John Huston (1906-1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Major Tom
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Major Tom »

Demi-Lune a écrit :
Major Tom a écrit :Il faut pourtant un génie immense pour accoucher de Quand la ville dort, La Nuit de l'iguane, des Désaxés, de Moby Dick, de Dieu seul le sait, du Trésor de la Sierra Madre ou du Faucon maltais (putain, quelle playlist :o), et beaucoup de prétention pour en dire le contraire. ;)
Tu te prends un peu les pieds dans le tapis, là, car ta défense argumentée et pertinente a ici des accents catégoriques qui semblent exclure de tout bon goût et sens critique ceux qui, comme moi, n'accrochent que moyennement à La Nuit de l'iguane, Key Largo (et je peux maintenant dire : la première demi-heure du Faucon Maltais), sans que cela soit nécessairement lié, d'ailleurs, à une question de mise en scène, ou à un ego prétentieux. La mise en scène de Huston ne me dérange absolument pas, je trouve même qu'elle est assez admirable, car il suffit de voir les cadrages ciselés de La Nuit de l'iguane ou la quasi perfection stylistique, dans le registre du film noir, de Quand la ville dort, pour qu'on puisse considérer Huston comme un réalisateur doué, en tout cas sur les films que j'ai cités. Non, il ne faut pas enfermer le débat sur une simple question de mise en scène (je ne relèverai même pas la petite pique à mon encontre :mrgreen: :wink: ), mais bien d'adhésion générale à ce que le cinéaste raconte dans un film, à la manière dont il raconte son histoire, ce qui implique des facteurs non négligeables comme le rythme, le scénario ou le jeu des acteurs, bien sûr. Et il se trouve que si les acteurs sont impeccables dans La Nuit de l'iguane, je ne peux pas forcément en dire autant pour la distribution du Faucon Maltais (je m'en excuse mais pour ce que j'en ai vu, j'ai trouvé Peter Lorre pas bon du tout). Je ne sais pas si Huston est un génie immense, mais sans que je me sente prétentieux, je me réserve la possibilité d'exprimer mes réserves sur certains de ses films que j'ai vus, et mon admiration pour d'autres (Quand la ville dort, qui est pour moi un des meilleurs films noirs classiques). :wink:
Quel est le rapport? On n'enferme pas le débat sur la mise en scène, il était question de la mise en scène à ce moment du débat. Je n'aime pas beaucoup Promenade avec l'amour et la mort, et j'ai réévalué à la baisse L'Homme qui voulut être roi. Mais il ne me viendrait pas à l'esprit de penser que le mec derrière ça est une feignasse par exemple. Donc il faut faire la part des choses entre ça et le manque de sensibilité aux films en question qui est une autre histoire. ;)

Edit - Du coup:
Demi-Lune a écrit :La mise en scène de Huston ne me dérange absolument pas, je trouve même qu'elle est assez admirable, car il suffit de voir les cadrages ciselés de La Nuit de l'iguane ou la quasi perfection stylistique, dans le registre du film noir, de Quand la ville dort, pour qu'on puisse considérer Huston comme un réalisateur doué, en tout cas sur les films que j'ai cités.
Bon ben voilà. :)
Dernière modification par Major Tom le 7 avr. 11, 14:00, modifié 1 fois.
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Major Tom
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Major Tom »

Wagner a écrit :Il y a une différence de taille entre les réalisateurs qui se soucient de mise en scène invisible (faire oublier la présence de la caméra, la formule préférée des théatreux pour qui seule importe que le texte et les personnages soient clairement identifiables ) et ceux qui privilégient la force du plan et du montage sans faire pour autant dans l'exercice de style. Leur mise en images sera tout aussi discrète, coulant de source, mais son but ne sera pas de rendre service aux dialogues et personnages mais de faire passer une idée par l'image. Ce n'est pas pour rien qu'on ne peut pas mettre sur le même plan Guitry, ou Woody Allen, et Kubrick.
Oui.
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Tancrède »

Major Tom a écrit :Débat intéressant sur la mise en scène! Personnellement, j'ai commencé à faire marche-arrière concernant les virtuoses de la caméra. Ce que certains appellent la forme s'apparente parfois davantage à de la facilité pour moi. On s'est mangé depuis les années 70 tout un bon gros lot de films-poudre aux yeux, qui ont je crois fait beaucoup de mal à une certaine partie de la cinéphilie d'aujourd'hui. Mon impression est que ces cinéphiles jugent, parfois, sévèrement des œuvres faites par des auteurs soit: trop vieux, d'avant les années de l'esbroufe visuelle et donc devant affronter un point de vue de contemporain (comme Demi-Lune qui s'attendait à Mission: Impossible en regardant L'Affaire Cicéron :mrgreen: ;)) soit: qui n'ont pas besoin de faire mumuse avec la caméra, sans ce goût de la virtuosité à tout prix, pour prouver leur talent. John Huston pour moi se pose là, dans les deux cas manifestement. C'est un cinéaste qui a une mise en scène qui s'efface au profit de ce qu'il y a de réellement important dans un film: son histoire (et évidemment les thématiques qui en découlent) et ses personnages (les acteurs sont toujours extrêmement bien dirigés d'ailleurs). On peut avoir envie de ne plus entendre de dialogues, d'avoir affaire à des images qui parlent pour les personnages et de nous laisser porter par elles. Dans ce cas on regarde un Antonioni. Mais on peut aussi avoir envie de l'opposé. Tout comme on peut avoir envie un jour de regarder un drame, et un autre jour une comédie. Un travelling chez Huston ne se sent pas. La caméra, on ne la "voit" pas. C'est ce qu'on reproche peut-être? C'est comme la musique un bon compositeur de BO: il a compris qu'il ne fait pas de la musique de film pour la musique, mais pour le film. Évidemment, il ne faut pas attendre de John Huston un film où la nature est sublimée comme chez Tarkovsky avec des scènes muettes de 3/4 d'heure, ou alors des scènes d'action filmées au ralenti avec des angles inclinés, ou que la caméra passe à travers les barreaux d'une fenêtre dans un plan-séquence de 7 minutes, ou à travers l'anse d'une théière, etc. :) Ce n'est pas ce cinéma-là. Il faut pourtant un génie immense pour accoucher de Quand la ville dort, La Nuit de l'iguane, des Désaxés, de Moby Dick, de Dieu seul le sait, du Trésor de la Sierra Madre ou du Faucon maltais (putain, quelle playlist :o), et beaucoup de prétention pour en dire le contraire. ;) D'ailleurs, reprocherait-on à des films verbeux comme les Rohmer, les Woody Allen ou comme le film de Jean Eustache que j'ai récemment découvert et qui m'a bien bluffé, de n'avoir aucune mise en scène? On pourrait, pourquoi pas, si on veut s'attarder sur un point de vue technique. Mais est-ce qu'il n'y en a pas réellement, de mise en scène?
tu mélanges tout.
personne ne reproche à John Huston son absence d'épate visuelle (absence qui est d'ailleurs discutable) puisque toutes les comparaisons en sa défaveur ont été faites avec des cinéastes classiques.
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Tancrède »

Strum a écrit :Sinon, le découpage, justement, que tu as opéré dans mon post a permis que tu évites de répondre à la question du caractère personnel des films de Huston que tu accusais de cynisme.
Strum a écrit :je ne suis absolument pas d'accord. Huston me parait extrêmement sincère dans ses films quand il parle de ses personnages. Il fait sien leurs malheur et leurs faillites, s'identifie à eux, et ne les prend jamais "de haut". Par exemple, je n'aime pas beaucoup Tennessee Williams, mais dans La Nuit de l'Iguane, Huston réussit à nous faire comprendre et aimer des personnages assez dépressifs, sans verser dans le misérabilisme et sans humilier ses personnages. La manière dont Huston approche ses personnages dans ses films pour en faire comme lui des sortes d'aventuriers insatisfaits est trop récurrente pour que ce soit du cynisme ; il y a de la tendresse chez lui.
à ce stade de la discussion, je ne sais que te dire en fait.
Si ce n'est peut-être te conseiller de regarder coup sur coup ces deux adaptations de Tenessee Williams que sont La nuit de l'iguane et La ménagerie de verre (un film bouleversant).
Tu verras ce que c'est que l'empathie d'un metteur en scène pour ses personnages (de mon point de vue, elle n'est pas dans le film où Ava Gardner prend un bain de minuit avec deux Noirs qui jouent du tamtam).
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Strum »

Tancrède a écrit : à ce stade de la discussion, je ne sais que te dire en fait.
Si ce n'est peut-être te conseiller de regarder coup sur coup ces deux adaptations de Tenessee Williams que sont La nuit de l'iguane et La ménagerie de verre (un film bouleversant).
Tu verras ce que c'est que l'empathie d'un metteur en scène pour ses personnages (de mon point de vue, elle n'est pas dans le film où Ava Gardner prend un bain de minuit avec deux Noirs qui jouent du tamtam).
Sauf que La Ménagerie de Verre est si je ne m'abuse la pièce où Tennessee Williams montre le plus de tendresse pour ses personnages, qui y sont largement autobiographiques. Je crois d'ailleurs que c'est sa première pièce. Le ton de La Nuit de L'Iguane en tant que pièce est au contraire différent. Ta comparaison me parait donc faussée dès le départ, le matériau de base étant différent, et Huston respectait le matériau de base tout en y insufflant sa patte et sa vision du monde. Il faudrait donc pour être juste avec Huston comparer sa Nuit de L'Iguane avec une autre adaptation cinématographique de la même pièce (je ne sais pas s'il en existe une) pour tirer une quelconque conclusion. Mais si j'en ai l'occasion, je verrai le film de Newman.

Enfin, j'ai personnellement beaucoup aimé La Nuit de L'Iguane et notamment les personnages du film, y compris celui d'Ava Gardner. C'est un film que j'avais trouvé à la fois touchant et drôle - atteignant là un bel équilibre, Huston faisant vivre un trio de personnages principaux (Burton, Gardner, Kerr) extrêmement attachant à mes yeux. Mme Strum avait adoré la sensibilité de ce film. Et je ne vois pas bien en quoi la scène de baignade d'Ava Gardner dont tu parles prouverait quoique ce soit s'agissant d'un supposé manque d''empathie de Huston pour ses personnages. Elle est très bien cette scène. Je me souviens aussi d'une belle photo, faisant la part de l'ombre de la nuit, et de la lumière aveuglante de chaleur du jour.

Bref, effectivement, il ne reste sans doute plus grand chose à dire à ce stade de la discussion, à part le fait que nous ne sommes pas d'accord. Si tu veux bien faire preuve de bonne foi, cela dit, tu admettras peut-être que ton expression de "faux bon cinéaste" à propos de Huston était excessive (bien que toujours mieux que le ridicule "fumiste" de Truffaut).
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Tancrède »

Strum a écrit :
Tancrède a écrit : à ce stade de la discussion, je ne sais que te dire en fait.
Si ce n'est peut-être te conseiller de regarder coup sur coup ces deux adaptations de Tenessee Williams que sont La nuit de l'iguane et La ménagerie de verre (un film bouleversant).
Tu verras ce que c'est que l'empathie d'un metteur en scène pour ses personnages (de mon point de vue, elle n'est pas dans le film où Ava Gardner prend un bain de minuit avec deux Noirs qui jouent du tamtam).
Sauf que La Ménagerie de Verre est si je ne m'abuse la pièce où Tennessee Williams montre le plus de tendresse pour ses personnages, qui y sont largement autobiographiques. Je crois d'ailleurs que c'est sa première pièce. Le ton de La Nuit de L'Iguane en tant que pièce est au contraire différent. Ta comparaison me parait donc faussée dès le départ, le matériau de base étant différent, et Huston respectait le matériau de base tout en y insufflant sa patte et sa vision du monde. Il faudrait donc pour être juste avec Huston comparer sa Nuit de L'Iguane avec une autre adaptation cinématographique de la même pièce (je ne sais pas s'il en existe une) pour tirer une quelconque conclusion. Mais si j'en ai l'occasion, je verrai le film de Newman.

Enfin, j'ai personnellement beaucoup aimé La Nuit de L'Iguane et notamment les personnages du film, y compris celui d'Ava Gardner. C'est un film que j'avais trouvé à la fois touchant et drôle - atteignant là un bel équilibre, Huston faisant vivre un trio de personnages principaux (Burton, Gardner, Kerr) extrêmement attachant à mes yeux. Mme Strum avait adoré la sensibilité de ce film. Et je ne vois pas bien en quoi la scène de baignade d'Ava Gardner dont tu parles prouverait quoique ce soit s'agissant d'un supposé manque d''empathie de Huston pour ses personnages. Elle est très bien cette scène. Je me souviens aussi d'une belle photo, faisant la part de l'ombre de la nuit, et de la lumière aveuglante de chaleur du jour.

Bref, effectivement, il ne reste sans doute plus grand chose à dire à ce stade de la discussion, à part le fait que nous ne sommes pas d'accord. Si tu veux bien faire preuve de bonne foi, cela dit, tu admettras peut-être que ton expression de "faux bon cinéaste" à propos de Huston était excessive (bien que toujours mieux que le ridicule "fumiste" de Truffaut).
réflexion faite je corrige ma formule en disant "faux GRAND cinéaste" plutôt que "faux bon réalisateur" qui est quand même injuste pour l'homme qui a signé les quatre ou cinq films que j'ai cités plus haut.
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Jeremy Fox
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Jeremy Fox »

Ce n'est aucunement pour relancer le débat mais vu que ma vision date d'hier soir, je conseille à tous ceux qui doutent des qualités de mise en scène du cinéaste, de son absence de formalisme et de sens plastique de voir ou revoir The Red Badge of Courage : fulgurance de certains gros plans, travellings splendides et virtuoses, noir et blanc hyper contrasté beau à tomber, puissance du montage,..., j'en passe et des meilleurs. Huston prouvait là, une fois encore, qu'il pouvait être compté parmi les plus grands. Même charcuté et remonté comme rarement, la vision et le talent du cinéaste sont tels qu'en l'état le film reste superbe.
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Jack Carter »

depuis que je l'ai redecouvert l'an dernier, il fait partie de mes Huston favoris et je ne peux qu'abonder dans ton sens concernant la mise en scene.
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Jeremy Fox »

Peut-être une des influences de Malick d'ailleurs :fiou:

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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Federico »

Jeremy Fox a écrit :Peut-être une des influences de Malick d'ailleurs :fiou:
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Ça ne m'étonnerait pas. Et que Malick ait aussi apprécié d'autres films de Huston comme Davey des grands chemins, Promenade avec l'amour et la mort, voire Le vent de la plaine et Reflets dans un oeil d'or...
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Père Jules »

Jeremy Fox a écrit :Peut-être une des influences de Malick d'ailleurs :fiou:
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Quand je vois ça, je pense à l'immense travail de Kurosawa sur la lumière dans Rashomon.
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par riqueuniee »

Tout à fait...
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par NotBillyTheKid »

Jeremy Fox a écrit :Ce n'est aucunement pour relancer le débat mais vu que ma vision date d'hier soir, je conseille à tous ceux qui doutent des qualités de mise en scène du cinéaste, de son absence de formalisme et de sens plastique de voir ou revoir The Red Badge of Courage : fulgurance de certains gros plans, travellings splendides et virtuoses, noir et blanc hyper contrasté beau à tomber, puissance du montage,..., j'en passe et des meilleurs. Huston prouvait là, une fois encore, qu'il pouvait être compté parmi les plus grands. Même charcuté et remonté comme rarement, la vision et le talent du cinéaste sont tels qu'en l'état le film reste superbe.
J'avais bien aimé ce Huston aussi. Notamment un casting de second rôles et de figurants d'une extrême modernité et justesse. L'interprétation d'Audie Murphy est une des rares faiblesses de ce film (avec la voix off du départ). La photo est absolument magnifique, et, dvdclassik oblige, la copie dvd est en tout point excellente (j'ai le fnac introuvable).
Tu parles d'un travail de charcutage, il n'est pas gênant... S'il y a bien UN Huston que j'aimerais voir remonter, c'est "Moby Dick"... Le même film sans cette musique, voire sans musique du tout, juste le bruit des vagues, ce serait vraiment autre chose...
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Re: John Huston (1906-1987)

Message par Jeremy Fox »

la copie dvd est en tout point excellente (j'ai le fnac introuvable).
elle est remarquable
Tu parles d'un travail de charcutage, il n'est pas gênant
Un charcutage tellement important qu'il a fait l'objet d'un bouquin de Lillian Ross intitulé Picture et traduit en français par Jean-Louis Rieupeyrout.

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Re: John Huston (1906-1987)

Message par NotBillyTheKid »

Ah, d'accord, j'avais lu des allusions à ce livre dans le Tavernier/Coursodon...
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