Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méconnus

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

André Jurieux
Assistant(e) machine à café
Messages : 262
Inscription : 13 mai 11, 20:43

Re: Les films noirs de petits réalisateurs

Message par André Jurieux »

Rick Blaine a écrit :Bonne idée, j'en profite pour replacer ces deux anciens commentaires:
Rick Blaine a écrit : The Glass Wall (Maxwell Shane - 1953)

Peter Kuban, ancien interné des camps de concentrations, s'introduit illégalement aux états-unis. Alors qu'il va être expulsé, il s'échappe dans New-York pour y retrouver le le soldat américain qu'il a sauvé en Europe, et qui pourra lui permettre de rester.


Film noir classique, empruntant la thématique de la grande-ville menaçante, ici utilisée avec beaucoup de brio par Maxwell Shane (réalisateur totalement inconnu au bataillon pour moi par ailleurs) d'une manière assez moderne, qui n'est pas sans annoncer certains films noirs de la décennie suivante. Les scènes d'action sont menées avec beaucoup de brio. Par contre certaines scènes clés (notamment lorsque le soldat reconnait Peter dans un journal) manquent de finesse, il semble que sur ces points, le scénario pèche un peu, surtout lors de la première partie, mais cela n'empêche pas le film d'être très agréable notamment grâce à un effet de compte à rebours intelligemment utilisé pour doper le suspens. Mention spéciale à la sublime scène finale, dans le bâtiment de l'ONU.

Vittorio Gassman incarne de manière fiévreuse Peter, personnage un peu trop monolithique par moment, et qui aurait d'ailleurs gagné en finesse s'il n'avait pas été ramené régulièrement par le scénario et les dialogues à son statut d'ancien déporté. A ses côté, la charmante Gloria Grahame incarne une fille un peu paumée, rôle plus intéressant et nuancé. C'est la belle surprise du film.


Agréable film noir malgré ses menus défauts. 5,5/10
Merci pour cet ajout. Maxwell Shane a réalisé plusieurs bons polars. Celui là je ne le connais pas.
Tu l'as vu comment , en VO ou bien le film a été visible chez nous ?
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24128
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Les films noirs de petits réalisateurs

Message par Rick Blaine »

André Jurieux a écrit :
Merci pour cet ajout. Maxwell Shane a réalisé plusieurs bons polars. Celui là je ne le connais pas.
Tu l'as vu comment , en VO ou bien le film a été visible chez nous ?
Il est dispo dans le coffret Bad Girls of Film Noir Volume 1 qu'a édité Columbia en Z1. VOSTA.
C'est le seul film de Shane que j'ai vu, mais j'ai effectivement croisé plusieurs son nom en recensant récemment les films noir que je souhaitais découvrir.
André Jurieux
Assistant(e) machine à café
Messages : 262
Inscription : 13 mai 11, 20:43

Re: Les films noirs de petits réalisateurs

Message par André Jurieux »

Rick Blaine a écrit :
André Jurieux a écrit :
Merci pour cet ajout. Maxwell Shane a réalisé plusieurs bons polars. Celui là je ne le connais pas.
Tu l'as vu comment , en VO ou bien le film a été visible chez nous ?
Il est dispo dans le coffret Bad Girls of Film Noir Volume 1 qu'a édité Columbia en Z1. VOSTA.
C'est le seul film de Shane que j'ai vu, mais j'ai effectivement croisé plusieurs son nom en recensant récemment les films noir que je souhaitais découvrir.
OK merci. Je vais commander ce coffret même si j'ai déjà la plupart de ces titres.

De Maxwell Shane, j'ai 3 autres polars. Un seul est passé à la TV chez nous et en VF, The naked street ou Le roi du racket. Pas terrible malgré un casting alléchant
(Farley Granger, A. Quinn, Peter Graves et Anne Bancroft)
Le meilleur selon moi, c'est Fear in the night, inédit en France je pense, et que je n'ai qu'en VO. Il l'a refait sous le titre Nightmare mais c'est nettement moins
bon. Pareil, inédit en France et également en VO.

C'est le genre de films à chroniquer dans ce sujet.

Par contre, j'ai vu que tu as enlevé "Bad for each other" alors que le film avait parfaitement sa place ici. Je vais y revenir rapidement.
Dernière modification par André Jurieux le 22 juil. 12, 23:30, modifié 1 fois.
André Jurieux
Assistant(e) machine à café
Messages : 262
Inscription : 13 mai 11, 20:43

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Irving Rapper, dont Rick Blaine avait proposé de mettre en lumière l'un des films, a effectivement réalisé quelques films importants dont le célèbre
Now voyager. Personnellement, j'ai une petite dizaine de films, les Bette Davis, La ménagerie de verre et j'attends Marjorie Morningstar mais je pense
que c'est à peu près tout ce qu'on peut trouver de lui et de toute façon il n'a réalisé qu'une vingtaine de films, dont 2 polars, ce qui n'est pas une
filmographie colossale. Il n'était par conséquent pas incongru dans cette liste. D'ailleurs, ce sujet a été voulu pour héberger les metteurs en scène
ayant réalisé des polars mais n'ayant pas encore de topic sur le site. Or, si 100 % des utilisateurs du site ont pu constater qu'avant eux, un autre
contributeur avait déjà eu l'idée de créer un sujet sur l'oeuvre des Walsh, Wellman, Huston, etc...Pas un n'a eu l'idée à ce jour d'en créer un pour
Irving Rapper. Ce polar avaient donc sa place dans ce sujet.
kiemavel
Assistant opérateur
Messages : 2231
Inscription : 13 avr. 13, 09:09

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par kiemavel »

WOMAN ON THE RUN. DANS L'OMBRE DE SAN FRANCISCO. Norman Foster. 1950

Production : Howard Welsch
Scénario : Alan Campbell et Norman Foster
Dir. de la photographie : Hal Mohr
Durée : 1h13 (pour ma copie) mais certaines sources indiquent 1h17

Avec Ann Sheridan, Dennis O'Keefe et Robert Keith

San Francisco la nuit. Un homme promène son chien. Une voiture, avec à son bord 2 hommes, se gare à proximité de lui. Un homme agé tente d'en faire chanter un autre dont on ne voit pas le visage. Il exige une forte somme d'argent pour prix de son silence car le passager mystérieux a exécuté un témoin gênant qui devait témoigner prochainement dans un procès criminel. Le vieil homme est à son tour abattu. Il est projeté hors de la voiture par le tueur qui, penché au dehors, l'abat d'une seconde balle. Le chien du promeneur se met à aboyer alors le tueur commence à tirer sur ce témoin qui pourrait avoir vu son visage. Il croit l'abattre et repart. La police arrive alors sur les lieux et interroge le témoin qui reste énigmatique mais décline tout de même son identité. On part chercher sa femme afin de les conduire tout deux au commissariat mais avant l'arrivée de celle ci, l'homme ayant pris peur et pressentant l'impuissance de la police a pouvoir le protéger, il prend la fuite. Sa femme arrive mais au lieu de la laisser désemparée, la fuite de son mari la laisse totalement indifférente. La police l'interroge sur les refuges possibles du témoin du crime mais l'épouse semble ne rien savoir de son mari, ni les lieux qu'il fréquente, ni ses amis et son sort semble la laisser indifférente. Ils vivent sous le même toit mais en étrangers et elle semble même éprouver pour lui le plus profond mépris. Rapidement, on apprend que le mari est gravement malade du coeur et que son état nécessite un traitement médical régulier. Presque malgré elle la femme part alors à la recherche de son mari avec le médicament qui peut le sauver. Elle aussi refuse par peur de collaborer avec la police, mais celle ci la suit en permanence, tout comme un journaliste qui veut obtenir le scoop du témoin du meurtre pour son journal. Il finit par se faire accepter et tout deux collaborent dans leurs recherches. Le tueur rode aussi sans doute...

Fin du premier 1/4 d'heure...

La dessus, on se dit c'est du classique. On peut penser à DOA, Edmond (O'Brien) qui cherche son antidote. Une enquête policière, des filatures, etc... Et ben pas du tout car tout est dédramatisé et un humour discret baigne même le film. Seule la mise en scène joue sur une certaine angoisse. San Francisco est admirablement filmée. On a même droit, influence de Welles oblige, a ces fameux cadrages obliques sur les buildings, etc...

Mais pour le reste, si Norman Foster, s'intéresse tout de même à son suspense, il s'attache surtout à dépeindre ce personnage de femme qui au cours de ses recherches apprend à connaitre son mari...et progressivement à en retomber amoureuse...et même plus que çà, car elle ne l'avait jamais aimé jusque là.
C'est là l'intérêt principal de ce film étrange et attachant. C'est (très) bien joué par Ann Sheridan... et secondairement par ses complices. Le rôle du mari est également interessant. C'est un artiste un peu raté ou plutôt qui manque d'ambition. Et d'ailleurs, le dessin, la peinture et la sculpture sont presque des personnages du film...

Un mot également sur le long final dans une fête foraine qui est très réussi. On se retrouve sur une montagne russe. On pense à Fuller (Maison de Bambou), à Hitchcock (L'inconnu du Nord-Express), à Minnelli (Some came running), c'est tout aussi brillant ici, sauf pour les transparences trop voyantes.

Un film atypique à voir pour ses bizarreries.

DVD zone 1 en VO. Est passé à la TV en France mais pas hier. J'ai récupéré une copie VF médiocre mais c'est mieux que rien. A ma connaissance, pas de VOST.

Encore un film sur lequel Alain Silver dans son "encyclopédie du Film noir" raconte n'importe quoi. Le résumé qu'il en fait prouve qu'il ne l'a pas vu ou bien il s'agit d'une projection si ancienne qu'il aurait pu s'abstenir d'en parler.
Dernière modification par kiemavel le 17 sept. 20, 23:16, modifié 3 fois.
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24128
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Rick Blaine »

André Jurieux a écrit : DVD zone 1 en VO. Est passé à la TV en France mais pas hier. J'ai récupéré une copie VF médiocre mais c'est mieux que rien. A ma connaissance, pas de VOST.
Il sera dispo chez Wild Side dans la remarquable collection Art of Noir le 14 novembre. L'occasion de découvrir ce film dans une copie certainement excellente. J'en attends beaucoup.

Je ne connais de Foster que Journey Into Fear qui peut être par certains aspect rattaché au genre noir. Très imparfait mais quelques aspects visuels intéressants. Toutefois, on peut imaginer que ceux-ci sont largement dus à Welles.
André Jurieux
Assistant(e) machine à café
Messages : 262
Inscription : 13 mai 11, 20:43

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Rick Blaine a écrit :
André Jurieux a écrit : DVD zone 1 en VO. Est passé à la TV en France mais pas hier. J'ai récupéré une copie VF médiocre mais c'est mieux que rien. A ma connaissance, pas de VOST.
Il sera dispo chez Wild Side dans la remarquable collection Art of Noir le 14 novembre. L'occasion de découvrir ce film dans une copie certainement excellente. J'en attends beaucoup.

Je ne connais de Foster que Journey Into Fear qui peut être par certains aspect rattaché au genre noir. Très imparfait mais quelques aspects visuels intéressants. Toutefois, on peut imaginer que ceux-ci sont largement dus à Welles.
Super nouvelle que tu m'apprends...Je ne connais pas cette collection Art of noir. C'est quoi ce B......chez Wild Side. Il y avait déjà les Classic confidential, Les Vintage classics, Les introuvables "âge d'or du cinéma américain" dans laquelle il y avait
déjà des Noirs, La main noire, Lame de fond, etc...En même temps, je râle un peu pour la forme car c'est une grande nouvelle.

Quant à JOURNEY INTO FEAR, je n'aime vraiment pas ce film...hormis comme tu le précises pour ses qualités visuelles qui sans doute doivent plus à Orson qu'à Norman...Il a aussi réalisé un western étrange et intéressant "Rachel and the stranger"
avec le grand Bob ainsi qu'un autre bon noir "Les amants traqués/ Kiss the blood off my hands" mais le film est plus classique, sauf le titre original qui est plus black que black. Il a aussi réalisé beaucoup de Mr. Moto mais là, je suis moyennement
client.
Après çà, il a signé chez Disney car il faut bien payer les traites.
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24128
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Rick Blaine »

André Jurieux a écrit : Super nouvelle que tu m'apprends...Je ne connais pas cette collection Art of noir. C'est quoi ce B......chez Wild Side. Il y avait déjà les Classic confidential, Les Vintage classics, Les introuvables "âge d'or du cinéma américain" dans laquelle il y avait
déjà des Noirs, La main noire, Lame de fond, etc...En même temps, je râle un peu pour la forme car c'est une grande nouvelle.
C'est une déclinaison des Classics Confidential, au même format, avec des bouquins signés Eddie Muller. Le premier opus était Le Rôdeur de Losey. Le Foster sera la seconde sortie.

J'ai Rachel and the stranger en rayon, j'y jetterais un œil.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit : J'ai Rachel and the stranger en rayon, j'y jetterais un œil.
Plutôt sympathique ; bien plus que le pénible Journey into fear
André Jurieux
Assistant(e) machine à café
Messages : 262
Inscription : 13 mai 11, 20:43

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Rick Blaine a écrit :
André Jurieux a écrit : Super nouvelle que tu m'apprends...Je ne connais pas cette collection Art of noir. C'est quoi ce B......chez Wild Side. Il y avait déjà les Classic confidential, Les Vintage classics, Les introuvables "âge d'or du cinéma américain" dans laquelle il y avait
déjà des Noirs, La main noire, Lame de fond, etc...En même temps, je râle un peu pour la forme car c'est une grande nouvelle.
C'est une déclinaison des Classics Confidential, au même format, avec des bouquins signés Eddie Muller. Le premier opus était Le Rôdeur de Losey. Le Foster sera la seconde sortie.

J'ai Rachel and the stranger en rayon, j'y jetterais un œil.
Je sens bien le DVD rko à jaquette bleue.

Pour le "Rodeur", j'ai le DVD mais n'avait pas remarqué le changement de dénomination de la (super) collection.
André Jurieux
Assistant(e) machine à café
Messages : 262
Inscription : 13 mai 11, 20:43

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par André Jurieux »

Jeremy Fox a écrit :
Rick Blaine a écrit : J'ai Rachel and the stranger en rayon, j'y jetterais un œil.
Plutôt sympathique ; bien plus que le pénible Journey into fear
Ah oui, je n'avais pas vu que ce film était déjà chroniqué, en même temps, j'aurais du m'en douter, vu le travail de romain accompli sur ce sujet...

Tu comprends pourquoi je me suis attaché au Film Noir. Dans 10 ans, ce sera aussi spectaculaire que ton sujet "Western, parcours chronologique". Heu, surtout si je
reçois un peu d'aide...
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Jeremy Fox »

André Jurieux a écrit : Heu, surtout si je
reçois un peu d'aide...
A deux ou trois, ça ne devrait pas vous prendre plus de 4 ou 5 ans !
Allez Rick, André, Daniel et les autres... au boulot :mrgreen:
N'empêche, ce serait sympa une anthologie du film noir
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24128
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :
André Jurieux a écrit : Heu, surtout si je
reçois un peu d'aide...
A deux ou trois, ça ne devrait pas vous prendre plus de 4 ou 5 ans !
Allez Rick, André, Daniel et les autres... au boulot :mrgreen:
N'empêche, ce serait sympa une anthologie du film noir

Faire un parcours perso, je l'envisage sérieusement à moyen terme. (dans un an ou deux peut être, ceci explique le recensement que j'ai évoqué plus haut, qui vise à renforcer une DVDthèque qui est déjà bien fournie je dois dire)
J'aimerais beaucoup le faire partager, mais par contre mes talents d'écriture me paraissent bien limités pour intéresser d'autres forumeurs que moi-même! :mrgreen:

En tout cas je souscris à ton idée, une anthologie du film noir, ce serait sympa. :D
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit :J'aimerais beaucoup le faire partager, mais par contre mes talents d'écriture me paraissent bien limités pour intéresser d'autres forumeurs que moi-même! :mrgreen:
Tu te trompes.

On va bien réussir à le faire craquer :mrgreen:
pak
Electro
Messages : 990
Inscription : 23 mars 08, 00:25
Localisation : Dans une salle, ou sur mon canapé, à mater un film.
Contact :

Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco

Message par pak »

Ce topic m'évoque Phil Karlson, dont le style direct m'avait plu par le passé... Je pense à son dernier film, La trahison se paie cash... Bon, je ne sais pas s'il rentre dans le sujet, vu qu'il a tourné entre autres pour la Columbia ou Paramount, et qu'il est relativement connu. Mais j'ai souvenir de films à petits budgets.

D'ailleurs, c'est difficile à cerner la cible. Un Robert Aldrich, par exemple, quand il tourne l'excellent (bien qu'un poil décevant pour ma part sur la toute fin) En quatrième vitesse, aurait sa place ici aussi. Ou même un Anthony Mann filmant La rue de la mort, ou un richard Fleischer et son épuré L'énigme du Chicago Express...

D'ailleurs je me demande si les meilleurs films noirs ne sont pas finalement les fauchés, ou du moins que ce côté peu argenté en est un des éléments de base, au même titre que le détective loser, la blonde platinée ou le flic véreux...

Sinon un autre que j'aime beaucoup, c'est Joseph H. Lewis (ah son Démon des armes ! Peggy Cumming et son espèce de béret... ).
Dernière modification par pak le 23 juil. 12, 18:12, modifié 1 fois.
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."

Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)

http://www.notrecinema.com/
Répondre