Le Western américain : Parcours chronologique I 1930-1949

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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O'Malley
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par O'Malley »

Cathy a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Tu dois confondre alors car Robert Preston et Gary Cooper ne sont pas ennemis dans le film et il n'y a aucune séquence ressemblant à ta description. Peut être dans Unconquered ?
Sauf qu'il n'y a pas Robert Preston dans Unconquered.
Ce serait plutôt alors Preston Foster qui joue le rôle de l'officier de police montée. Bon de toute façon, mes approximations ne font que confirmer une chose: un revisionnage s'impose! :wink:
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Cathy
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Cathy »

O'Malley a écrit :
Cathy a écrit :
Sauf qu'il n'y a pas Robert Preston dans Unconquered.
Ce serait plutôt alors Preston Foster qui joue le rôle de l'officier de police montée. Bon de toute façon, mes approximations ne font que confirmer une chose: un revisionnage s'impose! :wink:
Je me demande si ce n'est pas Union Pacific, même s'il n'y a pas Gary Cooper mais Joel McCrea, il y a Robert Preston, et ils passent leurs temps à "se poursuivre", "se retrouver" et à jouer au chat et à la souris jusqu'à la fin.
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Jeremy Fox
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Arizona

Message par Jeremy Fox »

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Arizona (1940) de Wesley Ruggles
COLUMBIA



Sortie USA : 25 décembre 1940


Alors que la Columbia était restée jusque là en marge du genre, n’ayant produit que quelques films de série sans importance, elle sort en cette fin d’année 1940 son premier western de prestige avec gros budget à la clé. On pourrait à juste titre se demander pourquoi il reste encore si méconnu de par nos contrées et quelle est la raison pour laquelle il n’a quasiment jamais été cité dans quelque anthologie que ce soit ; ça paraitrait logique au vu de son intrigue assez conventionnelle et de sa mise en scène qui ne propose que peu d’éléments susceptibles de nous faire sauter au plafond mais c’est loin d’être le premier film dans ce cas ; pourtant Arizona aurait assurément mérité qu’on s’y attarde un peu, se démarquant des autres westerns de l'époque sur un point. En effet, ceux qui n’étaient pas trop client du côté propre des westerns de ce début de décennie allaient enfin avoir de quoi se mettre sous la dent. Car même s’il ne s’avère pas mémorable, Arizona tranche avec tout ce que nous avions pu voir ces deux dernières années niveau réalisme, Wesley Ruggles ayant porté une très grande attention à l’authenticité ; peu de westerns avaient jusqu’à présent mis un accent aussi fort sur moult détails qu’ils soient vestimentaires, physiques, décoratifs ou autres. On y trouve donc un aspect documentaire qui n’est pas négligeable et qui est pour beaucoup dans le fait de suivre le film sans aucun ennui. Ses cinq premières minutes nous faisant traverser la ville façon caméra subjective comme si nous la découvrions en même temps que les pionniers, ne manquent pas d’allure. Rarement nous n’avions pu voir des pionniers aussi sales, leurs chariots aussi dégingandés, les rues aussi poussiéreuses ; rarement un cinéaste s’était autant attardé sur les visages des figurants (un peu à la manière de ce que fera Sam Peckinpah plus de 20 ans plus tard), sur les scènes de rue ; rarement les personnages principaux d’un western (William Holden et Jean Arthur quand même) n’auront été aussi peu glamour (mal rasés, crasseux…) ; rarement les habitations et les objets (armes, meubles, outils) ne nous avaient parus aussi véridiques. Il faut dire que le décor de la ville a été construit en cours de tournage et que quasiment aucun extérieur n’a été tourné en studio, ce qui donne encore plus de naturalisme à Arizona qui conte l’expansion de Tucson à travers le parcours de la première femme blanche américaine venue s'installer dans cette ville.




Peter Muncie (William Holden) conduit une caravane de 45 chariots en route vers la Californie. Il fait une halte (dont il ne sait pas si elle sera temporaire ou définitive) dans une ville qui commence seulement à sortir de terre du nom de Tucson. Il fait la connaissance de Phoebe Titus (Jean Arthur), "the only American woman in the Arizona territory”, qui gagne sa vie en vendant ses tartes et ses tourtes mais qui a déjà dans l’idée de se lancer dans le transport de marchandises. Ils tombent amoureux l’un de l’autre ; Phoebe compte sur lui pour lui fournir de l’aide dans son entreprise mais celui-ci préfère aller voir la Californie avant d’entreprendre ce travail. Elle se retrouve seule à devoir lutter contre deux féroces concurrents qui font tout pour la faire échouer jusqu’à aller passer un traité avec les Indiens qui devront n’attaquer que ses chargements et laisser les leurs tranquilles, l’inquiétant Jefferson Carteret (Warren William) et le fourbe Lazarus Ward (Porter Hall); la vie à Tucson devient d’autant plus dangereuse que la Guerre de Sécession vient d’être déclarée et que l’armée stationnée à la périphérie doit partir se battre…




Outre une passionnante description documentaire de la vie quotidienne de l’époque (on peut croiser dans les rues grouillantes de la ville champignon un barbier attirant sa clientèle par un air de banjo, des enfants se baignant en pleine rue, un juge statuant en extérieur avec face à lui uniquement l’accusé qu’il vient de rencontrer…) et de la construction presque en direct d’une ville au milieu du désert (décor qui deviendra Old Tucson et qui sera réutilisé par la suite à maintes reprises), nous trouvons aussi d’intéressantes notations historiques. Par exemple, alors que les soldats ont été rappelés pour aller participer à la Guerre de Sécession, on leur donne l’ordre en partant de brûler le fort et toutes les vivres qu’il contient afin qu’elles ne tombent pas entre les mains des rebelles. Les habitants qui en auraient eu bien besoin, outrés et déçus, se sentant abandonné, ressentant cette ‘fuite’ comme une sorte de désertion d’autant que l’armée les laisse ainsi également sans défense face aux Apaches belliqueux de la région, ont décidé sur un coup de tête de se tourner vers la Confédération. Cependant, dès le retour des Tuniques Bleues, ils ne réfléchiront pas longtemps avant de décider de retourner leur veste et se retrouver ainsi heureux et rassuré, de nouveau ‘sous protectorat’.



Bref, nous trouvons dans le film de Wesley Ruggles (qui avait réalisé 10 ans auparavant le très bon Cimarron) pas mal d’éléments originaux pour l’époque susceptibles d’intéresser le westernophile le plus aguerri. Nous assistons aussi aux débuts prometteurs de William Holden et à une interprétation bien rôdée, quoique manquant un peu de fantaisie, de Jean Arthur dans un rôle dans la droite lignée de sa Calamity Jane de The Plainsman de Cecil B. DeMille et de son personnage dans Seuls les Anges ont des Ailes d’Howard Hawks, à savoir une femme de tête qui n’a pas froid aux yeux, seule au sein d’un milieu à très forte proportion masculine, sachant aussi bien manier le revolver que le rouleau à pâtisserie ; quant aux seconds rôles, ce sont eux qui nous apportent le plus de plaisir, que ce soit Edgar Buchanan en juge éméché, Paul Harvey en associé d’une grande gentillesse, Porter Hall qui joue le directeur de la société de transports concurrente et surtout Warren William, homme de l’ombre manipulant son petit monde espérant secrètement un jour devenir le despote de la ville.




Dommage que le film soit un poil trop long et bien trop bavard. En deux heures de temps, les amateurs d’action seront obligatoirement frustrés, n’ayant eu droit qu’à deux attaques indiennes assez efficacement filmées ; même le duel final entre William Holden et Warren William, qui promettait d’être le climax du film, se déroule en hors champ. Malgré une mise en scène manquant singulièrement de personnalité et un scénario de Claude Binyon bien trop conventionnel, le ressenti d’ensemble est pourtant positif d’autant que le film n’ayant pas la réputation d’un classique, l’agréable surprise fut néanmoins de la partie l’intrigue et la romance se suivant avec intérêt si ce n’est avec passion. Les amateurs de films épiques et mouvementés devront pourtant se tourner vers d’autres titres.
Julien Léonard
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Julien Léonard »

Je suis souvent passé devant le DVD, mais la jaquette ne me disait rien du tout... J'ai peut-être eu tort. Beau travail Jeremy, once again ! :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Jeremy Fox »

Julien Léonard a écrit : J'ai peut-être eu tort...
... ou pas :mrgreen: Car si tu trouves les films de DeMille bavard, on peut en dire autant de celui-ci dont la mise en scène est de plus bien moins chatoyante. Alors il est vrai que le côté 'réalisme' est un atout mais je ne sais pas si je le conseillerais dans un premier temps. :wink:
Julien Léonard
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Julien Léonard a écrit : J'ai peut-être eu tort...
... ou pas :mrgreen: Car si tu trouves les films de DeMille bavard, on peut en dire autant de celui-ci dont la mise en scène est de plus bien moins chatoyante. Alors il est vrai que le côté 'réalisme' est un atout mais je ne sais pas si je le conseillerais dans un premier temps. :wink:
Les films bavards ne me dérangent pas, au contraire, j'en compte parmi mes films préférés, y compris des westerns. C'est surtout que je n'aime pas le style de De Mille, très ampoulé, trop peut-être... Pour ce western là, j'avoue que je me laisserais bien tenter quand même. Je suis loin d'en avoir vu autant que toi, mais j'en ai maintenant plus de 150 en DVD, du coup il faut bien que je prenne quelques risques de temps à autres. :wink:
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Jeremy Fox
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Jeremy Fox »

Pour le prochain, prépare toi à confronter nos avis ; jamais revu à partir de la belle copie Warner :wink:
Ensuite, petit récap de l'année 1940 avant d'entamer la suivante
Julien Léonard
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :Pour le prochain, prépare toi à confronter nos avis ; jamais revu à partir de la belle copie Warner :wink:
Ensuite, petit récap de l'année 1940 avant d'entamer la suivante
On verra. :mrgreen: Ma chronique est d'ailleurs terminée, y'a plus qu'à attendre la bonne date pour le site.

Concernant le DVD Warner, c'est pour le moment celui qu'il faut posséder. Copie vraiment belle, même si ce n'est pas le meilleur DVD Warner non plus. Un western très intéressant pour un sujet difficile et finement traité, avec de bien belles idées thématiques et plastiques (Michael Curtiz oblige). :)
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Commissaire Juve
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Message par Commissaire Juve »

Hollywood et les indiens... en ce moment, sur ARTE !

Très intéressant. Donc : les indiens sont devenus des coyotes à zigouiller à la winchester à partir des années 1930 ! Ah ben, c'est du propre. :x - - - :mrgreen:

J'adore les extraits de film où on les faisait parler en passant la bande son anglaise "à l'envers" ! :uhuh: Et les films où les Navajos modifiaient les dialogues qu'on leur filait (ça leur permettait de traiter les comédiens US de "serpents qui rampent dans leur merde !") :lol: :lol: :lol:
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Jeremy Fox
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Jeremy Fox »

Commissaire Juve a écrit :Hollywood et les indiens... en ce moment, sur ARTE !

Très intéressant. Donc : les indiens sont devenus des coyotes à zigouiller à la winchester à partir des années 1930 ! Ah ben, c'est du propre. :x - - - :mrgreen:

J'adore les extraits de film où on les faisait parler en passant la bande son anglaise "à l'envers" ! :uhuh:
Apparemment le documentaire a été réalisé par un Indien de la tribu des Cree. Je suis en train de l'enregistrer d'ailleurs.

Sinon, en cette fin des années 40 (La piste de Santa Fe, que je viens juste de finir, est sorti le 28 décembre), une chose est sûre selon moi : Michael Curtiz était le plus grand réalisateur de scènes d'action de l'époque ; ses trois westerns avec Errol Flynn sont là pour le prouver : l'alchimie qui s'opère entre la vigueur des mouvements de caméra, la perfection du montage et la flamboyance stridente des compositions de Max Steiner aboutit à de très grands moments de cinéma. Mon avis complet d'ici un ou 2 jours :wink:
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Commissaire Juve a écrit :Hollywood et les indiens... en ce moment, sur ARTE !

Très intéressant. Donc : les indiens sont devenus des coyotes à zigouiller à la winchester à partir des années 1930 ! Ah ben, c'est du propre. :x - - - :mrgreen:

J'adore les extraits de film où on les faisait parler en passant la bande son anglaise "à l'envers" ! :uhuh:
Apparemment le documentaire a été réalisé par un Indien de la tribu des Cree. Je suis en train de l'enregistrer d'ailleurs.

Sinon, en cette fin des années 40 (La piste de Santa Fe, que je viens juste de finir, est sorti le 28 décembre), une chose est sûre selon moi : Michael Curtiz était le plus grand réalisateur de scènes d'action de l'époque ; ses trois westerns avec Errol Flynn sont là pour le prouver : l'alchimie qui s'opère entre la vigueur des mouvements de caméra, la perfection du montage et la flamboyance stridente des compositions de Max Steiner aboutit à de très grands moments de cinéma. Mon avis complet d'ici un ou 2 jours :wink:
Je suis totalement d'accord avec toi ! Les séquences d'action de La piste de Santa Fe sont dévastatrices... J'ai hâte de te lire ! :D
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Commissaire Juve »

Commissaire Juve a écrit :Hollywood et les indiens... en ce moment, sur ARTE !

Très intéressant. Donc : les indiens sont devenus des coyotes à zigouiller à la winchester à partir des années 1930 ! Ah ben, c'est du propre. :x - - - :mrgreen:

J'adore les extraits de film où on les faisait parler en passant la bande son anglaise "à l'envers" ! :uhuh: Et les films où les Navajos modifiaient les dialogues qu'on leur filait (ça leur permettait de traiter les comédiens US de "serpents qui rampent dans leur merde !") :lol: :lol: :lol:
Dernière remarque... La prof qui montre à ses élèves la scène du massacre de Wounded Knee dans Little big man... La vache ! Tu fais un truc équivalent en France, tu te retrouves avec une meute de parents d'élèves sur le dos et une garde à vue. :?

Quand je pense qu'il se trouve aujourd'hui des abrutis pour vouloir faire interdir "Tintin au Congo"... vous verrez, quand on aura 80 piges (si on y arrive), les Westerns de notre enfance seront peut-être interdits. On peut même imaginer que les censeurs iront jusqu'à détruire les copies. :?
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par hansolo »

Commissaire Juve a écrit : Quand je pense qu'il se trouve aujourd'hui des abrutis pour vouloir faire interdir "Tintin au Congo"... vous verrez, quand on aura 80 piges (si on y arrive), les Westerns de notre enfance seront peut-être interdits.
Ca n'arrivera pas ... tant que "La Naissance d'une Nation" sera en vente libre!

HS : Pour Tintin au Congo, ceux qui veulent l'interdire feraient mieux de le relire et en particulier l'edition initiale! Ils y découvrirait que sur cette édition originale Tintin faisait une lecon aux jeunes Congolais sur "Votre patrie, la Belgique".
Tintin est un miroir de l'epoque de sa création, avec ses préjugés, mais n'est certainement pas l'apologie de la colonisation que certains veulent y voir! Il peut très judicieusement être utilisé comme outil pédagogique!
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Dernière modification par hansolo le 31 mai 10, 12:33, modifié 1 fois.
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Sybille »

J'ai zappé brièvement sur le documentaire Hollywood et les indiens, mais pas assez pour juger, ça m'a vite ennuyé ((+ hier soir la réception n'arrêtait pas de se couper chez moi).

Cependant, je suis tombé sur le moment dont parle Commissaire Juve, celui où les élèves regardent le film Little big man. J'ai trouvé ça assez choquant, ironique aussi quand je pense à tous les codes et restrictions d'âge en tout genre qu'on trouve sur les dvds américains par exemple.

(Sinon, bien d'accord pour le ridicule à propos de Tintin).
Chip
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Re: Le Western Américain : Parcours chronologique

Message par Chip »

Signalons un fait assez rare dans le western et le cinéma US en général, l'actrice (Jean Arthur ) de ARIZONA a 18 ans de plus que son partenaire ( Holden) ce qui n'est pas frappant quand on visionne le film.
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