L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Mama Grande!
Accessoiriste
Messages : 1590
Inscription : 1 juin 07, 18:33
Localisation : Tokyo

Re:

Message par Mama Grande! »

Philip Marlowe a écrit :
Philip Marlowe a écrit :Le Ford que j'ai le plus envie de découvrir.
C'est fait.
Et je désespère :(

Pourtant le prologue m'a complètement emballé, surtout la magnifique scène où Vera Miles va voir la cabane...
Mais après, même si je ne peux nier les qualités évidentes du film, ça ne m'a pas captivé, ou alors à de trop rares reprises. En effet, Ford est grand(quelle science du cadrage!), mais maintenant que j'ai vu pas mal de ses films connus, je pense que dans l'ensemble, son style ne m'intéresse pas. De même que sa vision du monde qui me semble complètement étrangère à la mienne. Son fameux humanisme, son talent poétique etc... me passent complètement au-dessus de la tête, je n'arrive pas à éprouver de l'empathie pour ses personnages. Bref, c'est pas trop pour moi. Pour l'instant que 2 films de lui m'ont vraiment emballé(My Darling Clementine et dans une moindre mesure Les Raisins de la colère). Si bien que je me demande si ça vaut le coup que je poursuive ma découverte de Ford maintenant...ou si je ferais mieux d'attendre le jour où je comprendrai mieux son cinéma.
Voilà ce que j'en avais donc dit à l'époque :lol:
Après donc 8 ans je lui ai redonné sa chance, et grand bien m'en a pris. Pourtant, quand je relis mon avis d'alors, je me rends compte que ma perception n'a pas tellement changé. Cette fois encore, l'introduction m'a scotché par son rythme solennel et ses détails poétiques (le vent qui souffle sur les ruines de la maison de Tom, qui m'a rappelé Mizoguchi). Cette fois encore, pendant le film, je me suis dit plusieurs fois que, décidément, hormis My Darling Clementine et Les Raisins de la Colère (grâce à Henry Fonda?), j'avais du mal à éprouver de l'empathie pour les personnages de Ford. Mais pourtant, quelque chose a changé dans ma perception. Comme si le film cette fois m'avait recaptivé plus tôt, comme si la grandeur évidente de l'oeuvre rattrapait mon manque de sensibilité. Je me suis régalé des face à face Liberty/Tom, des face à face Ransom/Tom, d'une grande humanité qui nous donne envie de respecter profondément les protagonistes.

Quelques spoilers...

La vision de l'Histoire de Ford aussi m'a plus captivé car cette fois, j'ai ressenti plus d'ambiguité de la part du grand cinéaste. L'Ouest n'est ni un enfer barbare, ni un el dorado. C'est un territoire encore à faire, qui appartient à des hommes comme Tom Doniphom ou Liberty Valance. Ce ne sont finalement que les deux faces d'une même pièce: les deux ne croient qu'au pouvoir par la force des armes. L'un se sert de son pouvoir pour protéger les faibles et l'autre pour semer la terreur, mais cela reste une utilisation arbitraire de la force. La mort de Liberty est une nécessité pour le passage à la modernité. Sa mort par le représentant de l'ordre nouveau est une nécessité symbolique. Si la vie de politicien qui suit est basée sur un mensonge, Ford ne fait pas de Stewart un imposteur: il laisse supposer qu'il a été un bon représentant du peuple, intègre et dévoué. Mieux que ne l'aurait été Tom si le peuple avait su la vérité. Mais ce secret qui unit les deux héros, le monde ancien et le nouveau, est comme une sorte de cadeau, de message pour dire que l'Américain moderne ne doit pas oublier d'où il vient ("that's where my roots are" dit Vera Miles). Que le succès de l'Amérique pour imposer sa démocratie sur tout son territoire n'aurait pas été possible sans ces pionniers peut-être méprisés mais courageux. Que le succès a été possible parce que l'élite intellectuelle de l'Est et les pionniers de l'Ouest ont su former un même peuple.

Dernier détail: on a déjà dit qu'il s'agissait du western par lequel Ford enterrait le genre. Il n'est sûrement pas un hasard qu'au moment où James Stewart commence son récit, il dépoussière une diligence/stagecoach :)
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par Jeremy Fox »

Le distributeur Swashbuckler Films ressort L'Homme qui tua Liberty Valance en salles en ce mois d'août, autant dire qu'il n'y a pas une seule seconde à hésiter !


La news

La critique
wontolla
mon curé chez les forumistes
Messages : 6941
Inscription : 14 mars 10, 14:28
Liste DVD
Localisation : Bruxelles
Contact :

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par wontolla »

Jeremy Fox a écrit :Le distributeur Swashbuckler Films ressort L'Homme qui tua Liberty Valance en salles en ce mois d'août, autant dire qu'il n'y a pas une seule seconde à hésiter !


La news

La critique
Merci. J'avais découvert cela ce matin dans un fil RSS...
Du coup, même si j'ai le DVD,... je viens de commander le Bluray :wink: .
Strum
n'est pas Flaubert
Messages : 8464
Inscription : 19 nov. 05, 15:35
Contact :

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par Strum »

Jeremy Fox a écrit :Le distributeur Swashbuckler Films ressort L'Homme qui tua Liberty Valance en salles en ce mois d'août, autant dire qu'il n'y a pas une seule seconde à hésiter !
Tout à fait ! Un des plus beaux films de l'histoire du cinéma.
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par Federico »

Un de ces films qui font définitivement aimer le cinéma (et quel que soit l'âge auquel on le découvre). :)
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Hitchcock
Electro
Messages : 967
Inscription : 9 déc. 13, 13:34
Localisation : Londres

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par Hitchcock »

Un des films auxquels j'attribue la note maximale de 20/20 (ils ne sont pas légion !), uns de ceux dont la beauté et le message me touchent le plus. C'est également mon western préféré, même si je ne le considère pas à proprement parler comme un western - dans le sens le plus classique du terme, s'entend.
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par Federico »

Il a aussi longtemps été mon western n°1... avant que je ne découvre d'autres diamants fordiens (Wagonmaster, She wore a yellow ribbon, My darling Clementine etc.) et autres p'tits films genre Convoi de femmes. M'enfin ça reste le très très haut du panier et toute personne qui n'a pas la chair de poule dans les dernières séquences (le cactus en fleurs :oops: :oops: :oops: ) est un robot dont a enlevé les batteries.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
kiemavel
Assistant opérateur
Messages : 2231
Inscription : 13 avr. 13, 09:09

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par kiemavel »

Federico a écrit :Il a aussi longtemps été mon western n°1... avant que je ne découvre d'autres diamants fordiens (Wagonmaster, She wore a yellow ribbon, My darling Clementine etc.) et autres p'tits films genre Convoi de femmes. M'enfin ça reste le très très haut du panier et toute personne qui n'a pas la chair de poule dans les dernières séquences (le cactus en fleurs :oops: :oops: :oops: ) est un robot dont a enlevé les batteries.
Ce rapprochement entre les chefs d'oeuvre du vieux (une liste à laquelle j'ajouterais The Searchers) et le sublime Convoi de femmes fait plaisir à voir…Pour le reste, pareil, je placerais Liberty Valance un cran en dessous même si à ce niveau d'excellence, chipoter encore et établir des classements est insensé :mrgreen:
Dernière modification par kiemavel le 6 août 14, 20:30, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par AtCloseRange »

Federico a écrit :Il a aussi longtemps été mon western n°1... avant que je ne découvre d'autres diamants fordiens (Wagonmaster, She wore a yellow ribbon, My darling Clementine etc.) et autres p'tits films genre Convoi de femmes. M'enfin ça reste le très très haut du panier et toute personne qui n'a pas la chair de poule dans les dernières séquences (le cactus en fleurs :oops: :oops: :oops: ) est un robot dont a enlevé les batteries.
C'est toujours d'un emmerdant cette "obligation" de tous penser la même chose comme des moutons...
kiemavel
Assistant opérateur
Messages : 2231
Inscription : 13 avr. 13, 09:09

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par kiemavel »

AtCloseRange a écrit :
Federico a écrit :Il a aussi longtemps été mon western n°1... avant que je ne découvre d'autres diamants fordiens (Wagonmaster, She wore a yellow ribbon, My darling Clementine etc.) et autres p'tits films genre Convoi de femmes. M'enfin ça reste le très très haut du panier et toute personne qui n'a pas la chair de poule dans les dernières séquences (le cactus en fleurs :oops: :oops: :oops: ) est un robot dont a enlevé les batteries.
C'est toujours d'un emmerdant cette "obligation" de tous penser la même chose comme des moutons...
Obligation…penser…moutons…Ce n'est pas de cet ordre là. On est effectivement pas obligé d'aimer ce cinéma là. Lorsque j'ai découvert My Darling Clementine alors que j'avais entre 15 et 18 ans, je me rappelle mettre emmerdé devant ce film (Tapez-pas !) alors il n'y a aucune obligation, il est juste dommage de passer à coté. Dès la seconde vision j'ai été subjugué et bouleversé par ce film dans lequel il y a au moins autant de scènes anthologiques que dans Liberty Valance dont federico citait à juste titre le final. Et puis si, finalement moi aussi je serais plutôt du coté de ceux qui estime que rester sec à ces moments là est inhumain :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par AtCloseRange »

Il ne me viendrait juste jamais à l'esprit de donner des leçons de bon goût cinématographique parce qu'on n'est pas bouleversé par un film que j'adore. On peut juste se passer de ce genre de phrase toute faite.
J'ai dit par ailleurs dans le topic le bien que je pensais du film (au-delà des défauts nets que je lui trouve).
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par Federico »

AtCloseRange a écrit :
Federico a écrit :Il a aussi longtemps été mon western n°1... avant que je ne découvre d'autres diamants fordiens (Wagonmaster, She wore a yellow ribbon, My darling Clementine etc.) et autres p'tits films genre Convoi de femmes. M'enfin ça reste le très très haut du panier et toute personne qui n'a pas la chair de poule dans les dernières séquences (le cactus en fleurs :oops: :oops: :oops: ) est un robot dont a enlevé les batteries.
C'est toujours d'un emmerdant cette "obligation" de tous penser la même chose comme des moutons...
L'emmerdant, c'est de prendre tout au pied de la lettre. Ma phrase enthousiaste n'était évidemment qu'une formule, je ne devrais même pas être "obligé" de le préciser (mais bon, c'est comme pour qu'une histoire drôle le soit, il faut trois personnes). :wink:
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30721
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par tenia »

Je suis donc un robot dont on a enlevé les batteries.

Ca me rappelle quand j'avais dit que je n'avais pas aimé Stagecoach et qu'on m'avait répondu que je devrais me sentir minable de pas savoir l'apprécier. :mrgreen: (blague à part, ça avait duré bien moins longtemps que dans mon souvenir)

En fait, mon problème, c'est que je n'ai pas un grand souvenir de Liberty Valance alors que je ne l'ai pas vu il y a super longtemps (1 an, quelque chose comme ça). J'en ai surtout le souvenir d'un film qui m'avait paru bien long. Bien écrit, oui, mais au rythme non pas lancinant mais étiré, l'impression, en fait, que la durée ne correspond par au potentiel du contenu. En tout cas, ça a eu énormément de mal à me passionner alors que, cinématographiquement, c'est au poil (acteurs, écriture, cadrages). Mais les enjeux m'ont paru (de mémoire, à nouveau) trop faibles pour justifier une durée pareille.
Stagecoach m'avait déjà donné l'impression aussi d'enjeux trop faibles pour me passionner, malgré une durée bien plus faible. Par contre, j'ai trouvé My Darling Clementine absolument formidable, et ce sans réserve. Comme quoi.
Strum
n'est pas Flaubert
Messages : 8464
Inscription : 19 nov. 05, 15:35
Contact :

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par Strum »

tenia a écrit :Je suis donc un robot dont on a enlevé les batteries.

Ca me rappelle quand j'avais dit que je n'avais pas aimé Stagecoach et qu'on m'avait répondu que je devrais me sentir minable de pas savoir l'apprécier. :mrgreen: (blague à part, ça avait duré bien moins longtemps que dans mon souvenir)
Je m'en souviens, cela avait d'ailleurs donné lieu à une bonne discussion. :mrgreen:
En fait, mon problème, c'est que je n'ai pas un grand souvenir de Liberty Valance alors que je ne l'ai pas vu il y a super longtemps (1 an, quelque chose comme ça). J'en ai surtout le souvenir d'un film qui m'avait paru bien long. Bien écrit, oui, mais au rythme non pas lancinant mais étiré, l'impression, en fait, que la durée ne correspond par au potentiel du contenu. En tout cas, ça a eu énormément de mal à me passionner alors que, cinématographiquement, c'est au poil (acteurs, écriture, cadrages). Mais les enjeux m'ont paru (de mémoire, à nouveau) trop faibles pour justifier une durée pareille
Personnellement, je comprends très bien que l'on puisse ne pas aimer Liberty Valance. Et Ford, c'est un goût qui s'acquiert et ne vient pas nécessairement tout de suite. Mais la critique "d'enjeux faibles" m'étonne quand même un peu. Liberty Valance est pour moi un film où il y a au contraire beaucoup d'enjeux divers (que Ford aborde parfois avec le ton faussement nonchalant ou truculent qui le caractérise), un film qui m'a toujours fait beaucoup réfléchir. J'avais essayé de résumer plus haut ces "enjeux" comme suit :
Un film sur l'Histoire et les perdants de l'Histoire ; et j'ai toujours aimé les films sur les perdants, les oubliés, les sacrifiés. Le mythe du western, démythifié par celui-là même, Ford, qui lui a érigé ses plus beaux temples ; car c'est l'architecte qui sait le mieux déconstruire. Un film sur la démocratie et son inhérente ambiguité ; c'est par la force qu'elle est née, ce qui doit rester un secret aux yeux du monde, mais c'est de la force qu'elle doit nous protéger. Aussi, un film sur les non-dits au sein d'un couple entrant dans la vieillesse. Un film sur le temps et la vie, avec ceux qui sont laissés derrière, et ceux qui avancent avec elle en enterrant en chemin quelques souvenirs. Aussi, un film drôle et grotesque ; mais c'est le grotesque du pudique, qui cache sa profondeur, à moins que ce ne soit le grotesque de l'alcoolique (Ford) qui cache sa maladie. Un film où l'élégiaque et la nostalgie le disputent à la lucidité d'un metteur en scène déterminé à regarder en face la réalité. Enfin, une grâce, une sensibilité et une pensée souveraine qui transcendent ces contradictions dont le film rend compte et qui sont celles de la vie. Que demander de plus au cinéma ?...
Et je ne gratte ici que la surface du film. Plus en profondeur, on comprend que Ransom Stoddard est une sorte d'Abraham Lincoln raté. C'est un film où l'on peut apprendre beaucoup sur l'histoire et la psyché américaines.
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford - 1962)

Message par AtCloseRange »

Strum a écrit :
tenia a écrit :Je suis donc un robot dont on a enlevé les batteries.

Ca me rappelle quand j'avais dit que je n'avais pas aimé Stagecoach et qu'on m'avait répondu que je devrais me sentir minable de pas savoir l'apprécier. :mrgreen: (blague à part, ça avait duré bien moins longtemps que dans mon souvenir)
Je m'en souviens, cela avait d'ailleurs donné lieu à une bonne discussion. :mrgreen:
En fait, mon problème, c'est que je n'ai pas un grand souvenir de Liberty Valance alors que je ne l'ai pas vu il y a super longtemps (1 an, quelque chose comme ça). J'en ai surtout le souvenir d'un film qui m'avait paru bien long. Bien écrit, oui, mais au rythme non pas lancinant mais étiré, l'impression, en fait, que la durée ne correspond par au potentiel du contenu. En tout cas, ça a eu énormément de mal à me passionner alors que, cinématographiquement, c'est au poil (acteurs, écriture, cadrages). Mais les enjeux m'ont paru (de mémoire, à nouveau) trop faibles pour justifier une durée pareille
Personnellement, je comprends très bien que l'on puisse ne pas aimer Liberty Valance. Et Ford, c'est un goût qui s'acquiert et ne vient pas nécessairement tout de suite.
punaise, tu y tiens à ça :mrgreen:
Comment expliques-tu alors à quel point la programmation d'un film de Ford (essentiellement les westerns) était l'exemple ultime de film familial dans les années 80 (et sans doute avant aussi)?
Je n'ai jamais vu autant de Ford que lorsque j'étais gosse ou ado.
Je trouve au contraire que leur humour bon enfant (c'est le cas de le dire) en faisait le divertissement idéal à cet âge.
Ce n'est pas le cas de tous les Ford (Liberty Valance n'est pas forcément dans ce cas) mais ça me semble aller à contre-courant de ce que tu dis.
Répondre