Je n'ai jamais été un fan du Poseidon, même s'il est pas mal foutu, mais pour avoir revu il y a peu le premier Airport où il ne se passe pratiquement rien pendant plus d'une heure et qui ressemble plus à un soap de la fin des 60s, j'ai vraiment du mal à dire qu'il a mieux vieilli. Sur ce coup, je préfère largement le bateau à l'envers.Jeremy Fox a écrit :L'aventure du Poséidon (The Poseidon Aventure) : 1972
Pour la même période, je trouve que le premier Airport a bien mieux vieilli.
Ronald Neame (1911-2010)
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
Et non pas vu je me note ça, ça donne envie !Alexandre Angel a écrit :As-tu vu The Golden Salamander (1950), avec Anouk Aimée et Trevor Howard, dont Bertrand Tavernier dit ceci:
"THE GOLDEN SALAMANDER de Ronald Neame avec Trevor Howard et Anouk Aimée [...] se révèle une très jolie surprise. C’est un thriller bien mené, tourné en grande partie en extérieurs réels, en Afrique du Nord où l’on voit un archéologue démasquer de dangereux contrebandiers menés par l’inévitable Herbert Lom. La mise en scène est assez nerveuse et la photo d’Oswald Morris plutôt belle. Dans ses mémoires, Neame qui est fier du film (le premier qu’il produisit) dit qu’il se fâcha avec Freddie Francis qui quitta le tournage pour aller rejoindre Powell. Fut-il remplacé par Morris ? La vraie surprise du film vient d’Anouk Aimée, encore créditée Anouk sur le générique qui est ici vive, mutine, flirteuse, touchante. Ses scènes avec Howard sont excellentes et il se passe quelque chose entre eux. Neame dit d’ailleurs qu’il exploita le fait qu’ils avaient une liaison et que cela rejaillit dans le film". (12 novembre 2012)
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
Très bon film. Par contre, les contrebandiers ne sont pas menés par Herbert Lom ... mais par (attention, je spoile, mais on le sent venir très vite) Walter Rilla. Herbert Lom est le sinistre homme de main du précédent.Alexandre Angel a écrit :As-tu vu The Golden Salamander (1950), avec Anouk Aimée et Trevor Howard, dont Bertrand Tavernier dit ceci:
"THE GOLDEN SALAMANDER de Ronald Neame avec Trevor Howard et Anouk Aimée [...] se révèle une très jolie surprise. C’est un thriller bien mené, tourné en grande partie en extérieurs réels, en Afrique du Nord où l’on voit un archéologue démasquer de dangereux contrebandiers menés par l’inévitable Herbert Lom. La mise en scène est assez nerveuse et la photo d’Oswald Morris plutôt belle. Dans ses mémoires, Neame qui est fier du film (le premier qu’il produisit) dit qu’il se fâcha avec Freddie Francis qui quitta le tournage pour aller rejoindre Powell. Fut-il remplacé par Morris ? La vraie surprise du film vient d’Anouk Aimée, encore créditée Anouk sur le générique qui est ici vive, mutine, flirteuse, touchante. Ses scènes avec Howard sont excellentes et il se passe quelque chose entre eux. Neame dit d’ailleurs qu’il exploita le fait qu’ils avaient une liaison et que cela rejaillit dans le film". (12 novembre 2012)
La mise en scène est effectivement bien nerveuse mais il ne faut pas se fier au titre et au synopsis qu'on pourrait lire : l'archéologue aventurier, la salamandre d'or, etc ... En réalité, pendant plus des 2/3 du film, le personnage interprété par Trevor Howard refuse d'interférer dans les trafics dont il a été le témoin involontaire, en partie pour ne pas nuire à la jeune femme (Anouk) qu'il rencontre en Tunisie dans la petite ville où il devait inventorier un lot important d'antiquités étrusques récupérées par un collectionneur et riche résident du pays. Il y a donc peu d'aventures, un peu plus d'action en cours de route .. et beaucoup plus dans la partie finale. Superbe musique, interprétation impeccable ( et je ne vois pas en quoi l'interprétation d'Anouk Aimée est une surprise) et effectivement superbe photo. Les extérieurs sont assez rares mais superbement mis en valeur et utilisés de manière imaginative (dans la séquence d'ouverture, la découverte - dans l'obscurité et sous une pluie battante - du camion transportant les armes dissimulées sous un chargement de faïences. La découverte d'un cadavre au cours d'une baignade. L'évasion de l'archéologue qui profite de la confusion occasionnée par l'irruption d'un troupeau de chèvres, etc ...). Il existe un DVD anglais
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
Ce qui surprend, c'est de la voir aussi jeune (enfin, pour moi). Et je dis cela après l'avoir vue dans son tout premier rôle en extrait dans les épisodes inédits du Voyage (sauf que je ne souviens plus de quoi il s'agit ).kiemavel a écrit :et je ne vois pas en quoi l'interprétation d'Anouk Aimée est une surprise
En tous cas, elle a l'air adorable.
Eh eh , bien vu!kiemavel a écrit :Et lui, c'est donc le vieux dégueulasse qui sortait avec Anouk (17 ans et quelques) au moment du tournage (je l'ignorais, d'ailleurs). Un scandale de plus
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
Spontanément, j'aurais dit Les amants de Vérone mais évidemment à la suite de ton message, j'en ai déduis que ce n'était pas ça, et c'est effectivement un film de Henri Calef : La maison sous la mer (connais pas). Où tu as vu ces extraits des épisodes inédits du Voyage ?Alexandre Angel a écrit :Ce qui surprend, c'est de la voir aussi jeune (enfin, pour moi). Et je dis cela après l'avoir vue dans son tout premier rôle en extrait dans les épisodes inédits du Voyage (sauf que je ne souviens plus de quoi il s'agit ).kiemavel a écrit :et je ne vois pas en quoi l'interprétation d'Anouk Aimée est une surprise
En tous cas, elle a l'air adorable.
Sinon, Tavernier semblait plutôt surpris de l'avoir vu aussi expressive et il est bien possible finalement qu'elle n'ai pas si souvent joué dans autant de registres. En tout cas, le couple avec le vieux fonctionne effectivement à merveille. Ce sont même peut-être les meilleurs séquences. Autre atout, l'excellent Herbert Lom qui fait -comme souvent- un parfait méchant absolument sinistre. Même Jacques Sernas n'est pas mal (il joue le frère -ou l'ami d'enfance- d'Anouk)
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
Ah voilà merci!kiemavel a écrit :et c'est effectivement un film de Henri Calef : La maison sous la mer (connais pas). Où tu as vu ces extraits des épisodes inédits du Voyage ?
J'ai vu l'extrait du Calef au cours de mon visionnage il y a une semaine des 8 épisodes inédits du Voyage en replay Ciné +.
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
Justin Kwedi nous parle aujourd'hui de Mystère sur la falaise.
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Re: Ronald Neame (1911-2010)
FOREIGN BODY (1986)
Sorti de filmo par la petite porte pour le vénérable Ronald Neame, qui s’essaie ici à la sexy farce à l’anglaise, avec une décennie de retard sur les grands heures de ce sous-genre. Le gus ayant du métier, c’est emballé avec soin et une certaine efficacité. Mieux encore, le script ne manque pas de piquant par moment, donnant dans la satire vacharde de l’anglais moyen et la joyeuse caricature de l’exilé indien... caricature évidemment tout ce qu’il y a de moins politiquement correct aujourd’hui. Plaisir pervers également garanti du côté de l’interprétation, avec 2 brillantes leçons de cabotinage signées Victor Banerjee (j’avoue avoir eu beaucoup de mal à remettre l’acteur de La Route des indes ici) et Warren Mitchell, ce dernier franchement poilant dans le rôle du sage I.Q. Patel. Sinon, pour une raison qui m'échappe totalement, l'action est censée se dérouler en 1975...
Ram Das, jeune indien, arrive à Londres. Il vient au secours d'une jeune femme, victime d'un accident, qui le présente ensuite à la jet-set de la capitale. Sans qu'il puisse se l'expliquer, le nouveau-venu devient l'objet de convoitise de toutes les femmes qu'il rencontre.
Sorti de filmo par la petite porte pour le vénérable Ronald Neame, qui s’essaie ici à la sexy farce à l’anglaise, avec une décennie de retard sur les grands heures de ce sous-genre. Le gus ayant du métier, c’est emballé avec soin et une certaine efficacité. Mieux encore, le script ne manque pas de piquant par moment, donnant dans la satire vacharde de l’anglais moyen et la joyeuse caricature de l’exilé indien... caricature évidemment tout ce qu’il y a de moins politiquement correct aujourd’hui. Plaisir pervers également garanti du côté de l’interprétation, avec 2 brillantes leçons de cabotinage signées Victor Banerjee (j’avoue avoir eu beaucoup de mal à remettre l’acteur de La Route des indes ici) et Warren Mitchell, ce dernier franchement poilant dans le rôle du sage I.Q. Patel. Sinon, pour une raison qui m'échappe totalement, l'action est censée se dérouler en 1975...