Je pense qu'il y a un peu de ça, oui. Plus d'ambition chez Wise, plus de visées mais ces camarades de promo (avec Richard Fleischer) ont en commun une grande maîtrise de la technique, des différents stades de la réalisation d'un film et aussi une certaine versatilité/adaptabilité.
Mark Robson (1913-1978)
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Sauf que Fleischer est plus cernable dans ses marottes techniques et thématiques, moins Wise et Robson.Alexandre Angel a écrit : ↑12 août 21, 13:49Je pense qu'il y a un peu de ça, oui. Plus d'ambition chez Wise, plus de visées mais ces camarades de promo (avec Richard Fleischer) ont en commun une grande maîtrise de la technique, des différents stades de la réalisation d'un film et aussi une certaine versatilité/adaptabilité.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Ils ont la même "éducation", et sortent finalement de la même école.
Ce qui leur confère une technique comparable, et notamment cette capacité à s'adapter brillamment à tous les genres.
Comme O'Malley, pour moi Fleischer est plus cernable, son identité d'auteur est plus nette que celle de Robson ou de Wise, mais c'est aussi une question de sensibilité notamment vis à vis de Wise, qui était d'ailleurs plus reconnu que Fleischer il y a quelques années.
Ce qui leur confère une technique comparable, et notamment cette capacité à s'adapter brillamment à tous les genres.
Comme O'Malley, pour moi Fleischer est plus cernable, son identité d'auteur est plus nette que celle de Robson ou de Wise, mais c'est aussi une question de sensibilité notamment vis à vis de Wise, qui était d'ailleurs plus reconnu que Fleischer il y a quelques années.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Ils ne sont tellement pas légion qu'on a facilement les trois à mon sens : The Poseidon Adventure, The Towering Inferno et Earthquake.
Ce dernier étant le plus faible de ce tiercé. Après, l'histoire du cinéma est percluse de moments catastrophes et pour ne nous en tenir qu'aux années 70 américaines, on trouve de bons moments de panique à grand spectacle dans Jaws ou dans l'allégorique Day of the Locust, de Schlesinger.
Mais ni l'un ni l'autre ne sont de vrais films catastrophes.Le film le plus brillant du genre pourrait être Juggernaut, de Richard Lester, mais il y a si peu de catastrophe!
On peut citer aussi, proche de Juggernaut quant à l'ancrage réaliste, le Black Sunday, de Frankenheimer, dont je n'ai jamais su quoi penser.
Sinon, par la bande, un des bons films catastrophes de cette décennie, est peut-être le méconnu, en tant que tel...Superman, de Richard Donner.
Lors des décennies suivantes, pour moi, il n'y a pas photo : c'est Titanic.
Bien sûr, il y a l'incroyablement proche par certains aspects Atlantique latitude 41°, de Roy Ward Baker. Mais c'est plus proche dans l'esprit "british" du Richard Lester.
Sinon, je ne déteste pas L'Odyssée du Hindenburg, de Robert Wise, qui est aussi un film historique.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Earthquake est clairement le plus faible du lot, avec son intrigue de soap opera et ses personnages stéréotypés.
Les effets spéciaux sont aussi assez inégaux, car à côté de splendides matte-paintings signés Albert Whitlock (l'artiste maison d'Universal), il y a des maquettes parfois très approximatives.
Mais bon, à l'époque de sa sortie, j'étais tombé amoureux de Geneviève Bujold et puis surtout il y avait le Sensurround, qui vous secouait le bide, c'était rigolo et ça aidait à faire passer la pilule sur certains éléments techniques assez moyens. Comme celà a déjà été dit ailleurs, j'aime bien
Quant à Black Sunday, j'admire surtout ses qualités techniques (la dernière demi-heure est formidable, en dépit de trucages plutôt pourris), son casting (Robert Shaw, Bruce Dern excellent en ancien prisonnier de guerre) et sa musique (John Williams en mode agressif). Mais bon, nous nous écartons un peu du sujet, donc fin du HS.
Les effets spéciaux sont aussi assez inégaux, car à côté de splendides matte-paintings signés Albert Whitlock (l'artiste maison d'Universal), il y a des maquettes parfois très approximatives.
Mais bon, à l'époque de sa sortie, j'étais tombé amoureux de Geneviève Bujold et puis surtout il y avait le Sensurround, qui vous secouait le bide, c'était rigolo et ça aidait à faire passer la pilule sur certains éléments techniques assez moyens. Comme celà a déjà été dit ailleurs, j'aime bien
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Quant à Black Sunday, j'admire surtout ses qualités techniques (la dernière demi-heure est formidable, en dépit de trucages plutôt pourris), son casting (Robert Shaw, Bruce Dern excellent en ancien prisonnier de guerre) et sa musique (John Williams en mode agressif). Mais bon, nous nous écartons un peu du sujet, donc fin du HS.
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