LE James Bond enfin reconnu
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LE James Bond enfin reconnu
Dans un grand cinéma de New-York, "On Her Majesty's Secret Service" est proposé à côté de films de Fuller, Mann, Resnais, de Toth, Carpenter, Altman, Leone, etc.
Comme dit sur le site (http://www.filmlinc.com/wrt/programs/8-2003/scope.htm) : this is truly one of the sleekest pop artifacts of the late 60s.
Dommage que Peter Hunt n'ait pu voir son film présenté ainsi.
bruno
Comme dit sur le site (http://www.filmlinc.com/wrt/programs/8-2003/scope.htm) : this is truly one of the sleekest pop artifacts of the late 60s.
Dommage que Peter Hunt n'ait pu voir son film présenté ainsi.
bruno
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Les Bond sont souvent des bric-à-brac foutraques où le meilleur côtoie le moyen mais c'est pour ça qu'on les aime: reste que OHMSS et au moins Bons Baisers de Russie se distinguent par leur cohérence artistique; aucune scène n'y est gratuite et tout se tient. OHMSS remporte la palme pour sa fidélité au bouquin de Fleming - qui était déjà très bon.
Cette réévaluation d'OHMSS - qui se bâtit depuis au moins 10 ans - fait plaisir car ce film propose des idées de mise en scène plus flagrantes que d'habitude: le montage discontinu des scènes de combat, limite irréelles avec ces bruits de coups Kapow, Powa qui louchent vers Batman [surtout dans la bagarre avant que Bond ne rencontre Draco], le reflet du mot "casino" dans une piscine, un alignement impeccable de skieurs sur une montagne ou les visages illuminés de Bond et Tracy dans la grange.
Diana Rigg y est sublime et Telly Savalas est un peu sous-estimé comme Blofeld, je pense: il le joue parfaitement, c-a-d comme un parvenu snob voulant se faire reconnaître comme aristocrate - ah, sa manière canaille de tenir une clope entre 2 doigts. Lazenby y est honnête; sa réussite principale tient à faire ressortir Bond comme un grand gamin sur le point de mûrir.
J'espère qu'il ne faudra pas 30 ans pour réhabiliter Dalton.
Cette réévaluation d'OHMSS - qui se bâtit depuis au moins 10 ans - fait plaisir car ce film propose des idées de mise en scène plus flagrantes que d'habitude: le montage discontinu des scènes de combat, limite irréelles avec ces bruits de coups Kapow, Powa qui louchent vers Batman [surtout dans la bagarre avant que Bond ne rencontre Draco], le reflet du mot "casino" dans une piscine, un alignement impeccable de skieurs sur une montagne ou les visages illuminés de Bond et Tracy dans la grange.
Diana Rigg y est sublime et Telly Savalas est un peu sous-estimé comme Blofeld, je pense: il le joue parfaitement, c-a-d comme un parvenu snob voulant se faire reconnaître comme aristocrate - ah, sa manière canaille de tenir une clope entre 2 doigts. Lazenby y est honnête; sa réussite principale tient à faire ressortir Bond comme un grand gamin sur le point de mûrir.
J'espère qu'il ne faudra pas 30 ans pour réhabiliter Dalton.
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Ton analyse est magnifique . Et 100% d'accord avec ton souhait.John Constantine a écrit :Cette réévaluation d'OHMSS - qui se bâtit depuis au moins 10 ans - fait plaisir car ce film propose des idées de mise en scène plus flagrantes que d'habitude: le montage discontinu des scènes de combat, limite irréelles avec ces bruits de coups Kapow, Powa qui louchent vers Batman [surtout dans la bagarre avant que Bond ne rencontre Draco], le reflet du mot "casino" dans une piscine, un alignement impeccable de skieurs sur une montagne ou les visages illuminés de Bond et Tracy dans la grange.
Diana Rigg y est sublime et Telly Savalas est un peu sous-estimé comme Blofeld, je pense: il le joue parfaitement, c-a-d comme un parvenu snob voulant se faire reconnaître comme aristocrate - ah, sa manière canaille de tenir une clope entre 2 doigts. Lazenby y est honnête; sa réussite principale tient à faire ressortir Bond comme un grand gamin sur le point de mûrir.
J'espère qu'il ne faudra pas 30 ans pour réhabiliter Dalton.
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le combat dans le train dans bons baisers est du même acabit...par contre il me semblait que Hunt était monteur sur Thunderball...et bien non d'après ImdbJohn Constantine a écrit : Cette réévaluation d'OHMSS - qui se bâtit depuis au moins 10 ans - fait plaisir car ce film propose des idées de mise en scène plus flagrantes que d'habitude: le montage discontinu des scènes de combat, limite irréelles avec ces bruits de coups Kapow, Powa qui louchent vers Batman
Il ne serait même pas le monteur sur Au service secret de sa majesté. Ce serait John Glen... un monde s'écroule. Je ne comprend plus.
J'ai une impression de déséquilibre dans le couple Lazenby/ Rigg.John Constantine a écrit : Lazenby y est honnête; sa réussite principale tient à faire ressortir Bond comme un grand gamin sur le point de mûrir.
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Hunt était bien le monteur de "Thunderball" (qualifié de "Supervision Editor" dans le générique). Et il était le réalisateur de "Au service secret de sa majesté", et le monteur était bien John Glen.Tuck pendleton a écrit :le combat dans le train dans bons baisers est du même acabit...par contre il me semblait que Hunt était monteur sur Thunderball...et bien non d'après Imdb
Il ne serait même pas le monteur sur Au service secret de sa majesté. Ce serait John Glen... un monde s'écroule. Je ne comprend plus.
J'ai une impression de déséquilibre dans le couple Lazenby/ Rigg.
Lazenby n'avait jamais joué la comédie (il était mannequin), donc face à Rigg, forcément... Mais il s'en tire vraiment très bien.
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Un excellent Bond et c'est génial qu'on le reconnaisse enfin comme l'un des meilleurs de la série. Il faudrait que je le revoit.
À propos ils étaient pas ensemble à la ville avais-je cru entendre dire une fois?Tuck pendleton a écrit :J'ai une impression de déséquilibre dans le couple Lazenby/ Rigg.
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Revue rapide mais j'ai oublié de donner mon coup de chapeau
- à la musique: la chanson lacrymogène d'Armstrong et le score de Barry, où il introduisait un synthé primitif, et surtout le thème principal fantastique avec ses cuivres inquiétants et limite menaçants
- à une histoire qui se tient et où le conflit entre le devoir et l'amouur est bien amené
- aux clins d'oeil aux films précédents: les "souvenirs" dans le tiroir de Bond, ce balayeur qui sifflote Goldfinger et bien sûr la phrase "This never happened to the other feller!!!"
Longtemps méprisé, le charme d'OHMSS a néanmoins opéré puisque chaque film faisant référence à la mort de Tracy est en général une réussite: L'Espion qui m'aimait, l'ouverture de Rien que pour vos yeux et surtout le visage effondré de Dalton lorsque l'épouse de Felix lui propose sa jarretière.
Fait de bric et de broc, Le Monde ne suffit pas est le dernier à citer explicitement ce film: le titre bien sûr - devise de la famille Bond - mais aussi le plan de Marceau/Brosnan skiant est dupliqué sur celui de Lazenby/Rigg skiant dans OHMSS...
[Mode Cahiers On]
... le film développe de même un thème identique: Bond amené à protéger une femme à la fois fragile et volontaire, et amené à s'attacher à elle. Mais là où Lazenby trouve le grand amour - Tracy est un mélange de vulnérabilité et de courage - Brosnan ne trouve qu'une manipulatrice (welcome to the 90's) perverse qui sera un challenge pour son ego et sa testostérone. Et à partir du moment où une femme menace l'omnipotence macho de Bond, elle doit être supprimée.
Le Monde ne suffit pas, dans ses meilleurs moments, développe un triangle intéressant:
- Bond, un homme froid qui sait que baisser sa garde émotionnelle est signe de mort. Il veut être froid et se doit de réprimer ses émotions. Il ne doit rien sentir...
- Renard (la Bête), un être incapable de sensibilité sensorielle - sens du toucher anesthésié - mais capable d'amour sacrificiel. Ce terroriste, insensible, sans remords est tombé sous la coupe d'Elektra et est amené à découvrir des sentiments. Mais ensuite, littéralement castré, privé de sensations, il voudrait sentir quelque chose ("I feel nothing").
- Elektra (la Belle), équilibrée avant son kidnapping, craque. Tragique, affligée d'un Oedipe féminin - elle est plus attachée à sa famille maternelle qu'à son père - elle l'aime d'abord, puis trahie lorsqu'il l'abandonne, elle le fait tuer. Elle mène Renard par le bout du nez et aime le manipuler, parce qu'il est symboliquement castré. L'Oedipe persistant chez Elektra fait que pour compenser sa castration innée (ce qu'une fille découvre rapidement), son rapport au monde se fait ultra-masculin: elle veut dominer, les gens, et le Monde. Son ultra-masculinité passe par sa capacité à cacher et jouer des émotions. Au fond, elle ne sent rien et elle aime ça. La Chanson-générique de Garbage ne dit-elle pas "I know what to show and what to conceal" ?
Le Monde ne suffit pas confronte donc 3 personnages ayant des problèmes avec leurs émotions. Et lorsqu'Elektra défie Bond de la tuer de sang-froid, elle défie non seulement son égo mais aussi sa capacité à faire abstraction de ses émotions, à continuer son job - job réservé aux insensibles. Et lorsque Bond déclare "I never miss" ("je ne rate jamais" ) après avoir tué Elektra, cela fait double écho à la réplique d'Elektra "you can't kill, you'd miss me" ("vous ne pouvez pas me tuer, vous rateriez votre coup" ou "je vous manquerai" ) mais surtout au retour à l'orthodoxie solitaire bondienne: "je n'ai personne à regretter". Echo à l'échange de Goldeneye: "être froid est ce qui fait que je suis en vie"/"non c'est c'est ce qui fait que tu es seul..."
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- à la musique: la chanson lacrymogène d'Armstrong et le score de Barry, où il introduisait un synthé primitif, et surtout le thème principal fantastique avec ses cuivres inquiétants et limite menaçants
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- aux clins d'oeil aux films précédents: les "souvenirs" dans le tiroir de Bond, ce balayeur qui sifflote Goldfinger et bien sûr la phrase "This never happened to the other feller!!!"
Longtemps méprisé, le charme d'OHMSS a néanmoins opéré puisque chaque film faisant référence à la mort de Tracy est en général une réussite: L'Espion qui m'aimait, l'ouverture de Rien que pour vos yeux et surtout le visage effondré de Dalton lorsque l'épouse de Felix lui propose sa jarretière.
Fait de bric et de broc, Le Monde ne suffit pas est le dernier à citer explicitement ce film: le titre bien sûr - devise de la famille Bond - mais aussi le plan de Marceau/Brosnan skiant est dupliqué sur celui de Lazenby/Rigg skiant dans OHMSS...
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... le film développe de même un thème identique: Bond amené à protéger une femme à la fois fragile et volontaire, et amené à s'attacher à elle. Mais là où Lazenby trouve le grand amour - Tracy est un mélange de vulnérabilité et de courage - Brosnan ne trouve qu'une manipulatrice (welcome to the 90's) perverse qui sera un challenge pour son ego et sa testostérone. Et à partir du moment où une femme menace l'omnipotence macho de Bond, elle doit être supprimée.
Le Monde ne suffit pas, dans ses meilleurs moments, développe un triangle intéressant:
- Bond, un homme froid qui sait que baisser sa garde émotionnelle est signe de mort. Il veut être froid et se doit de réprimer ses émotions. Il ne doit rien sentir...
- Renard (la Bête), un être incapable de sensibilité sensorielle - sens du toucher anesthésié - mais capable d'amour sacrificiel. Ce terroriste, insensible, sans remords est tombé sous la coupe d'Elektra et est amené à découvrir des sentiments. Mais ensuite, littéralement castré, privé de sensations, il voudrait sentir quelque chose ("I feel nothing").
- Elektra (la Belle), équilibrée avant son kidnapping, craque. Tragique, affligée d'un Oedipe féminin - elle est plus attachée à sa famille maternelle qu'à son père - elle l'aime d'abord, puis trahie lorsqu'il l'abandonne, elle le fait tuer. Elle mène Renard par le bout du nez et aime le manipuler, parce qu'il est symboliquement castré. L'Oedipe persistant chez Elektra fait que pour compenser sa castration innée (ce qu'une fille découvre rapidement), son rapport au monde se fait ultra-masculin: elle veut dominer, les gens, et le Monde. Son ultra-masculinité passe par sa capacité à cacher et jouer des émotions. Au fond, elle ne sent rien et elle aime ça. La Chanson-générique de Garbage ne dit-elle pas "I know what to show and what to conceal" ?
Le Monde ne suffit pas confronte donc 3 personnages ayant des problèmes avec leurs émotions. Et lorsqu'Elektra défie Bond de la tuer de sang-froid, elle défie non seulement son égo mais aussi sa capacité à faire abstraction de ses émotions, à continuer son job - job réservé aux insensibles. Et lorsque Bond déclare "I never miss" ("je ne rate jamais" ) après avoir tué Elektra, cela fait double écho à la réplique d'Elektra "you can't kill, you'd miss me" ("vous ne pouvez pas me tuer, vous rateriez votre coup" ou "je vous manquerai" ) mais surtout au retour à l'orthodoxie solitaire bondienne: "je n'ai personne à regretter". Echo à l'échange de Goldeneye: "être froid est ce qui fait que je suis en vie"/"non c'est c'est ce qui fait que tu es seul..."
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Non, non.The Rider a écrit :À propos ils étaient pas ensemble à la ville avais-je cru entendre dire une fois?
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Tu l'as manqué : il est passé très récemment au Champo en VO, je l'y ai vu deux fois ! Copie assez bonne, un peu sombre.The Rider a écrit :Il faudrait que je le revoit.?
Le DVD (Z1 !) est très bien.
??? Tu me laisses sans voix.The Rider a écrit :À propos ils étaient pas ensemble à la ville avais-je cru entendre dire une fois?
bruno
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Hunt montait sur Thunderball... on voit sa patte sur le prégénérique où Bond se frite avec le Colonel Bouvard - "my dear Colonel Bouvard, you shouldn't have opened this door by yourself", dit Connery après l'avoir frappé, tout en ajustant son costard, génial... - les jump-cut, les accélérations dans les plans, la violence, Pow-Woaa-Zip, il expérimentait déjà avant OHMSS.bruno p a écrit :Hunt était bien le monteur de "Thunderball" (qualifié de "Supervision Editor" dans le générique). Et il était le réalisateur de "Au service secret de sa majesté", et le monteur était bien John Glen.Tuck pendleton a écrit :le combat dans le train dans bons baisers est du même acabit...par contre il me semblait que Hunt était monteur sur Thunderball...et bien non d'après Imdb
Il ne serait même pas le monteur sur Au service secret de sa majesté. Ce serait John Glen... un monde s'écroule. Je ne comprend plus.
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Lazenby n'avait jamais joué la comédie (il était mannequin), donc face à Rigg, forcément... Mais il s'en tire vraiment très bien.
Et le fait que Lazenby était inexpérimenté lui donne un sup d'humanité qui va très bien au film.
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C'était la même copie, éditée par Carlotta Films, que j'ai vue un mois auparavant à la Nuit James Bond au Grand Rex.bruno p a écrit : Tu l'as manqué : il est passé très récemment au Champo en VO, je l'y ai vu deux fois ! Copie assez bonne, un peu sombre.
Le DVD (Z1 !) est très bien.
C'était encore une version rallongée - la scène où le collègue de Bond se fait refouler du téléphérique de Piz Gloria n'est pas sur mon dvd z2 anglais!! Et ce passage où la voix de Lazenby est doublée pdt 3/4 d'heures en dit long sur la considération de la prod pour ses talents d'acteurs...
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Dans le numéro spécial des Inrocks sur les musiques de films, ils parlaient de guitares désaccordées et des cors des Alpes (que l'on entend distinctement).John Constantine a écrit :Revue rapide mais j'ai oublié de donner mon coup de chapeau
- à la musique: la chanson lacrymogène d'Armstrong et le score de Barry, où il introduisait un synthé primitif, et surtout le thème principal fantastique avec ses cuivres inquiétants et limite menaçants]
Je signale que la musique de ce film est ressortie sur CD (EMI Capitol) avec tous les morceaux cette fois ci. Il faut simplement les lire dans cet ordre :
2;6;3;12;13;1;14;7;15;16;17;18;19;20;5;4;9;10
(La musique de "The Living Daylights" avec Dalton a aussi été rééditée)
Il y a aussi un cameo dans la première image du film : c'est Peter Hunt que l'on aperçoit dans le reflet de la plaque "Universal Exports".John Constantine a écrit : - à une histoire qui se tient et où le conflit entre le devoir et l'amouur est bien amené
- aux clins d'oeil aux films précédents: les "souvenirs" dans le tiroir de Bond, ce balayeur qui sifflote Goldfinger et bien sûr la phrase "This never happened to the other feller!!!"]
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Toutes les ziques ont été rééditées, remastered; on peut les choper en okaz chez Gibert pour à peine 5 euros quand on les trouve!
Le score de Living Daylights est tout aussi excellent. Un sous-estimé est le Diamonds are Forever qui est très bien aussi.
Le score de Living Daylights est tout aussi excellent. Un sous-estimé est le Diamonds are Forever qui est très bien aussi.
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Mais c'est fait exprès, non ? Il est doublé uniquement au Piz Gloria, par la voix de George Baker, l'acteur qui joue le conservateur. Lors de l'assaut final, cela donne même lieu à une blague, quand Bond retire une arme des mains d'un des sbires : "Guns make me nervous" lui dit-il en reprenant la voix de Baker.John Constantine a écrit : Et ce passage où la voix de Lazenby est doublée pdt 3/4 d'heures en dit long sur la considération de la prod pour ses talents d'acteurs...
bruno
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C'est sans doute ce cor que je trouve menaçant dans le thème principal.bruno p a écrit :Dans le numéro spécial des Inrocks sur les musiques de films, ils parlaient de guitares désaccordées et des cors des Alpes (que l'on entend distinctement).
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