Les Enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
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Les Enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
C'est l'histoire d'une jeune institutrice japonaise qui part quelques jours à Hiroshima, pour se recueillir sur la tombe de sa famille disparue le jour du bombardement. Elle retrouve une terre ravagée, des enfants orphelins, des gens défigurés par les brûlures et les radiations, et des souvenirs traumatiques.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce film fait partie des des plus bouleversants qu'il m'ait été donné de voir.
La démarche en elle-même me bouleverse. Il faut bien se rendre compte que ce film sort moins d'une demi-douzaine d'années après l'explosion atomique. Ce n'est pas le seul au même moment à sortir sur le sujet, mais quand même, quel devoir de mémoire, et quelle horreur ça a dû être pour toute l'équipe à gérer émotionnellement. Shindo remue les braises, jusqu'à reconstituer brièvement le cauchemar du 6 août 1945 (si on se replace dans le contexte, cette scène, quoique forcément très inférieure à la réalité, et dont certains cadrages érotiques pourront paraître pour le moins déconcertants, est quand même perturbante). Il ausculte les plaies profondes du cataclysme nucléaire en développant un drame intimiste d'une puissance émotionnelle que je trouve tétanisante. Le prisme choisi, à hauteur d'homme, me semble particulièrement judicieux. En établissant une proximité avec ses personnages stupéfiante d'humanité et d'humilité, il s'inscrit dans le sillon d'un Ozu, capte la dignité de gens qui devront vivre jusqu'à leurs derniers jours avec la souffrance du feu nucléaire.
Ce n'est pas un film politique à proprement parler – la dénonciation du fléau de la guerre est évidemment latente (comment peut-il en être autrement ?) mais n'intéresse, à mon sens, que secondairement Shindo. C'est un film de gens. Ce qui intéresse Shindo, c'est l'humain, quelles sont les conséquences physiques mais surtout psychologiques, sur l'humain, de l'explosion nucléaire.
Les retrouvailles de Takako avec son passé, sa terre, permettent de dérouler le fil de portraits tragiques, brisés par la vie, mais dont l'intériorisation des déchirures (de la honte, même, dans le cas d'Iwakichi) illustre la grandeur d'âme. Ça m'a rappelé les attitudes, déchirantes, de dignité et d'espoir dont avaient fait montre les Japonais malgré le tsunami et la catastrophe de Fukushima. C'est cette mentalité qui imprègne de part en part Les enfants d'Hiroshima, film refusant l'oubli, de l'Histoire comme des victimes, film rendant aux irradiés la compassion de ne pas être des pestiférés, film qui matérialise l'impossible escamotage d'une page traumatique ayant laissé partout des séquelles (l'héroïne a elle-même un bout de verre fiché dans la chair qu'elle ne veut pas enlever, pour ne pas oublier) – mais film qui, au bout d'un récit sans concession, ouvre cependant les portes à cet optimisme en regardant vers l'avenir : l'enfance.
J'avoue avoir été submergé par la force du propos, par la véracité, la décence des personnages, et ce, jusque dans le geste désespéré du finale qui se révèle terrible dans ce qu'il nous dit, en pointillés, de la mentalité des Japonais.
Oubliez L'île nue, oubliez Onibaba : pour moi le chef-d’œuvre de Shindo il est là. On n'en sort pas indemne.
Reste que j'aimerais quand même bien voir le Hiroshima de Hideo Sekigawa.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce film fait partie des des plus bouleversants qu'il m'ait été donné de voir.
La démarche en elle-même me bouleverse. Il faut bien se rendre compte que ce film sort moins d'une demi-douzaine d'années après l'explosion atomique. Ce n'est pas le seul au même moment à sortir sur le sujet, mais quand même, quel devoir de mémoire, et quelle horreur ça a dû être pour toute l'équipe à gérer émotionnellement. Shindo remue les braises, jusqu'à reconstituer brièvement le cauchemar du 6 août 1945 (si on se replace dans le contexte, cette scène, quoique forcément très inférieure à la réalité, et dont certains cadrages érotiques pourront paraître pour le moins déconcertants, est quand même perturbante). Il ausculte les plaies profondes du cataclysme nucléaire en développant un drame intimiste d'une puissance émotionnelle que je trouve tétanisante. Le prisme choisi, à hauteur d'homme, me semble particulièrement judicieux. En établissant une proximité avec ses personnages stupéfiante d'humanité et d'humilité, il s'inscrit dans le sillon d'un Ozu, capte la dignité de gens qui devront vivre jusqu'à leurs derniers jours avec la souffrance du feu nucléaire.
Ce n'est pas un film politique à proprement parler – la dénonciation du fléau de la guerre est évidemment latente (comment peut-il en être autrement ?) mais n'intéresse, à mon sens, que secondairement Shindo. C'est un film de gens. Ce qui intéresse Shindo, c'est l'humain, quelles sont les conséquences physiques mais surtout psychologiques, sur l'humain, de l'explosion nucléaire.
Les retrouvailles de Takako avec son passé, sa terre, permettent de dérouler le fil de portraits tragiques, brisés par la vie, mais dont l'intériorisation des déchirures (de la honte, même, dans le cas d'Iwakichi) illustre la grandeur d'âme. Ça m'a rappelé les attitudes, déchirantes, de dignité et d'espoir dont avaient fait montre les Japonais malgré le tsunami et la catastrophe de Fukushima. C'est cette mentalité qui imprègne de part en part Les enfants d'Hiroshima, film refusant l'oubli, de l'Histoire comme des victimes, film rendant aux irradiés la compassion de ne pas être des pestiférés, film qui matérialise l'impossible escamotage d'une page traumatique ayant laissé partout des séquelles (l'héroïne a elle-même un bout de verre fiché dans la chair qu'elle ne veut pas enlever, pour ne pas oublier) – mais film qui, au bout d'un récit sans concession, ouvre cependant les portes à cet optimisme en regardant vers l'avenir : l'enfance.
J'avoue avoir été submergé par la force du propos, par la véracité, la décence des personnages, et ce, jusque dans le geste désespéré du finale qui se révèle terrible dans ce qu'il nous dit, en pointillés, de la mentalité des Japonais.
Oubliez L'île nue, oubliez Onibaba : pour moi le chef-d’œuvre de Shindo il est là. On n'en sort pas indemne.
Reste que j'aimerais quand même bien voir le Hiroshima de Hideo Sekigawa.
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Bon faut peut être pas oublier "L'Ile Nue" et "Onibaba", mais c'est vrai que c'est un des meilleurs films sur le sujet.
D'ailleurs, as-tu vu "Pluie Noire" d'Imamura qui est également une référence ?
D'ailleurs, as-tu vu "Pluie Noire" d'Imamura qui est également une référence ?
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Ca existe en dvd zone 2 ce film ?
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Le film d'Imamura est magnifique.Blue a écrit :Bon faut peut être pas oublier "L'Ile Nue" et "Onibaba", mais c'est vrai que c'est un des meilleurs films sur le sujet.
D'ailleurs, as-tu vu "Pluie Noire" d'Imamura qui est également une référence ?
J'ajouterai aussi Rhapsodie en août de Kurosawa et son émouvant retour à Nagasaki.
Et les deux films d'animation tirés du manga Gen d'Hiroshima.
Je pense qu'il doit exister des tas d'autres oeuvres sur le sujet dans le cinéma japonais...
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Pas que je sache, mais en zone 2 Jap avec STAsemmelweis a écrit :Ca existe en dvd zone 2 ce film ?
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Nope. Je n'ai rien vu d'Imamura.Blue a écrit :D'ailleurs, as-tu vu "Pluie Noire" d'Imamura qui est également une référence ?
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Ouais, bein c'est sympa le teasing avec un film à la visibilité réduite! L'année commence bienDemi-Lune a écrit :Oubliez L'île nue, oubliez Onibaba : pour moi le chef-d’œuvre de Shindo il est là. On n'en sort pas indemne.
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
C'est pour appâter le client.El Dadal a écrit :Ouais, bein c'est sympa le teasing avec un film à la visibilité réduite! L'année commence bienDemi-Lune a écrit :Oubliez L'île nue, oubliez Onibaba : pour moi le chef-d’œuvre de Shindo il est là. On n'en sort pas indemne.
Cela dit, Les enfants d'Hiroshima est facilement trouvable pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant. Le film est dispo sur Youtube en 10 parties, sous-titrées dans un anglais très accessible. Et la copie est franchement pas mal (fuis par contre la version en une seule vidéo intégrale, qui est déplorable).
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Ah oui, je conseille grandement en effet. Mais çà risque d'être difficile...Demi-Lune a écrit :Reste que j'aimerais quand même bien voir le Hiroshima de Hideo Sekigawa.
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Federico a écrit : J'ajouterai aussi Rhapsodie en août de Kurosawa et son émouvant retour à Nagasaki.
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Mais j'ai des standards, monsieur!Demi-Lune a écrit : Cela dit, Les enfants d'Hiroshima est facilement trouvable pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant.
Plus sérieusement, merci mais je ne regarde plus de films sur mon macbook depuis 5 ou 6 ans. Je ne comprendrai sans doute jamais (en fait si, un peu, mais pour la rhétorique disons que non) qu'on puisse se satisfaire de conditions de visionnage précaires (format timbre poste, vidéo au rabais...).
Cela dit, l'évocation de l'existence d'une copie ST au Japon me donne espoir de le voir avant la saint-glinglin.
Sinon, tu n'as pas parlé de la mise-en-scène. Ça donne quoi Shindo en 52?
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Ce n'est pas l'aboutissement plastique du Scope de L'île nue et Onibaba (forcément) où les cadrages étaient renversants, mais c'est quand même très bien. Shindo s'autorise pas mal de travellings, la composition des plans est toujours judicieusement étudiée, la photographie naturaliste met en valeur les paysages (naturels comme urbains, paisibles comme détruits) et les intérieurs modestes. Je pense notamment au plan final qui est assez puissant dans sa composition picturale de l'espace naturel : côtes montagneuses et mer en bas du cadre, et immense nuage bouffant les 2/3 supérieurs du plan, évoquant le "spectre" indélébile de l'explosion nucléaire. A mon avis, Resnais s'est un peu inspiré de l'arrivée de la protagoniste à Hiroshima pour la fascinante séquence "voix-off" du début d'Hiroshima mon amour. On y retrouve un peu la même dialectique du montage, la juxtaposition d'images dévastées à valeur documentaire sur fond de voix-off berçante.El Dadal a écrit :Sinon, tu n'as pas parlé de la mise-en-scène. Ça donne quoi Shindo en 52?
Grande rigueur donc, totalement au service du drame. Le seul point "problématique" concernant la réalisation, c'est les plans de femmes dénudées au moment de la reconstitution de l'explosion nucléaire. C'est un choix de mise en scène qui est assez déconcertant. La scène, en elle même, fait son effet mais ces plans à connotation érotique, les cadrages et les poses que prennent les actrices à l'instant T sont pour le moins étonnants.
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Pour ma part, ce Kaneto Shindo m'avait assez déçu. il faut dire que je l'avais vu juste après le Hiroshima de Hideo Sekigawa qui lui est largement supérieur.
Voilà ce que je disais du Shindo :
J'en profite pour remettre mon avis aussi
Voilà ce que je disais du Shindo :
D'ailleurs les enfants d'Hiroshima devait être soutenu par une association de professeurs pour promouvoir la paix. Ils furent très déçus du résultat qu'ils jugèrent trop mélo et se reportèrent sur le film de Hideo SekigawaUn beau sujet gâchée en partie par le traitement purement mélodramatique de Shindo
Ce n'est pas déplaisant ni ratée, c'est juste décevant au vu de l'histoire d'où un ennui poli qui ne fait jamais décoller le film.
Ca demeure bien joué, bien filmé ( quelques travelling mettent très bien en valeur les personnages ou les extérieur ), bien éclairé et respectueux mais pour l'émotion ça tombe à plat. Quand à l'aspect politique, tout est bien lisse.
La seule prise de risque du film se trouve dans la courte séquence de l'explosion de la bombe qui est plus érotique que horrible avec des cadrages assez expérimentaux. Le reste s'oublie malheureusement bien vite si ce n'est le final vraiment exagéré
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J'en profite pour remettre mon avis aussi
Hiroshima ( Hideo Sekigawa - 1953 )
Ca commence très fort avec ce drame bouleversant et presque traumatisant qui relate le calvaire les victimes pendant l'explosion et durant les mois qui suivirent.
Produit par une petite société, le réalisateur peut se permettre d'être très engagé contrairement aux grands studios qui évitaient le sujet ( de peur de la censure US ? ).
Sekigawa parle en tout cas ouvertement les effets des radiations à une époque où leurs évocation étaient plus ou moins tabou et que les scientifiques tentaient de les minimiser. Il parle ainsi autant des atrocités de l'explosion même ( corps brulés, maisons détruites condamnant aux flammes les habitants, personnes s'effondrant les unes après les autres, cadavres dérivant dans le fleuve etc... ) que les traumatismes ou les nombreux victimes décédant longtemps après les radiations. Le réalisateur point même du doigt l'absurdité du comportement militaire trop occupé à s'obstiner dans leur honneur archaïques pour se rendre compte de la situation.
Les séquence fortes ne manquent ainsi pas du tout : une étudiante dont les nerfs craquent durant l'écoute d'un enregistrement relatant l'explosion et qu'un cancer ronge, les personnes voyant leurs famille disparaitre les uns après les autres ou les enfants tentant de survivre en vendant des cranes humains au GIs US
Le plus dur concerne bien sur les 30 minutes sur les heures qui ont suivis l'explosion et que le réalisateur a reconstitué avec des milliers de figurants d'Hiroshima tous bénévoles. Bien sur, malgré toute la bonne volonté du réalisateur, cette séquence a peu vieilli visuellement, certains passages sentent un peu trop le "studio" et les maquillages sont loin de pouvoir retranscrire l'horreur des corps brûlés ( qui de toute façon serait insoutenable si on collait à la réalité - voire à ce titre le manga Gen D'Hiroshima ) mais les images sont tellement impressionnantes dans sa description d'un cauchemar vivant sorti du tréfonds des enfer qu'on regarde ça en état de choc, la gorge serrée, l'estomac noué et les yeux remplis de larmes de révoltes et d'indignation.
Il est vraiment dommage par contre que la narration en flash-back ne soit pas très bien maitrisé, ce qui donne des ellipses maladroites qui déstabilisent plus qu'elles n'aident à suivre les personnages.
A ce défaut près, Hiroshima un film inoubliable qui vous remue les tripes durablement à l'image des plans qui montrent les fantômes sortir de terre et des eaux pour avancer vers la caméra et de la musique déchirante de Chuji Kinoshita ( reprise un an plus tard dans Godzilla ). Le plus éprouvant d'ailleurs du film s'est trouvé à sa sortie de salle quand j'ai croisé le regard d'une japonaise d'un certain age complètement effondrée et en larmes. Il y a des cicatrices qui ne referment jamais et celle-ci ne doit jamais l'être.
Dernière modification par bruce randylan le 1 janv. 13, 18:40, modifié 1 fois.
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Tu dois bien en avoir une petite copie qui traîne dans tes cartons, hmmmm ?...bruce randylan a écrit :Hiroshima ( Hideo Sekigawa - 1953 )
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Re: Les enfants d'Hiroshima (Kaneto Shindo - 1952)
Même pas !
J'avais découvert ces films (ainsi Lucky dragons n°5 toujours de Shindo) lors d'un petit cycle autour d'Hiroshima mon amour il y a 3-4 ans à la MCJP... comme d'hab'
J'avais découvert ces films (ainsi Lucky dragons n°5 toujours de Shindo) lors d'un petit cycle autour d'Hiroshima mon amour il y a 3-4 ans à la MCJP... comme d'hab'
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