Philip Marlowe a écrit :Le Ford que j'ai le plus envie de découvrir.
C'est fait.
Et je désespère
Pourtant le prologue m'a complètement emballé, surtout la magnifique scène où Vera Miles va voir la cabane...
Mais après, même si je ne peux nier les qualités évidentes du film, ça ne m'a pas captivé, ou alors à de trop rares reprises. En effet, Ford est grand(quelle science du cadrage!), mais maintenant que j'ai vu pas mal de ses films connus, je pense que dans l'ensemble, son style ne m'intéresse pas. De même que sa vision du monde qui me semble complètement étrangère à la mienne. Son fameux humanisme, son talent poétique etc... me passent complètement au-dessus de la tête, je n'arrive pas à éprouver de l'empathie pour ses personnages. Bref, c'est pas trop pour moi. Pour l'instant que 2 films de lui m'ont vraiment emballé(My Darling Clementine et dans une moindre mesure Les Raisins de la colère). Si bien que je me demande si ça vaut le coup que je poursuive ma découverte de Ford maintenant...ou si je ferais mieux d'attendre le jour où je comprendrai mieux son cinéma.
Philip, tu es peut être la première personne que je lis à ne pas avoir accrocher à Liberty valance
Je trouve pourtant le film assez proche de My darling clementine sur quelques aspects.
Philip Marlowe a écrit :Le Ford que j'ai le plus envie de découvrir.
C'est fait.
Et je désespère
Pourtant le prologue m'a complètement emballé, surtout la magnifique scène où Vera Miles va voir la cabane...
Mais après, même si je ne peux nier les qualités évidentes du film, ça ne m'a pas captivé, ou alors à de trop rares reprises. En effet, Ford est grand(quelle science du cadrage!), mais maintenant que j'ai vu pas mal de ses films connus, je pense que dans l'ensemble, son style ne m'intéresse pas. De même que sa vision du monde qui me semble complètement étrangère à la mienne. Son fameux humanisme, son talent poétique etc... me passent complètement au-dessus de la tête, je n'arrive pas à éprouver de l'empathie pour ses personnages. Bref, c'est pas trop pour moi. Pour l'instant que 2 films de lui m'ont vraiment emballé(My Darling Clementine et dans une moindre mesure Les Raisins de la colère). Si bien que je me demande si ça vaut le coup que je poursuive ma découverte de Ford maintenant...ou si je ferais mieux d'attendre le jour où je comprendrai mieux son cinéma.
Même si j'aime bien ce Ford ( faudrait-il que je revoie ), je pense aussi comme toi sur la partie soulignée. Je n'adhère que moyennement à sa sensibilité malgré une mise en scène impressionnante. Mais je ne desespère pas, j'ai quelques autres films en stock pas encore vu ( et un grand nombre à me procurer ) que je regarderais forcement, ne serait-ce que pour chercher vraiment à comprendre où ca coince. Ce n'est finalement pas le cinéma de Ford que je tente de comprendre mais moi-même ( pour moi la seule analyse véritablement interressante d'une oeuvre qu'elle qu'elle soit )
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Bon, alors ça va. Tu n'auras qu'une légère fessée.
Adorer le Miroir et Roublev a ton âge est déjà la preuve d'une précocité cinéphilique assez stupéfiante, mais j'avais déjà noté tout ça...
"L'art et les systèmes sont contradictoires, et ceux qui adhèrent à des idées préconçues se trompent, car ils sacrifient leur imagination et leur talent." Giuseppe Verdi
J'aime bien ce film de John Ford, mais sans plus. Ce qui me dérange en fait, c'est que je n'arrive pas à trouver James Stewart crédible en jeune juriste idéaliste. Il était trop vieux pour le rôle, en 1962, il avait 54 ans !
I wish I was in Tijuana, eating barbequed Iguana, I'd take requests on the telephone, I'm on a wavelength far from home. I'm on a Mexican Radio, I'm on a Mexican, woaa Radio !
Wall of Voodoo Fan a écrit :J'aime bien ce film de John Ford, mais sans plus. Ce qui me dérange en fait, c'est que je n'arrive pas à trouver James Stewart crédible en jeune juriste idéaliste. Il était trop vieux pour le rôle, en 1962, il avait 54 ans !
J'ai surtout trouvé son jeu très agaçant dans ce registre. On va me dire que c'est le rôle qui veut ça. C'est vrai, mais ça ne change pas le fait que j'ai eu l'impression de le voir pousser ses tics habituels à l'extrême.
Tiens, j'ai plutot aimé sa performance dans ce film moi, mais bon, c'etait le premier western avec James Stewart que je regardais aussi. Pas habitué de le voir dans ce type de role.