
La Splendeur des Amberson (Orson Welles - 1942)
Moderators: cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Euphémiste
- Posts: 8853
- Joined: 14 Apr 05, 20:28
- Location: Québec
Pas encore vu. Un jour peut-etre... les deux Orson Welles que j'ai vu m'ont mis sur le cul jusqu'a maintenant. 


Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
-
- Le Cary de l'hypoténuse
- Posts: 24812
- Joined: 19 Jan 06, 15:33
- Location: Californie, années 50
Moi j'ai pas vu le grand film (et pourtant j'aime Welles) ; je me suis emmerdé comme rarement, et je serai bien plus sévère que toi si je devais le noter...Julien Léonard wrote:Perso, j'y ai vu un grand film, très bien fait de toute part, resplendissant, du grand Orson Welles quoi... Seul Problème, mais de taille en ce qui me concerne : je m'y suis ennuyé comme rarement. Et pourtant j'adore Joseph Cotten...Miss Nobody wrote:
La splendeur des Amberson
(...)
7,5/10 (ne me lapidez pas, hein?)
Me, I don't talk much... I just cut the hair


-
- heureuse d'être contente
- Posts: 9517
- Joined: 23 Oct 05, 16:37
- Location: Quelque part ailleurs
Pour ma part, je ne m'y suis pas du tout emmerdé (même si au début, c'était pas gagné)... mais je reste très décue, proportionnellement à mes attentes. Mon 7,5/10 aurait pu être un 6 mais... il y a cette mise en scène... superbe... qui vaut quand même le détour.ed wrote:Moi j'ai pas vu le grand film (et pourtant j'aime Welles) ; je me suis emmerdé comme rarement, et je serai bien plus sévère que toi si je devais le noter...julien leonard wrote:
Perso, j'y ai vu un grand film, très bien fait de toute part, resplendissant, du grand Orson Welles quoi... Seul Problème, mais de taille en ce qui me concerne : je m'y suis ennuyé comme rarement. Et pourtant j'adore Joseph Cotten...
-
- Etanche
- Posts: 15193
- Joined: 6 May 06, 12:53
- Location: Xanadu
Un 10/10 pour ma part et un 11/10 si le film n'avait pas été mutilé.ed wrote:Moi j'ai pas vu le grand film (et pourtant j'aime Welles) ; je me suis emmerdé comme rarement, et je serai bien plus sévère que toi si je devais le noter...Julien Léonard wrote:
Perso, j'y ai vu un grand film, très bien fait de toute part, resplendissant, du grand Orson Welles quoi... Seul Problème, mais de taille en ce qui me concerne : je m'y suis ennuyé comme rarement. Et pourtant j'adore Joseph Cotten...

Mother, I miss you

-
- Duke forever
- Posts: 11844
- Joined: 29 Nov 03, 21:18
- Location: Hollywood
-
- fétichiste du collant
- Posts: 4912
- Joined: 10 Jan 05, 17:45
- Location: Lyon
La Splendeur des Amberson (Orson Welles)
Il faut voir ces films pour comprendre pourquoi Orson Welles est irrévocablement un génie. Un être unique. Et Kubrick, Coppola et tant d'autres, de pâles suiveurs comparés à lui.
Cette manière de concevoir une grammaire cinématographique si riche, si évidente, cette façon d'aller au bout du cinéma, de faire corps avec lui.
Cette photographie...
Ces choses qui ne paraissent rien. Et qui changent pourtant à eux seuls le cours du destin. D'une femme (une contrebasse). D'une famille (la mort d'un mari si discret et effacé). D'un monde (une voiture à essence).
Les cadrages exceptionnels.
La vieille tante Fanny qui ne cesse de culpabiliser, alors qu'elle est la plus méritante de toute.
Ce générique parlé. Quasiment unique. Et tellement plus humain, tellement moins clinique que ces défilants !
Et... roh. La seule chose qui m'a chagrinée dans le film, c'est l'introduction du DVD RKO. Le remontage et filmage de scènes par Robert Wise. Snif. Salauds de producteurs sans scrupules !
Il faut voir ces films pour comprendre pourquoi Orson Welles est irrévocablement un génie. Un être unique. Et Kubrick, Coppola et tant d'autres, de pâles suiveurs comparés à lui.
Cette manière de concevoir une grammaire cinématographique si riche, si évidente, cette façon d'aller au bout du cinéma, de faire corps avec lui.
Cette photographie...
Ces choses qui ne paraissent rien. Et qui changent pourtant à eux seuls le cours du destin. D'une femme (une contrebasse). D'une famille (la mort d'un mari si discret et effacé). D'un monde (une voiture à essence).
Les cadrages exceptionnels.
La vieille tante Fanny qui ne cesse de culpabiliser, alors qu'elle est la plus méritante de toute.
Ce générique parlé. Quasiment unique. Et tellement plus humain, tellement moins clinique que ces défilants !
Et... roh. La seule chose qui m'a chagrinée dans le film, c'est l'introduction du DVD RKO. Le remontage et filmage de scènes par Robert Wise. Snif. Salauds de producteurs sans scrupules !


1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
-
- J'suis un rebelle, moi !
- Posts: 1602
- Joined: 18 Jan 07, 11:12
-
- Réalisateur
- Posts: 6202
- Joined: 15 May 06, 13:32
- Location: Bord de la piscine de "Private Property"
Je ne suis pas vraiment un admirateur fervent de Kubrick et Coppola, mais c'est le type même de phrase que j'ai du mal à comprendre. Qu'il y ait eu de grands cinéastes après lui n'enlève rien au génie de Welles. De toute façon les films se suffisent à eux-mêmes, en aucun cas on a besoin de rabaisser des cinéastes pour en mettre un autre sur un piédestal. Je trouve cela dommage car le reste de ton post est intéressant.Alcatel wrote:La Splendeur des Amberson (Orson Welles)
Il faut voir ces films pour comprendre pourquoi Orson Welles est irrévocablement un génie. Un être unique. Et Kubrick, Coppola et tant d'autres, de pâles suiveurs comparés à lui.

-
- Shérif adjoint
- Posts: 90459
- Joined: 12 Apr 03, 22:22
- Location: Contrebandier à Moonfleet
+1. C'est une certaine tendance qui m'a toujours profondément agacé. Taper sur l'un pour réhausser un autre.MAJOR DUNDEE wrote:Je ne suis pas vraiment un admirateur fervent de Kubrick et Coppola, mais c'est le type même de phrase que j'ai du mal à comprendre. Qu'il y ait eu de grands cinéastes après lui n'enlève rien au génie de Welles. De toute façon les films se suffisent à eux-mêmes, en aucun cas on a besoin de rabaisser des cinéastes pour en mettre un autre sur un piédestal. Je trouve cela dommage car le reste de ton post est intéressant.Alcatel wrote:La Splendeur des Amberson (Orson Welles)
Il faut voir ces films pour comprendre pourquoi Orson Welles est irrévocablement un génie. Un être unique. Et Kubrick, Coppola et tant d'autres, de pâles suiveurs comparés à lui.
-
- Décorateur
- Posts: 3728
- Joined: 20 Mar 06, 15:11
- Location: Là
Dans le documentaire Une décennie sous influence, il y a une interview (dans les bonus je crois) de Coppola dans laquelle il reconnaît s'être inspiré de grands cinéastes dans certains de ses films, tout comme il a constaté que de jeunes cinéastes avaient pris modèle sur certaines de ses oeuvres (il citait notamment The Yards) et qu'il en était très heureux, estimant parfaitement naturel ce genre de choses.
-
- fétichiste du collant
- Posts: 4912
- Joined: 10 Jan 05, 17:45
- Location: Lyon
Oui bon j'ai exagéré m'enfin vous êtes pas obligé d'en tenir compte.Jeremy Fox wrote:+1. C'est une certaine tendance qui m'a toujours profondément agacé. Taper sur l'un pour réhausser un autre.MAJOR DUNDEE wrote: Je ne suis pas vraiment un admirateur fervent de Kubrick et Coppola, mais c'est le type même de phrase que j'ai du mal à comprendre. Qu'il y ait eu de grands cinéastes après lui n'enlève rien au génie de Welles. De toute façon les films se suffisent à eux-mêmes, en aucun cas on a besoin de rabaisser des cinéastes pour en mettre un autre sur un piédestal. Je trouve cela dommage car le reste de ton post est intéressant.



1970-2005: un artiste à la recherche de l'équilibre dans sa Force...
-
- n'est pas Flaubert
- Posts: 8451
- Joined: 19 Nov 05, 15:35
-
- Réalisateur
- Posts: 6202
- Joined: 15 May 06, 13:32
- Location: Bord de la piscine de "Private Property"
-
- fétichiste du collant
- Posts: 4912
- Joined: 10 Jan 05, 17:45
- Location: Lyon
-
- Le Cary de l'hypoténuse
- Posts: 24812
- Joined: 19 Jan 06, 15:33
- Location: Californie, années 50
change le titre du film pour (presque) n'importe quel autre Welles, et je serai d'accord...Strum wrote:D'autant que La Splendeur des Ambersons est un film tellement sublime, qu'il n'est nul besoin de parler d'autres cinéastes que Welles pour en chanter les louanges.
décidément, faudra que je lui redonne une chance à ce film, en prévoyant la coke et le café pour me stimuler un peu...
Me, I don't talk much... I just cut the hair

