Le Western américain : Parcours chronologique II 1950-1954
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Ta chronique me fait envie en fait. Je vois bien l'énergie de Doris Day (dont il faudra que je continue à découvrir les films un de ces jours) dans ce film. Et tes captures font tout pour convaincre.
J'ai beau avoir essuyé un échec avec ma première tentative de 'Western Musical' (avec The Harvey Girls), j’essaierai volontiers celui-ci!
J'ai beau avoir essuyé un échec avec ma première tentative de 'Western Musical' (avec The Harvey Girls), j’essaierai volontiers celui-ci!
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Jack Slade

Jack Slade le damné (Jack Slade, 1953) de Harold D. Schuster
ALLIED ARTISTS
Avec Mark Stevens, Dorothy Malone, John Harmon, John Litel, Barton MacLane, Paul Langton, Harry Shannon, Lee Van Cleef
Scénario : Warren Douglas
Musique : Paul Dunlap
Photographie : William A. Sickner (noir et blanc)
Un film produit par Lindsley Parsons pour la Allied Artists
Sortie USA : 08 novembre 1953
Pour sa violence, sa noirceur et son pessimisme assez inhabituels, ce western de série est devenu culte pour les quelques westernophiles ayant eu la chance de le voir. Car Jack Slade n’est pas un film très connu, probablement par le fait d’avoir été produit par un petit studio, la Allied Artists, et donc mal distribué puis diffusé à dose homéopathique sur le petit écran. Pour ma part, sans vouloir être méchant ni avec l’intention de vexer les fans, j’aurais plutôt tendance à penser que si Jack Slade est également très rarement abordé au sein des différents ouvrages sur le western (pas même une notule dans le ‘catalogue’ de Phil Hardy) c’est parce qu’il ne méritait pas de l’être plus. Il est cependant tout à fait légitime que les admirateurs du film de Harold ‘Mon ami Flicka’ Schuster aient envie de leur côté de le défendre becs et ongles. Bref, le mieux est de vous faire votre propre opinion car l’amour que certains vouent à ce western est d’une telle sincérité et d'une telle intensité que je ne voudrais surtout pas faire de l’ombre à leur farouche volonté de faire sortir Jack Slade des oubliettes.










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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Oui j'avais beaucoup aimé les Curtiz, surtout le premier (Romance on The High Seas). J'avais également beaucoup aimé le Butler (It's a Great Feeling).Jeremy Fox wrote:A consommer cependant avec modératin et avec précautions d'usage![]()
Niveau mise en scène, c'est quand même nettement moins bon que The Harvey Girls.. N'ayant pas apprécié celui-ci, je ne sais pas si Calamity Jane pourrait plus te plaire. Quoique, tu avais assez apprécié les Curtiz il semble me souvenir.
Mais j'ai encore pas mal de films avec Doris Day à découvrir, dont certains sur lesquels je mise beaucoup (comme Young at Heart par exemple), je note tout de même celui ci pour la suite, éventuellement. (Et dans ce cas je prendrais es précautions d'usage!!

Last edited by Rick Blaine on 21 Feb 12, 13:56, edited 1 time in total.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Dans ce cas là, tu es sauvé ; Calamity Jane lui est bien supérieur. Quant à Young at heart, je le considère comme le meilleur film de l'actrice, c'est peu dire.Rick Blaine wrote: J'avais également beaucoup aimé le Butler (It's a Great Feeling).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Jeremy Fox wrote:Dans ce cas là, tu es sauvé ; Calamity Jane lui est bien supérieur.Rick Blaine wrote: J'avais également beaucoup aimé le Butler (It's a Great Feeling).
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Je vais me regarder ça rapidement alors.Jeremy Fox wrote:Quant à Young at heart, je le considère comme le meilleur film de l'actrice, c'est peu dire.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Doris Day était excellente , pour ne pas dire remarquable dans le rôle de la chanteuse Ruth Etting du film de Charles Vidor " Love me or leave me" (les pièges de la passion ), à mon avis sa plus belle prestation. Un bon film à (re)découvrir.
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Hondo

Hondo, l’homme du désert (Hondo, 1953) de John Farrow
WARNER
Avec John Wayne, Geraldine Page, Ward Bond, Michael Pate, Rodolfo Acosta, James Arness, Leo Gordon, Paul Fix
Scénario : James Edward Grant d’après une nouvelle de Louis L’Amour
Musique : Hugo Friedhofer & Emil Newman
Photographie : Robert Burke & Archie Stout (Warnercolor)
Un film produit par Robert Fellows & John Wayne pour la Wayne-Fellow Production
Sortie USA : 25 novembre 1953
La société de production créée en commun par John Wayne et Robert Fellows, la Batjac, n'aura compté à son actif qu'à peine une trentaine de films, la plupart distribués par la Warner, et dont le plus grand titre de gloire sera sept ans plus tard le fameux Alamo. Hondo est le quatrième titre de la compagnie a être sorti sur les écrans américains et le premier western. Invisible durant plus d’une décennie, il était devenu une sorte de film culte de par sa rareté et du fait que John Ford en ait tourné une petite partie. De plus, il s’agissait d’un des rares westerns d’importance avec John Wayne à demeurer invisible pour des problèmes de droit. Tous ces éléments firent, qu’à l’instar de Apache Drums de Hugo Fregonese, il faisait partie il y a encore peu des westerns les plus recherchés par les amoureux du genre. Mais contrairement à Quand les tambours s’arrêteront, le western de John Farrow s’avère, sinon mauvais (loin de là) mais sacrément bancal. Hondo étant son dernier western, on peut désormais affirmer que le cinéaste n’aura pas spécialement brillé dans le genre, gâchant en partie quasiment tous les bons scénarios qu’il eut entre les mains. Hondo, reste néanmoins sa meilleure contribution au genre, un western pas désagréable, seulement bien décevant au regard de sa réputation.





Hondo : “It's the measure of a man.”
Angie : “Well, not for a woman. A man can afford to have noble sentiments and poses, but a woman only has the man she married. That's her truth. And if he's no good, that's still her truth. I married a man who was a liar, a thief and a coward. He was a drunkard and unfaithful. He only married me to get this ranch and then he deserted Johnny and me for good. And that's your fine truth for you. Could I bring Johnny up on that?”
Hondo : “Well, I guess you couldn't”.
Angie : “And then you come along and you're good and fine and everything that Ed could never hope to be. And now in your vanity, you want to spoil Johnny's chances and mine”.


Angie Lowe : “I love you. I suppose I shouldn't have said that with my husband dead so short a time”.
Hondo Lane : “I don't guess people's hearts got anything to do with a calendar.”
Bref, malgré ne pas avoir été très tendre envers lui, le film demeure néanmoins attachant.
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Re: Hondo
Rien n'a vraiment changé finalement.Jeremy Fox wrote: Il fut tourné en 3D alors qu’en cette fin 1953 le système (dans cette version) vivait déjà ses dernières heures après n’avoir perduré qu’à peine une année. Ce ne sont pas les spectateurs que nous sommes qui allons nous en plaindre car le résultat en 2D a souvent été assez hideux, le metteur en scène se préoccupant souvent plus de se mettre au service de ce gadget visuel plutôt que de se concentrer sur la beauté de ses plans.
Sinon c'est un film que j'avais trouvé également très plaisant et sympathique sans trop pouvoir l'expliquer d'ailleurs.

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Vu il y a quelques années, avec le sentiment que Geraldine Page et John Wayne se situent dans des univers artistiques bien éloignés l'un de l'autre- un peu comme si l'on avait réuni James Dean et Doris Day dans une comédie.
Pour le reste, le seul Hondo qui compte pour moi, c'est celui-ci:
Pour le reste, le seul Hondo qui compte pour moi, c'est celui-ci:

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Lord Henry wrote: Pour le reste, le seul Hondo qui compte pour moi, c'est celui-ci:
Jamais vu ; vraiment bien alors ?! James Arness et même Peter Graves avaient été proposés pour le rôle mais tous deux avaient déclinés, le second trop pris par Mission impossible
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Grand souvenir de mon enfance et témoignage d'une époque où les meilleurs westerns américains étaient produits pour la télévision.

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Pour les années 60, ça ne m'étonne qu'à moitié. Quelles étaient les autres séries western les meilleures d'après toi ?Lord Henry wrote:Grand souvenir de mon enfance et témoignage d'une époque où les meilleurs westerns américains étaient produits pour la télévision.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Personnellement, je recommande en priorité celle-ci:

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Tumbleweed

Qui est le Traître (Tumbleweed - 1953) de Nathan Juran
UNIVERSAL
Avec Audie Murphy, Chill Wills, Roy Roberts, Lori Nelson, Lee Van Cleef, Russell Johnson, Ralph Moody, Eugene Iglesias, Marge Meredith
Scénario : John Meredyth Lucas
Musique : Joseph Gersenshon
Photographie : Russell Metty (Technicolor 1.37)
Un film produit par Ross Hunter pour la Universal
Sortie USA : Décembre 1953
1953. Tumbleweed est à nouveau un véhicule pour la star incontestée du studio Universal dans le domaine du western, Audie Murphy. Jusqu’à cette date, dans le genre, le comédien mène un parcours sacrément agréable à visionner après un démarrage pourtant moyennement concluant dans la peau de Billy The Kid avec The Kid from Texas de Kurt Neumann. Durant les trois années qui séparent les deux films, le comédien a pris de l’assurance et n’est plus aussi tétanisé par la caméra ; il se révèle même ici tout à fait à l’aise et convaincant. Et de son côté, Nathan Juran de ne pas faire mentir l’adage ‘jamais deux sans trois’ ! Après Gunsmoke (Le Tueur du Montana) avec déjà Audie Murphy puis Law and Order (Quand la Poudre Parle) avec Ronald Reagan, Tumbleweed s’avère être à nouveau une très belle réussite de la série B westernienne. Non pas que le cinéaste pourra encore prétendre à cette occasion être considéré comme un très grand spécialiste du genre mais son modeste corpus aura pour l’instant eu le mérite d’être extrêmement sympathique ; il contiendra même plus tard un titre peu connu mais superbement réussi datant de 1959 : Good Day for a Hanging.






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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
C'est tout de même un western très honnête. En revanche, je ne te suis pas sur les séquences d'attaque des indiens. J'ignorais que Ford était derrière la caméra, mais j'ai trouvé ces moments d'action particulièrement réussis. Notamment dans la façon dont ils brisent le cercle, profitant de la percée pour abattre un maximum d'indiens, pour le reformer quelques centaines de mètres plus loin. J'avais trouvé la scène élégante, très lisible, et enthousiasmante.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell