Et là où le film peut gagner en intérêt, c'est quand on le voit dans une lecture symbolique, voire métaphysique sur le jeu d'ombres et de lumières que le film met en avant sur tous les personnages concernés. Le personnage de Stewart est comme un metteur en scène, cherchant le bon angle, le bon ton, se confrontant à des critiques professionnelles et compétentes, tentant de comprendre le monde qui l'entoure, ses défauts (la mentalité américaine justement?), développant ses principes humanistes en le faisant partager pour une vision et une conclusion la plus juste possible, prenant le risque moral d'innocenter un coupable plutôt que de condamner un innocent.
Dommage de ne pas avoir été sensible ou d'avoir été attrapé par sa force d'exécution ou ses nombreux questionnements que le film soulève. Mais bon, cela arrive à tout le monde.

Merci pour ta réponse. Mais j'ai trouvé qu'aucun personnage n' était réellement incarné et 2 h 40 pour dire que le système judiciaire est un jeu de dupes et que la réalité est plus nuancée que la loi pénale c'est un peu long. Derrière chose : les ponctuations burlesques où tout le monde rigole sous le regard bienveillant du juge ça ne le fait pas non plus. Mais bon...