillusion...

Belle découverte que ce premier long de Christian de Chalonge. On est quelque part entre un neo-réalisme généreux à la Zampa et Castellani (sans l’humour associé à celui-ci) et le cinéma plus tranchant de Ken Loach, avec en prime, par moment, cette petite touche d’insolite qui caractérisera une partie de l’œuvre à venir de de Chalonge. C’est juste, sobre, sans trémolo, prenant jusqu’à son implacable résolution. En revanche, la copie proposée sur Ciné+ n’est franchement pas fameuse, avec des sous-titres impossibles à lire par endroit…

[Jack Carter]

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[manuma]

Purée, ça marche à chaque coup (et j'ai vu que Jeremy avait le sien, maintenant)

[Jeremy Fox]

Purée, ça marche à chaque coup (et j'ai vu que Jeremy avait le sien, maintenant)

[Flol]

Purée, ça marche à chaque coup (et j'ai vu que Jeremy avait le sien, maintenant)

Eh mais à la base, c'était le mien ce gif !

[manuma]

Eh mais à la base, c'était le mien ce gif !

Je sais, ce n'est pas juste. Mais Jack a su le populariser, et c'est ce qui restera

[Jack Carter]