En fait, je ne suis pas étonné car depuis toujours, je me suis dit que Spielberg allait finir par faire un western. J'attends toujours mais c'est pour moi une évidence.
C'est un cinéaste de la liberté (sous toutes ses formes), des grands espaces, de l'imaginaire rassembleur et de l'exploration des mythes. Sans oublier un goût pour l'Histoire et une vision mélancolique de l'Amérique qui imprègne la majorité de ses films.
Juste pour faire le rabat-joie de service, je dirais que ce 1er article est trés moyen, de grandes phrases compliquées pour dire des choses relativement simples (mais ça c'est "Positif" en général) et une deuxième partie sur Spielberg qui n'a rien à voir, comme disaient mes profs de français pour mes rédactions (pas toutes heureusement ) : Hors sujet, zéro pointé!
Mais je vous rassure, les autres sujets m'ont l'air excellent, et j'ai hate de les découvrir ce week-end sur les bords le l'océan pendant quatres jours de repos intensif...
Bof, je n'ai pas vraiment goûté l'essau Gestes d'Anthony Mann non plus. Propos intellectualisants et hermétiques sur la pose chez un cinéaste qui ne s'y prête pas je trouve. Mais bon, c'est du Masson...
A contrario les textes sur Coop ou les deux potes aux yeux bleus (l'Ouest ordinaire) restent bien anodins...
De ce que j'ai lu c'est pour l'instant le Crépuscule des Icones qui m'a le plus convaincu. Encore que s'évertuer à revaloriser le genre spaghetti, avant tout recycleur et fossoyeur, en tant que tel et non favoriser certains de ses auteurs qui en seraient dignes me semble assez limite.
Beule a écrit :De ce que j'ai lu c'est pour l'instant le Crépuscule des Icones qui m'a le plus convaincu. Encore que s'évertuer à revaloriser le genre spaghetti, avant tout recycleur et fossoyeur, en tant que tel et non favoriser certains de ses auteurs qui en seraient dignes me semble assez limite.
Je reconnais bien la ton aversion pour ce genre bien particulier.
Mais le spaguetti ne se réduit pas à 2/3 noms et il est bien l'expression d'un mouvement général et d'une esthétique particulière. Ainsi il est donc tout à fait normal de l'étudier comme un ensemble plutôt que de parler pour la énième fois de Leone, Corbucci et Sollima.
Sinon "recycleur" oui, "fossoyeur" pas vraiment. Car ne pas oublier Penn, Peckinpah, Eastwood, Costner.
Donc après un article de Philippe fraisse qui m'a moyennement convaincu, je viens de lire les deux suivants d'une autre trempe. Déjà un très beau texte de Floreal Peleato sur les indiens qui, en plus d'être très bien écrit nous rappelle toutes les tribus indiennes ayant été évoquées dans le cinéma avec leurs caractéristiques véritables et celles choisies par les cinéastes.
Enfin, un texte très court mais toujours aussi fluide d'un des meilleurs auteurs sur le western, Christian Viviani qui nous parle (mais il l'avait déjà fait dans son bouquin) des femmes dans le western. Très content de lire l'exquis l'ange et le mauvais garçon et le mythique réveil de la sorcière rouge.. Il nous reparle des films de Dwan que j'ai hate de découvrir.
Le prochain est celui d'Ethienne O'Neill : vais y comprendre quelquechose cette fois ci ?
Mi figue mi raisin ce dossier comme la plupart d'ailleurs mais c'est logique avec un si grand nombre d'intervenants différents.
Les textes de Eithne O'neill et Alain Masson me paraissent toujours aussi imbuvables mais heureusement, j'ai trouvé deux perles dans l'ensemble, le texte de Jean-François Giré sur "l'art du montage chez Sergio Léone" mais surtout la palme à mon avis à un rédacteur que je n'avais jamais remarqué ( ) : un texte magnifiquement écrit sur Budd Boetticher et ses westerns avec Randolph Scott qui me donne encore plus envie de les revoir. Le texte de Cieutat sur Stewart et Fonda est aussi excellent.
Jeremy Fox a écrit :Le texte de Cieutat sur Stewart et Fonda est aussi excellent.
Coucou, welcome home
Perso, je n'ai pas encore lu tout le dossier mais cet article en particulier m'a bien déçu, bizzarre sensation de catalogue de films et d'article en miroir : quand Stewart a fait ça, Fonda lui a fait ceci. Intéressant et documenté of course, mais finalement assez lassant
Jeremy Fox a écrit :Le texte de Cieutat sur Stewart et Fonda est aussi excellent.
Coucou, welcome home
Perso, je n'ai pas encore lu tout le dossier mais cet article en particulier m'a bien déçu, bizzarre sensation de catalogue de films et d'article en miroir : quand Stewart a fait ça, Fonda lui a fait ceci. Intéressant et documenté of course, mais finalement assez lassant
C'est un peu vrai mais je l'ai lu après le Masson et le O'Neill, ça m'a reposé
qui n'a rien à voir, comme disaient mes profs de français pour mes rédactions (pas toutes heureusement
) : Hors sujet, zéro pointé!
) : un texte magnifiquement écrit sur Budd Boetticher et ses westerns avec Randolph Scott qui me donne encore plus envie de les revoir. Le texte de Cieutat sur Stewart et Fonda est aussi excellent.