Lawrence d'Arabie (David Lean - 1962)
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Les sept pilliers de la sagesse est un grand livre, philosophique, initiatique, une vision de la civisalisation à la fois touchante et sincère, il a été édité il y a quelques années dans la collection classiques modernes de Le livre de poche, la même collection qui a édité les intégrales de Sweig et Kafka il y a deux ou trois ans. C'est assez long, il faut le lire à son rythme.
Le film est fidèle à la vision du livre et in extenson à la vision de la civilisation arabe qu'avait Lawrence et à toute sa démarche humaniste. La splendeur des images répond en écho à la majestuosité de la mise en scène. Il faut que je le revois car cela fait un bout de temps que je ne l'ai pas revu en entier, même si je me passe des moments en DVD.
Le film est fidèle à la vision du livre et in extenson à la vision de la civilisation arabe qu'avait Lawrence et à toute sa démarche humaniste. La splendeur des images répond en écho à la majestuosité de la mise en scène. Il faut que je le revois car cela fait un bout de temps que je ne l'ai pas revu en entier, même si je me passe des moments en DVD.
on est bien d'accord,sincéres mais absolument pas pertinentes
plus serieusement ,j'attends de voir tes posts sur un autre film pour vraiment réagir à tes propos,j'ai du mal à te croire vraiment sincére,ou alors tu es le type le plus difficile que je connaisse.
peux-tu si tu as le temps,me donner tes gouts,cinematographiquement parlant bien sur
plus serieusement ,j'attends de voir tes posts sur un autre film pour vraiment réagir à tes propos,j'ai du mal à te croire vraiment sincére,ou alors tu es le type le plus difficile que je connaisse.
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Marrant que vous parliez de ce film alors que je viens justement de le découvrir (non, je ne l'avais pas vu... je sais: honte sur moi. Mais il ya pire, regardez Dracu ).
Et bien, malgré tout le bien qu'on m'en avait dit, le film ne m'a absolument pas déçu (avouez que vous avez eu peur, avec le début de la phrase) rarement un acteur semble avoir été aussi habité que Peter O'Toole, aussi captivant qu'il est ambigü. Je ne vais pas rentrer dans une analyse détaillée vue que certains forumeurs l'ont déjà fait bien mieux que je ne pourrais le faire (il faut encore que je me rode, les gars) mais j'aimerais évoquer la sublime attaque en plan séquence d'Akaba (j'espère que je ne me plante pas dans le nom de la ville).
Non, vraiment, un grand film qui mérite (selon moi) son statut de film cultissime.
Et bien, malgré tout le bien qu'on m'en avait dit, le film ne m'a absolument pas déçu (avouez que vous avez eu peur, avec le début de la phrase) rarement un acteur semble avoir été aussi habité que Peter O'Toole, aussi captivant qu'il est ambigü. Je ne vais pas rentrer dans une analyse détaillée vue que certains forumeurs l'ont déjà fait bien mieux que je ne pourrais le faire (il faut encore que je me rode, les gars) mais j'aimerais évoquer la sublime attaque en plan séquence d'Akaba (j'espère que je ne me plante pas dans le nom de la ville).
Non, vraiment, un grand film qui mérite (selon moi) son statut de film cultissime.
Dammit Janet, I'm baaaaaaaaaack!
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Hello Brad majorsBrad Majors a écrit : mais j'aimerais évoquer la sublime attaque en plan séquence d'Akaba (j'espère que je ne me plante pas dans le nom de la ville).
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Ca fait marrant de voir les avatars d'un autre forum atterrir ici
Moi aussi je trouve magnifique et d'une grande modernité cette attaque sur Akaba, un mouvement de caméra fabuleux mais qui n'a pas l'air de plaire à tout le monde ici
- Jeremy Fox
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J'ai écrit:Jeremy Fox a écrit :Oui, je vais donner l'impression de radoter : je veux bien que Scytales argumente bien ses idées (trop avec la tête, pas assez avec le coeur à mon goût) mais de là à sortir de tels constats, je ne vois pas très bien.Pink Narcissus a écrit :Désert mal filmé
1er: Que le désert de Lean n'avait pas la plastique poétique de celui qu'un John Ford avait montré dans la Prisonnière du Désert, et cela pour des raisons éminemment subjectives (qui gagneraient certes à être raisonnablement argumentées, mais puisque le coeur est une raison valable... )
2e: Que l'idée que l'immensité du désert était bien suggérée par Lean me parraissait fausse, pour les raisons que j'ai effectivement développées.
De là à écrire que j'ai affirmé que le désert était mal filmé!
Cela dit, ma déception subjective vis-à-vis des images du désert de Lawrence d'Arabie pourrait effectivement s'expliquer par un tel raccourci objectif.
«Ce n'est pas se donner que de donner ce qu'on voudrait être» Patrick Drevet.
«Sage nicht immer was du weisst, aber wisse immer, was du sagst» Mathias Claudius
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Lawrence of Arabia de David Lean (1962).
Monumental et subtil, une oeuvre envoûtante et intelligente, d'une beauté éclatante, où chaque séquence est tétanisante.
Rarement un personnage historique n'a été aussi fascinant, de par son ambiguité entière, et rarement la mise en scène n'a autant épousé le concept du parcours d'une destinée hors du commun.
Monumental et subtil, une oeuvre envoûtante et intelligente, d'une beauté éclatante, où chaque séquence est tétanisante.
Rarement un personnage historique n'a été aussi fascinant, de par son ambiguité entière, et rarement la mise en scène n'a autant épousé le concept du parcours d'une destinée hors du commun.
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Re: Lawrence d'Arabie (David Lean, 1962)
Bon et bien c'est toujours aussi pétrifiant d'intelligence (rarement vu un scénario aussi riche pour un film à grand spectacle), la réalisation est toujours d'une ampleur phénoménale (les plans d'ensemble les plus impressionnants jamais vus), la musique de Maurice Jarre est une merveille tout comme la photographie et enfin tous les comédiens sont formidables y compris Omar Sharif. Tant de talents laisse pantois. Fleur bleue dans l'âme, manque juste une belle romance pour me convaincre totalement mais objectivement c'est aussi l'une des multiples audaces de ce scénario de ne pas avoir cédé à la tentation de le faire. Chef d’œuvre.