Josef Von Sternberg (1894-1969)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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The Eye Of Doom
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Message par The Eye Of Doom »

Ben Castellano a écrit :... Si pleins d'autres films du réal sont de ce niveau je crois que je vais me régaler! :D
Comme pour moi l'oeuvre de Sternberg constitue le sommet de l'art cinématographique, je ne peux que t'inviter chaudement à decouvrir tous ses autres films, voir mon post 1ere page sur les films avec Marlene.
Silenttimo a écrit : Bonjour à tous,

je suis nouveau sur ce forum... mais je dois dire que mes premières amours cinéphiliques furent Marlè,e Dietrich et Humphrey Bogart (avant la découverte du cinéma muet...).
Tout d'abord Bienvenue ! :D Si en plus tu est amateur de cinéma muet... :D :D
bruce randylan a écrit :J'ai vraiment du mal avec Sternberg ...
Coeurs Brisés m'a à peine plus convaincu mais de peu....

On se consolera avec la dernière scène ( muette ) pour le coup sublime avec des images plus que jamais magnifiques. C'est maigre celà dit.
Cher bruce randylan, à la lecture de tes commentaires sur les films Sternberg/Marlene, je pense que les films muets de Sternberg vont probablement beaucoup plus t'interesser.

En effet, il ne faut pas oublier que la rencontre avec Marlene va orienter Sternberg vers une oeuvre de plus en plus baroque. On voit bien la progression :

L'ange Bleu : film de transition fortement 'allemand" en raison de son contexte ( film concu pour le grand retour de Jamming en Allemagne)

Morocco : à proprement parlé le 1er film de la collaboration Sternberg/Marlene, où les enjeux artistiques futurs commencent à transparaitre mais dans un contexte classique pour Sternberg du détournement de film de genre (ici melodrame aux colonies avec legionnaire)

X27 : on commence à s'amuser...

La pause "An américan Tragedy" : Sternberg refait un film tel que ceux qu'il réalisait avant l'Ange Bleu (en moins réussi malheureusement... trés interessant toutefois).

Puis Shanghai Express , Blonde Venus : De plus en plus baroque et expérimental ...
jusqu'à l'apotheose "L'imperatrice rouge' et l'auto-parodie de film Sternberg/Marlene 'La femme et le pantin' (ce qui prouve en passant le niveau d'humour de Sternberg).

Les films pre-Marlene sont de sensibilité différente et pour moi supérieurs car plus 'réalistes' (enfin façon de parler... quand on voit les scénarios), tout aussi stupéfiants en terme de mise en scène, lumière, mouvement, invention plastique, ... avec des personnages certes archétypaux mais plus subtils que ceux des films avec Marlene. Plus riches thématiquement et psychologiquement, ils sont souvent bouleversants.

Ci-dessous, ce que j’en disait dans un post du topic « Le cinéma muet et vous… ».
Le seul problème c’est qu’ils passent une fois tous les dix ans à la cinémathèque. :evil: :evil: et qu'on risque d'attendre longtemps des Dvds
The Eye Of Doom a écrit : Sternberg n’a pas attendu de découvrir Marlene pour devenir un cineaste de génie.
De son premier film « Salvation hunters », on trouve une mise en scène exceptionnelle (les scènes de la grue qui charrie sans fin la boue du port où les personnages traînent leurs désespérance et leur misère sur la moitié du film. la scène où la jeune femme se prépare à se prostituer en utilisant une allumette grillée pour se maquiller les yeux, …)

« Underworld » est considéré comme le premier film de gangsters. Scénarisé par Ben Hecht, on y retrouve les deux acteurs fétiches de Sternberg a cette époque : Georges Bancroft et Evelyn Brent (« prototype » de ce que sera Marlene quelques années plus tard ). Magnifique scène de fête avec forêts de serpentins (que Sternberg reprendra dans X27 et La femme et le pantin) et à la fin une scène d’assaut par les flics de l’appartement où sont réfugiés les «heros » particulièrement étonnante. Comme toujours chez Sternberg , une grande subtilité dans les scènes intimistes et dans le développement de l’intrigue.

« Last command » : que dire ? Une vision d’une violence stupéfiante du petit monde des figurants d’hollywood. Une intrigue extravagante : un ancien révolutionnaire russe, devenu cinéaste renommé à Hollywood, embauche l’ex commandant en chef du tsar, devenu figurant, pour jouer son propre role dans un film sur la revolution d’octobre. Les deux hommes se sont connus avant la révolution, ils se sont combattus et ont aimé la même femme.
Tout est génial : les scènes de préparation des figurants, les visions de la Russie en déroute, la longue scène du train et de la tentative de lynchage du général (E. Jamming), le sacrifice de la femme, le jeux des flashs backs, …

Enfin, last but not least, « Dock of New York » , peut etre le film le plus beau de Sternberg. Un machiniste d’un bateau au long cours fait escale pour une nuit à terre. Il finit dans un bouge où, afin de pouvoir coucher avec elle, il épouse une jeune femme. Au matin il la laisse tomber mais finalement reviendra à terre pour la sauver d’une accusation de vol.
La encore, tout est fabuleux : la brume portuaire, les scènes de fete, la scène du mariage, le parallèle entre l’histoire du machiniste et celle de son chef d’équipe qui lui aussi s’est marié dans les mêmes conditions mais à abandonner sa femme après une seul nuit, les scènes dans la chaufferie du bateau, … Un film d’une intensité et d’une subtilité rare. Une photographie magnifique (comme les autres films d'ailleurs).
someone1600
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Message par someone1600 »

Personnelement j'ai vu 3 films de ce duo

Morocco (1930)

Premier film du tandem : Dietrich - Von Sternberg que je découvre, j'ai bien aimé. Ca se laisse regarder avec plaisir, j'ai eu bien du mal a reconnaitre Gary Cooper dans ce jeunot par contre... lol.

Note : 8 / 10

Blonde Venus (1932)

Autre du tandem Dietrich - Von Sternberg. J'ai bien aimé celui-ci aussi. Mais Dietrich chante-elle dans toutes les langues dites donc...

Note : 8.5 / 10

The Devil Is a Woman (1935)

Et j'enchaine avec un troisieme du tandem. Et bien, j'ai particulierement adoré celui-ci. Role plutot... chiant tout de meme pour Dietrich qui passe pour une ..... (évitons le mot. ).

Note : 9 / 10
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AlexRow
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Message par AlexRow »

Dishonored / Agent x-27 (Josef Von Sternberg, 1931).
Un film d'espionnage très iconique, qui pose les situations types du genre avec un sens de la photographie remarquable mais qui semble trop hésiter entre le silent et le talkie. Mis à part Marlene, absolument exquise, et le chat, fabuleux, les acteurs laissent souvent à désirer. La débauche "histrionique" fait mauvais ménage avec le rythme un peu poussif que ne rehaussent pas vraiment les saynètes caricaturales (l'ivresse est décidément l'un des états les plus difficiles à interpréter). Il n'en reste pas moins que la fin est poignante et que l'esthétique paillettes/lamé a eu une influence considérable... sur le glam rock.

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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

AlexRow a écrit :Dishonored / Agent x-27 (Josef Von Sternberg, 1931).
Un film d'espionnage très iconique, qui pose les situations types du genre avec un sens de la photographie remarquable mais qui semble trop hésiter entre le silent et le talkie. Mis à part Marlene, absolument exquise, et le chat, fabuleux, les acteurs laissent souvent à désirer. La débauche "histrionique" fait mauvais ménage avec le rythme un peu poussif que ne rehaussent pas vraiment les saynètes caricaturales (l'ivresse est décidément l'un des états les plus difficiles à interpréter). Il n'en reste pas moins que le fin est poignante et que l'esthétique paillettes/lamé a eu une influence considérable... sur le glam rock.
Plus que cela elle est sublime !
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Cathy
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Message par Cathy »

L'impératrice rouge

Je n'avais jamais vu ce film que pourtant je possède depuis des années, et j'ai bien eu tort. De la collaboration Von Sternberg/Dietrich, je n'avais vu que l'ange bleu, il y a longtemps, à l'époque j'avais beaucoup aimé, mais depuis j'ai du mal avec.

Mairs revenons à cette impératrice. Quel chef d'oeuvre, quelle superbe mise en scène, quel traitement de l'image. Certes nous sommes dans une reconstitution baroque de la Russie des Tsars avec une musique décalée Mendelssohn, Tchaïkovsky (qui me fait penser que Sofia Coppola n'a rien inventé avec Marie-Antoinette), mais comment ne pas craquer devant tant de beautés visuelles, et l'audace de certains plans, Marlène et sa robe transparente, les scènes de séduction très évocatrices, les décors grandioses avec ces icones gigantesques.

Evidemment il y a un côté film muet fort présent dans les cartons réguliers, le jeu de Pierre, tsar complètement taré, certains plans de Marlène Dietrich, mais franchement cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi plastiquement beau, aussi génialement mis en scène. Je sais quelle scène retenir tant chaque plan fourmille de détails. Il y a une modernité de la mise en scène absolue, comme le mariage et cette union en gros plan des mains, la chute du médaillon, la vision de Marlène à travers cette gaze noire, les violences suggerées, etc.

De plus le DVD est particulièrement bien restauré et le noir et blanc éclatant. Sans doute suis-je trop superlative, mais cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiasmée par un film. Tout cela donne enve de découvrir d'une part les autres collaborations Dietrich/Sternberg, mais aussi l'histoire de la véritable Catherine II.
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Message par Cathy »

The Blonde Venus

Après The Red Empress que j'ai litteralement adoré, j'ai regardé Blonde Venus, film que je n'avais également jamais vu. Si le premier surprenait par son côté baroque et son emphase visuelle, ce n'est pas le cas de Blonde Venus qui surprend surtout par le côté très linéaire de l'histoire et par ce magnifique portrait de femme servi à merveille par Marlène Dietrich, Vénus dans l'eau au début du film (plan qui évoque d'ailleurs le début du Songe d'une nuit dété de Dieterle), Femme d'intérieur, Vedette glamour ou femme déchue, tout y est, magnifiquement filmé. Cary Grant ne sert que prétexte à cette histoire avec un grand second rôle. Certes le plaisir esthétique n'est pas le même que dans l'impératrice, on se passionne pour l'histoire de cette femme. Bref encore une fois une superbe collaboration Dietrich, Von Sternberg.
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Message par Cathy »

Suite de ma découverte des Von Sternberg/Dietrich avec Agent X-27

Agent X 27

Je dirai pour l'instant que ce film est le moins bon des trois que j'ai vus, histoire un peu obscure comme toute histoire d'espionnage qui se respecte et personnage de Victor Mc Laglen, particulièrement peu sympathique, contrairement au truculent compagnon de John Wayne qu'il campera plus tard. Certes une fois encore Marlène Dietrich nous montre encore mille facettes de femme fatale. Les deux plus belles scènes sont intrinsèquement celle du bal masqué et celle de la retrouvaille des deux héros, filmés dans une obscurité éclairicie uniquement par les lumières anti-avions. Quel superbe plan aussi où Marlène Dietrich écoute et regarde Victor Mac Laglen avec son chat.
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Message par Eusebio Cafarelli »

Cathy a écrit :L'impératrice rouge

Je n'avais jamais vu ce film que pourtant je possède depuis des années, et j'ai bien eu tort. De la collaboration Von Sternberg/Dietrich, je n'avais vu que l'ange bleu, il y a longtemps, à l'époque j'avais beaucoup aimé, mais depuis j'ai du mal avec.

Mairs revenons à cette impératrice. Quel chef d'oeuvre, quelle superbe mise en scène, quel traitement de l'image. Certes nous sommes dans une reconstitution baroque de la Russie des Tsars avec une musique décalée Mendelssohn, Tchaïkovsky (qui me fait penser que Sofia Coppola n'a rien inventé avec Marie-Antoinette), mais comment ne pas craquer devant tant de beautés visuelles, et l'audace de certains plans, Marlène et sa robe transparente, les scènes de séduction très évocatrices, les décors grandioses avec ces icones gigantesques.

Evidemment il y a un côté film muet fort présent dans les cartons réguliers, le jeu de Pierre, tsar complètement taré, certains plans de Marlène Dietrich, mais franchement cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi plastiquement beau, aussi génialement mis en scène. Je sais quelle scène retenir tant chaque plan fourmille de détails. Il y a une modernité de la mise en scène absolue, comme le mariage et cette union en gros plan des mains, la chute du médaillon, la vision de Marlène à travers cette gaze noire, les violences suggerées, etc.

De plus le DVD est particulièrement bien restauré et le noir et blanc éclatant. Sans doute suis-je trop superlative, mais cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiasmée par un film. Tout cela donne enve de découvrir d'une part les autres collaborations Dietrich/Sternberg, mais aussi l'histoire de la véritable Catherine II.
Je souscris totalement. Ma découverte de la rentrée. Le début de Marie-Antoinette ressemble beaucoup au début de L'Impératrice rouge, c'est frappant.
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Cathy
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Message par Cathy »

Devil is a Woman ou la Femme et le pantin

Je continue donc ma découverte de la collaboration Von Sternberg/Dietrich avec ce dernier opus commun qu'est la Femme et le pantin.
Ce film évoque quelque part leur chef d'oeuvre à savoir The Scarlet Empress réalisé un an avant. On y retrouve l'audace cinématographique et surtout l'audace artistique, la reconstitution du carnaval et ces masques étranges, les tenues toutes aussi réussies de Marlène Dietrich, la beauté des cadrages et leur originalité. Naturellement ce n'est pas le baroque de l'impératrice, mais c'est quand même un superbe film. Marlène Dietrich est impériale en garce à visage d'ange. Lionel Atwill est totalement juste en homme manipulé à l'extrême, et il est surprenant de trouver Edward Everett Horton en rôle sérieux, lui plus habitué aux comiques de second plan dans nombre de comédies musicales.
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cinephage
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Message par cinephage »

Agent X-27, de Joseph von Sternberg (1931)

Dans ce film, la première chose qui frappe, dès le début, c'est la cinégénie de Marlène Dietrich. Elle est vraiment soufflante, l'air de rien, énonçant ses répliques spirituelles et fatalistes avec un charme conscient et assumé.

Alors certes, Sternberg est derrière la caméra, contribuant à sa façon, par des "voiles" masquant l'actrice et accentuant la force des plans qui nous la mettent en avant (la pièce de résistance étant un bal masqué, où, derrière des serpentins de tous sens, l'héroïne masquée progresse dans son affaire d'espionnage). De forts beaux plans jouant sur les ombres sont également appréciables.
Victor Mc Laglen est un acteur à la présence incontournable, et s'il m'est difficile de le voir en faisant abstraction de ses sergents fordiens qui aiment tant le whisky, force est d'admettre qu'il une classe folle en officier russe, et qu'on comprend qu'il plaise à l'agent X-27.

Quoi qu'il en soit, le fatalisme affiché par la belle, les liens qui s'établissent entre elle et ses partenaires en quelques plans qui en disent bien plus que tout dialogue, la forme pessimiste et romantique du récit, tout contribue à faire de ce film une formidable réussite, bien au delà d'un simple écrin pour Marlène Dietrich. 8,5/10
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Message par MJ »

Je me demande sincèrement si Sternberg n'a pas été le meilleur cinéaste pour filmer les femmes.
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

C'est déjà un maître du cinéma et rien que ce statut suffit pour en accorder de l'importance !

Mais il fut un grand "filmeur" de femmes, comme l'ont été George Cukor, Mankiewicz, Bergman, etc...
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cinephage
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Message par cinephage »

Pour en revenir à Sternberg, il s'agit moins d'un portrait de femme, le personnage féminin du film étant, certes sympathique et attachant, mais sans plus, que de sa façon de tirer parti par la mise en scène, découpage, éclairage et direction d'acteurs, de la cinégénie de Marlène Dietrich.

Disons que, d'une certaine façon, sa mise en scène est comme un "supplément cosmétique", qui embellit et rend plus marquants qu'ailleurs les traits de l'actrice allemande. Elle y gagne un surcroit de présence à l'image, hautement appréciable pour le spectateur.
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

cinephage a écrit :Disons que, d'une certaine façon, sa mise en scène est comme un "supplément cosmétique", qui embellit et rend plus marquants qu'ailleurs les traits de l'actrice allemande.
Surtout marquants dans Shanghai Express, où la photogénie de l'actrice est poussée à un point de non-retour.
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Message par cinephage »

Kevin95 a écrit : Surtout marquants dans Shanghai Express, où la photogénie de l'actrice est poussée à un point de non-retour.
Celui-là est dans la liste des films que je vais prochainement visionner (mais j'avais lu que Blonde Venus était celui où les choses avaient été poussées le plus loin...).
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