Françoise Arnoul (1931-2021)
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Re: Françoise Arnoul
J'ajoute que les Frères Jacques m'ont toujours fait "flipper" (façon de parler).
EDIT : sur la page précédente, il y a un post avec plein de clips Youtube... je suggère de mettre le paquet en "spoiler" (toutes les vidéos d'un coup, ça retarde l'ouverture de la page).
EDIT : sur la page précédente, il y a un post avec plein de clips Youtube... je suggère de mettre le paquet en "spoiler" (toutes les vidéos d'un coup, ça retarde l'ouverture de la page).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Françoise Arnoul
Kevin95 a écrit :
LES AMANTS DU TAGE (Henri Verneuil, 1955) Découverte
Débarrassé de son contrat d'exclusivité avec Fernandel, Verneuil s'essaye au cinéma sérieux... trop sérieux. Adaptation d'un bouquin de Joseph Kessel qui n'oublie pas de regarder vers Duvivier et Pépé le Moko, le film - après une introduction étonnement efficace - plonge dans la romance d'exilés français qui ne rêvent que de jambon-beurre, fait tarder son histoire d'amour tandis que l'intrigue policière se pointe une demi-heure avant la fin. Une intrigue personnifiée par le cynique et génial Trevor Howard, lequel réveille un métrage endormi dans les bras de Françoise Arnoul. La donzelle est filmée avec amour et érotisme, chose rare chez le réalisateur pour le noter. En oubliant les vingt bonnes minutes de tourisme, le film se laisse tout de même voir. 7/10
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Re: Françoise Arnoul
J'avais très envie de le revoir justement. Bon souvenir.Kevin95 a écrit :
LE FRUIT DÉFENDU (Henri Verneuil, 1952) découverte
Le duo Verneuil/Fernandel relève les manches et s'attaque à Georges Simenon. L'acteur est un homme rangé tenté par moitié moins que son âge dans un décor de province. Si le réalisateur signe, comme souvent, une copie propre et sans fautes d'orthographe et il est plus dommage que les auteurs aient baissé les armes devant la persona sympathique de Fernandel. Pas de cruauté façon La Chienne, ni même de déprime à la Simenon, mais un drame léger autour de personnages tout aussi légers. Plus rigolo est de pointer l'hypocrisie plus ou moins consciente du personnage principal qui "consomme" Françoise Arnoul à travers la robe de sa femme (et qui lui offre), qui calme sa conscience avec de belles phrases ou qui engueule sa femme de l'avoir poussée à la tromper. Classe. 7/10
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
Décès de l'actrice à 90 ans
https://www.francetvinfo.fr/culture/cin ... 09395.html
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
John Holden a écrit : ↑21 juil. 21, 08:20 Dingue comme le cinéma français classique continue de susciter une presque indifférence, même ici ! Françoise Arnoul avait pourtant très vite tenu le haut de l'affiche, sollicitée par les cadors dans les années 50 (Guitry, Decoin, Renoir, Verneuil...). Elle est particulièrement remarquable et touchante dans Des gens sans importance aux côtés de Gabin, qu'elle retrouve dans French cancan, interprétant une sémillante Nini, grace à qui Danglard retrouve la vie.
Elle mettra sa carrière en retrait dès le milieu des années 60 après sa rencontre avec le réalisateur Bernard Paul qu'elle aidera à réaliser ses premiers films, notamment le poignant Le temps de vivre, révélant une conscience politique confirmée par son engagement à gauche.
RIP.
L'hommage de Pivot fait un tabac sur Twitter
https://www.femmeactuelle.fr/actu/news- ... ue-2116848
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
Fake News !Karras a écrit : ↑22 juil. 21, 19:20
L'hommage de Pivot fait un tabac sur Twitter
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
Hier après-midi, je me suis refait : Paris Palace Hôtel* (1956). Toujours aussi pétillant (et fleur bleue).
* version optimiste de Les Amants de minuit (1953).
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
La Morte Saison des amours sur Mycanal.
Sylvain, un écrivain, après son mariage avec la cérébrale et circonspecte Geneviève, s’est installé à la campagne pour se consacrer à la rédaction de son prochain roman. Les jeunes mariés font la connaissance de leurs voisins Françoise et Jacques, un couple extraverti et amoral. Alors que Geneviève reste rétive à l’encontre de ces gens exubérants, Sylvain, en panne d’inspiration, tombe sous l’emprise de Françoise et de l’alcool. C’est alors que Jacques, jusqu’alors séducteur volage, conquis par la personnalité de Geneviève, décide de rompre avec son passé pour refaire sa vie avec elle. Geneviève, désirant donner une dernière chance à son couple, renonce à quitter Sylvain, mais celui-ci, ayant perçu l’attachement de sa femme pour Jacques, le convie à partir avec eux…
Rarement vu un film aussi verbeux au point d’en devenir pénible. En ce sens, ce film est totalement contemporain de L'Année dernière à Marienbad sortie la même année, l’esthétisme en moins. On s’ennuie à mourir devant cette histoire de couples qui s’échangent (comme un air de Closer de Mike Nichols avant l’heure). Françoise Arnoul n’est vraiment pas à la fête. Seul Daniel Gélin s’en sort un peu.
Sylvain, un écrivain, après son mariage avec la cérébrale et circonspecte Geneviève, s’est installé à la campagne pour se consacrer à la rédaction de son prochain roman. Les jeunes mariés font la connaissance de leurs voisins Françoise et Jacques, un couple extraverti et amoral. Alors que Geneviève reste rétive à l’encontre de ces gens exubérants, Sylvain, en panne d’inspiration, tombe sous l’emprise de Françoise et de l’alcool. C’est alors que Jacques, jusqu’alors séducteur volage, conquis par la personnalité de Geneviève, décide de rompre avec son passé pour refaire sa vie avec elle. Geneviève, désirant donner une dernière chance à son couple, renonce à quitter Sylvain, mais celui-ci, ayant perçu l’attachement de sa femme pour Jacques, le convie à partir avec eux…
Rarement vu un film aussi verbeux au point d’en devenir pénible. En ce sens, ce film est totalement contemporain de L'Année dernière à Marienbad sortie la même année, l’esthétisme en moins. On s’ennuie à mourir devant cette histoire de couples qui s’échangent (comme un air de Closer de Mike Nichols avant l’heure). Françoise Arnoul n’est vraiment pas à la fête. Seul Daniel Gélin s’en sort un peu.
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
Bien souffert également devant cette interminable Morte-saison des z'amours, découvert cet été. Histoire de ne pas faire les choses à moitié, j'avais enchaîné sur Les Vacances portugaises de même Kast, et rebelote : mêmes personnages têtes à claque d'artistes intello oisifs, même blabla prétentieux et vide sur la complexité des rapports amoureux, même jolis extérieurs à contempler pour faire passer le temps. Pas totalement dissuadé de continuer l'exploration du cinéma de Kast, mais bien ralenti tout de même dans mon élan après ces 2 premiers essais...Supfiction a écrit : ↑10 oct. 21, 09:21 Rarement vu un film aussi verbeux au point d’en devenir pénible. En ce sens, ce film est totalement contemporain de L'Année dernière à Marienbad sortie la même année, l’esthétisme en moins. On s’ennuie à mourir devant cette histoire de couples qui s’échangent (comme un air de Closer de Mike Nichols avant l’heure). Françoise Arnoul n’est vraiment pas à la fête. Seul Daniel Gélin s’en sort un peu.
Dernière modification par manuma le 25 mars 23, 08:08, modifié 1 fois.
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Je vais le commander.Commissaire Juve a écrit : ↑20 nov. 22, 07:34 Secrets d'alcôve (1954)... chez Gaumont
Découvert hier.
Techniquement : surprenant. Une fois passé le générique et les premières minutes
de brouillard, on a un master à l'image étonnamment propre. C'est bien simple,
j'ai fini par me dire que le film avait été restauré ou que la copie n'avait pas beaucoup
servi ! La seule image un peu abîmée apparaît -- un quart de seconde -- au changement
de couche. Pour le son, c'est ok. De toute façon, il y a des sous-titres.
Artistiquement : quatre sketches signés Decoin, Gianni Franciolini, Ralph Habib
et Jean Delannoy. Le Decoin est anodin, un poil agaçant par moments, mais suffisamment
court pour se laisser regarder. Le Franciolini (en français et en américain) aurait peut-être été
sympa s'il avait été moins long (15, 20 minutes de moins ?... j'ai oublié sa durée).
Il m'a donné l'impression de devoir manger un millefeuille un peu trop gros.
Impression oubliée grâce au Habib, beaucoup plus léger, avec une chanson de Mouloudji
pour se calmer et une Françoise Arnoul toute belle et bien coiffée (1954 oblige).
Enfin, le Delannoy est marrant. Martine Carol y est très belle aussi.
Et puis on a Bernard Blier, François Périer et Paul Demange qui assurent pépère.
C'est un film à sketches comme on en a tourné des tas. Ce n'est pas un cru exceptionnel,
mais il n'y a pas de quoi crier "Remboursez !" (comme pour Vacances portugaises, 1963).
Et La rage au corps ?
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
Il est toujours dans mon panier, mais... gnnniiiâââ !
La nymphomanie (vraie ou supposée), je ne suis pas sûr
que ça va me brancher.
Dans un registre "voisin" (si je puis dire) : Les Compagnes
de la nuit (avec la petite Françoise et l'affreux Raymond)
est déjà "limite" (on y voit des proxo bien désagréables),
alors... euh... oué ! Le ciné est d'abord un "plaisir" !
La nymphomanie (vraie ou supposée), je ne suis pas sûr
que ça va me brancher.
Dans un registre "voisin" (si je puis dire) : Les Compagnes
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est déjà "limite" (on y voit des proxo bien désagréables),
alors... euh... oué ! Le ciné est d'abord un "plaisir" !
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Re: Françoise Arnoul (1931-2021)
Commissaire Juve a écrit : ↑24 mars 23, 09:06
Dans un registre "voisin" (si je puis dire) : Les Compagnes
de la nuit (avec la petite Françoise et l'affreux Raymond)
est déjà "limite" (on y voit des proxo bien désagréables),
alors... euh... oué ! Le ciné est d'abord un "plaisir" !
rocamboleps a écrit :Très beau mélo. Un film sombre, très ''pédagogique'', comme on savait en faire dans les années 50-60. Un réseau de prostitution, centré autour d'un hôtel-bar tenu par l'inénarrable Jane Marken, ''recrute'' de nouvelles jeunes filles trompées par le charme de Raymond Pellegrin, un immonde proxénète. Parmi celles-ci, Françoise Arnoul, très grande et magnifique actrice, qui comprend très vite qu'elle ne pourra sortir de la prostitution, même si une chance paraît sous les traits d'un brave camionneur rencontré lors d'un trajet Bordeaux-Paris. Des acteurs secondaires parfaits comme Noël Roquevert et Marthe Mercadier, qui ont rarement été exploités à leur juste valeur. On y trouve le jeune Christian Fourcade qui jouera plus tard le rôle de Louis XIII dans ''Le capitan''. Certains dialogues sont aussi percutants que ceux d'un Audiard ou d'un Jeanson. On découvre un château pour filles-mères comme le château de Gâtine : il est difficile de s'imaginer que cet endroit ait vu défiler près de 4 000 femmes venues accoucher en toute discrétion, en près de 40 ans. On découvre aussi la ''maison de santé'' (ancienne prison) Saint-Lazare dont un service gérait les prostituées après les rafles par la police. On découvre enfin quelques seins, ce qui était osé pour l'époque. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, loin de là, mais c'est un très bon film : il a d'ailleurs servi de support à un débat sur la prostitution aux ''Dossiers de l'écran'' en 1964.