Richard Quine (1920-1989)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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francesco
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par francesco »

Je viens de revoir le film et je suis d'accord ... avec chacun ! En fait, je pense que c'est inconstestablement un des grands films d'amour de la période, mais un de ses intérêts est précisément (ce qui est rare pour le genre) de ne pas être du tout un woman's picture. Effectivement, à mes yeux, le point de vue masculin prime et Maggie reste très mystérieuse (Kim Novak est d'ailleurs excellente, ça doit être un de ses meilleurs rôles) et c'est vrai aussi que dans le premier quart du film on sent une importance du désir sexuel assez singulière. D'ailleurs, on pourrait lire ce qui se passe comme une espèce de situation "idéale" (celle dont rêve le personnage de Walter Mathau) : c'est à dire un homme qui au fond à tout pour être satisfait mais arrive encore à se trouver des excuses pour aller voir ailleurs (sa femme ne le comprend pas bla, bla, bla ... typiquement l'excuse du courreur de jupon) et qui tombe sur une belle plante insatisfaite sexuellement. L'adultère se justifie donc. Je pense que la dureté de Kirk Douglas, la sensualité de sa partenaire accentuent cet aspect. Néanmoins, clairement, le scénario et les dialogues indiquent qu'ils deviennent en réalité réellement amoureux l'un de l'autre, au delà de la passion physique (ils se le disent sans aucune ambiguité ni réserve). A propos de la scène finale, tout dépend aussi de la manière dont on interprète les expressions de Maggie : je ne vois pas un sourire de conivence mais un visage plein de larmes et un rictus de dégoût !!!
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par someone1600 »

Un excellent film mais je ne saurais affirmer qu'il s'agit d'un chef d'œuvre. Mais j'ai adorer tout de même.
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Supfiction
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par Supfiction »

Je regarde d'un oeil Deux têtes folles qui passe sur Paramount Chanel et je m'aperçois, que gâchis, qu'ils ont doublé Raymond Bussières. C'est vraiment stupide pour un film qui joue sur l'exotisme parisien. Il n'a pas beaucoup de dialogue, même s'il ne parlait pas du tout anglais il aurait pu se débrouiller phonétiquement, il me semble.

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Kevin95
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par Kevin95 »

THE NOTORIOUS LANDLADY - Richard Quine (1962) découverte

Comédie à la Alfred Hitchcock avec brume londonienne, américain en transit, suspecte élégante et rumeur des voisines, qui peu à peu perd ses habits de film policier pour habiter le burlesque le plus débridé. Tout The Notorious Landlady repose sur la relation entre Joe la gaffe Jack Lemmon et une Kim Novak post Vertigo sous l'œil d'un Richard Quine complice de son comédien et amoureux de sa comédienne. Fred Astaire dans un rôle plutôt inhabituel (celui de l'imbécile de service) surveille le tout en poussant de l'épaule Lemmon pour approcher la belle propriétaire. Superbe photo noir et blanc, mise en scène classe, comédiens pas dégueu mais une durée exagérée (deux heures et des cacahuètes pour une comédie c'est beaucoup trop) et un final hystérique paradoxalement moins passionnant que la première partie plus posée. Quine s'autorise par moment des séquences froides du meilleur effet, dignes du meilleur film noir comme ce flash-back oppressant entre Kim Novak et son ancien mari. On a beau sentir la fin de ce type de comédie, reprise par l'élève Blake Edwards qui l’amènera vers plus d'efficacité, le plaisir que prend Richard Quine de rire du cinéma d'Hitchcock est communicatif et finalement pas si éloigné de l'humour du tonton Alfred, voir The Trouble with Harry ou Family Plot.
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par Rick Blaine »

Je garde un très bon souvenir de ce film, grâce à l'élégance de la mise en scène de Quine et à l'excellent duo d'acteur. J'aime beaucoup.
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Jeremy Fox
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par Jeremy Fox »

Notre mini-cycle estival consacré à Doris Day se poursuit avec It Happened with Jane.
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par Profondo Rosso »

Le Destin est au tournant (1955)

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Jeune mécanicien et pilote automobile, Eddie Shannon pense avoir trouvé l'amour de sa vie en rencontrant la plantureuse Barbara Mathews. Alors qu'il rêve de disputer une course de rallye en Europe, il se laisse entraîner par amour dans le monde du crime par Barbara. Elle lui fait rencontrer deux braqueurs de banque qui lui demandent de conduire une voiture lors de l'un de leurs casses.

Après avoir débuté sa carrière de réalisateur par une série de comédies n'ayant guère marqués les esprits, Richard Quine aborde pour la première fois un registre plus sérieux avec le film noir Le Destin est au tournant. Sur un scénario de son ami et partenaire Blake Edwards, Richard Quine signe là une sorte de variation du mythique Les Tueurs de Robert Siodmak. Le postulat est le même avec un pauvre bougre modeste manipulé par une femme fatale et ses acolytes pour exploiter ses capacités en vue d'un braquage. Cependant tous les grands archétypes classiques que Les Tueurs ont contribué à créer sont ici ramenés à une forme de normalité, voire de banalité. La narration est linéaire, l'essentiel du récit se déroule en plein jour et donc délesté de la stylisation expressionniste nocturne du Siodmak. Le même nivellement "par le bas" opère pour les personnages, Mickey Rooney en mécanicien timide et complexé ne dégage pas le charisme d'un Burt Lancaster tandis que Dianne Foster en femme fatale ne dégage pas l'aura inaccessible d'une Ava Gardner.

On le ressent dans la caractérisation des personnages, tel Eddie (Mickey Rooney) dont la conversation et l'environnement étriqué le ramène à la seule chose qu'il connaît, les voitures. Sa chambre minuscule est partagée entre posters de pilote et trophées de course, et son manque d'expérience (notamment avec les femmes) l'empêche d'être partie prenante du cadre machiste du garage et des discussions de ses collègues. Mickey Rooney exubérant et grand séducteur dans la vie, excelle par ce contre-emploi à jouer de son physique comme un handicap, par son attitude gauche et sa timidité. Richard Quine y ajoute des "stigmates physique de son passé avec cette balafre au front et met constamment l'accent dans sa mise en scène sur la différence de taille entre Eddie et ses interlocuteurs, notamment Barbara (Dianne Foster). L'humanisation amenée par Quine amène d'ailleurs dans le jeu de Dianne Foster cette même gêne aux entournures dans sa manière de manipuler Eddie, non pas qu'elle en soit tombée amoureuse mais on devine ses scrupules à se jouer d'un être aussi vulnérable. Tout cela est bien sûr voulu pour ramener l'ensemble à une dimension terre à terre, pour articuler le drame dans un quotidien semblable à celui du spectateur plutôt qu'à un monde parallèle parfois quasi abstrait du film noir des années 40. Cela marche aussi pour les complices que l'on rencontre sur dans des maisons de plages quelconques, l'horizon restreint et la frustration d'Eddie suffit à rendre cette nouveauté lumineuse. Le morceau de bravoure automobile suivant le braquage est sacrément efficace et le seul éclat marquant du film avant la catharsis final On sent toute la sensibilité de Richard Quine dans la manière d'amener le drame vers quelque chose de très sensible et pudique, notamment lors de la conclusion. Il brillera encore plus avec son second essai dans le film noir, l'excellent Du plomb pour l'inspecteur (1954) et prolongera cette approche quand il donnera dans le franc mélodrame pour son chef d'oeuvre Les Liaisons Secrètes (1960).. 5/6
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Jeremy Fox
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par Jeremy Fox »

Profondo Rosso a écrit : 8 janv. 21, 03:09 Le Destin est au tournant (1955)


Jeune mécanicien et pilote automobile, Eddie Shannon pense avoir trouvé l'amour de sa vie en rencontrant la plantureuse Barbara Mathews. Alors qu'il rêve de disputer une course de rallye en Europe, il se laisse entraîner par amour dans le monde du crime par Barbara. Elle lui fait rencontrer deux braqueurs de banque qui lui demandent de conduire une voiture lors de l'un de leurs casses.

Après avoir débuté sa carrière de réalisateur par une série de comédies n'ayant guère marqués les esprits, Richard Quine aborde pour la première fois un registre plus sérieux avec le film noir Le Destin est au tournant. Sur un scénario de son ami et partenaire Blake Edwards, Richard Quine signe là une sorte de variation du mythique Les Tueurs de Robert Siodmak. Le postulat est le même avec un pauvre bougre modeste manipulé par une femme fatale et ses acolytes pour exploiter ses capacités en vue d'un braquage. Cependant tous les grands archétypes classiques que Les Tueurs ont contribué à créer sont ici ramenés à une forme de normalité, voire de banalité. La narration est linéaire, l'essentiel du récit se déroule en plein jour et donc délesté de la stylisation expressionniste nocturne du Siodmak. Le même nivellement "par le bas" opère pour les personnages, Mickey Rooney en mécanicien timide et complexé ne dégage pas le charisme d'un Burt Lancaster tandis que Dianne Foster en femme fatale ne dégage pas l'aura inaccessible d'une Ava Gardner.

On le ressent dans la caractérisation des personnages, tel Eddie (Mickey Rooney) dont la conversation et l'environnement étriqué le ramène à la seule chose qu'il connaît, les voitures. Sa chambre minuscule est partagée entre posters de pilote et trophées de course, et son manque d'expérience (notamment avec les femmes) l'empêche d'être partie prenante du cadre machiste du garage et des discussions de ses collègues. Mickey Rooney exubérant et grand séducteur dans la vie, excelle par ce contre-emploi à jouer de son physique comme un handicap, par son attitude gauche et sa timidité. Richard Quine y ajoute des "stigmates physique de son passé avec cette balafre au front et met constamment l'accent dans sa mise en scène sur la différence de taille entre Eddie et ses interlocuteurs, notamment Barbara (Dianne Foster). L'humanisation amenée par Quine amène d'ailleurs dans le jeu de Dianne Foster cette même gêne aux entournures dans sa manière de manipuler Eddie, non pas qu'elle en soit tombée amoureuse mais on devine ses scrupules à se jouer d'un être aussi vulnérable. Tout cela est bien sûr voulu pour ramener l'ensemble à une dimension terre à terre, pour articuler le drame dans un quotidien semblable à celui du spectateur plutôt qu'à un monde parallèle parfois quasi abstrait du film noir des années 40. Cela marche aussi pour les complices que l'on rencontre sur dans des maisons de plages quelconques, l'horizon restreint et la frustration d'Eddie suffit à rendre cette nouveauté lumineuse. Le morceau de bravoure automobile suivant le braquage est sacrément efficace et le seul éclat marquant du film avant la catharsis final On sent toute la sensibilité de Richard Quine dans la manière d'amener le drame vers quelque chose de très sensible et pudique, notamment lors de la conclusion. Il brillera encore plus avec son second essai dans le film noir, l'excellent Du plomb pour l'inspecteur (1954) et prolongera cette approche quand il donnera dans le franc mélodrame pour son chef d'oeuvre Les Liaisons Secrètes (1960).. 5/6
C'est exactement ça et c'est de cette volonté de "normalité" et de "banalité" que le film tire sa "force" et en fait une réussite typique du ton du réalisateur Richard Quine. Kevin McCarthy dans le rôle d'un des deux gangsters est parfait et Dianne Foster tient le rôle d'une vamp attachante de par sa vulnérabilité. En ce moment en replay sur TCM au sein d'une très belle copie.
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par bogardofan »

De ce réalisateur, je connais seulement Adorable Voisine... Et j'ai adoré. L'histoire (bien meilleure que Ma femme est une sorcière), la scène de séduction de Stewart, cette merveilleuse actrice qu'était Kim Novak (bien triste ce que son visage est devenu à cause de l'abus de chirurgie esthétique..; elle n'en n'avait pas besoin, quand même.
Et enfin, personne n'a évoqué ce qui est pour moi l'attrait principal de ce film et qui fait que je le revois toujours avec plaisir, le chat ! Un magnifique siamois. Les scènes avec lui ont quelque chose de particulier, d'unique... par exemple quand il fixe Stewart de son regard félin... je craque !
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par Jeremy Fox »

bogardofan a écrit : 7 avr. 21, 13:54
Et enfin, personne n'a évoqué ce qui est pour moi l'attrait principal de ce film et qui fait que je le revois toujours avec plaisir, le chat ! Un magnifique siamois. Les scènes avec lui ont quelque chose de particulier, d'unique... par exemple quand il fixe Stewart de son regard félin... je craque !
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par The Eye Of Doom »

Profondo Rosso a écrit : 8 janv. 21, 03:09 Le Destin est au tournant (1955)

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On sent toute la sensibilité de Richard Quine dans la manière d'amener le drame vers quelque chose de très sensible et pudique, notamment lors de la conclusion. Il brillera encore plus avec son second essai dans le film noir, l'excellent Du plomb pour l'inspecteur (1954) et prolongera cette approche quand il donnera dans le franc mélodrame pour son chef d'oeuvre Les Liaisons Secrètes (1960).. 5/6
Decouvert hier. Complètement d’accord avec Profondo Rosso.
Film noir sensible porté par une tres belle interprétation de Mickey Rooney mais aussi Diane Foster.
Marqué par une vie d’humiliation due à sa petite taille et la misère sentimentale qui en decoule, Eddie ne semble jamais vraiment dupe de ce qui se passe. Mais in fine il realise qu’il n’a rien a perdre.
La caractéristique et la force du film vient en fait de son absence de suspense. Decors et dialogues naturels (pour l’hollywood de l’epoque bien sur), personnages de jeunes gens désœuvrés qui font le fete, chacun ayant une personnalité campée (ex la copine blonde qui se fait rembarrer, le mec qui passe son temps à faire des sorties « a la con », …., les collègues du garage,…), on regarde des films de vacances en buvant de la bière ou du coca, ….
tout ca donne au film un coté « naturaliste » dans lequel se développe une banale histoire de manipulation.
Les scènes Rooney/Foster sont tres sensibles. On voir des personnages qui ne savent que faire de la situation dans laquelle ils se trouvent: de leur sentiments, de leur corps. Jusqu’à au magnifique plan final où in fine chacun se découvre :
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Foster s’abandonnant enfin aux larmes, Rooney en amoureux protecteur.
Finalement c’est un film sur les corps et leur représentation sociale: Rooney nabot et balafré, Foster belle femme genée par sa beauté instrumentée, La copine blonde au corps canon mais qui est presque méprisée, le beau gosse sportif sur de son physique, les passantes devant le garage réduite à des bombes sexuelles, ….
Donc loin des stéréotypes, un film à découvrir.
Un seule reserve: une musique un peu trop presente

Ps: dans la meme fournée d’emprunt a le bibliotheque j’avais pris Midi Gare Centrale . Exactement le contraire. Malgré des qualités, pas du tout accroché aux personnages, à l’intrigue, bref au film. J’ai abandonné au bout d’une heure.
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par The Eye Of Doom »

Du plomb pour l’inspecteur.
Un film qui séduit immédiatement.
Par sa scene de braquage en generique.
Et tout de suite apres il y a l’apparition d’une jeune beauté de 21 ans nommée Kim Novak.
J’ai trouvé l’entame du film vraiment originale.

A fin de ne pas faire de spoilers, je dirai que l’on assiste à une histoire d’amour vraiment atypique dans le contexte du film noir,
que l’interprétation est formidable avec Kim Novak bouleversante,
que le film, qui est quasi un huis clos, joue parfaitement sur le dispositif mis en place, y compris dans sa durée et sa répétition. Il ne se passe quasiment rien , c’est un peu « en attendant Wheeler ». J’ai beaucoup ce parti pris.
que tout cela est filmé avec une grande rigueur et sensibilité
que le film est du coté des femmes

Bref tres beau film vraiment original.
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manuma
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par manuma »

HOTEL (1967)

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Soap-opera racé, d'après un bouquin d'Arthur Hailey également à l'origine de la série éponyme des années 80. Clichés du parking souterrain au grenier, mais film qui néanmoins fonctionne, porté notamment par une réalisation élégante, dynamique, et une distribution ultra séduisante (à mon goût, en tout cas), marquant l'unique escapade de Catherine Spaak du coté d'Hollywood. C'est chic, c'est glam, et Kevin McCarthy, en magnat requin de l’hôtellerie qu'on a de suite envie de baffer, a la chemise ouverte jusqu'au nombril. Pas un grand Quine comme The World of Suzie Wong (toujours pas vu le très apprécié Strangers when we meet) mais une délicieuse sucrerie de luxe.
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AtCloseRange
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par AtCloseRange »

manuma a écrit : 30 mai 22, 16:30 HOTEL (1967)

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Soap-opera racé, d'après un bouquin d'Arthur Hailey également à l'origine de la série éponyme des années 80. Clichés du parking souterrain au grenier, mais film qui néanmoins fonctionne, porté notamment par une réalisation élégante, dynamique, et une distribution ultra séduisante (à mon goût, en tout cas), marquant l'unique escapade de Catherine Spaak du coté d'Hollywood. C'est chic, c'est glam, et Kevin McCarthy, en magnat requin de l’hôtellerie qu'on a de suite envie de baffer, a la chemise ouverte jusqu'au nombril. Pas un grand Quine comme The World of Suzie Wong (toujours pas vu le très apprécié Strangers when we meet) mais une délicieuse sucrerie de luxe.
T'as pas vu Strangers??? :shock:
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manuma
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Re: Richard Quine (1920-1989)

Message par manuma »

AtCloseRange a écrit : 30 mai 22, 16:38 T'as pas vu Strangers??? :shock:
Ben non. Vu une dizaine de Quine à ce jour, mais toujours pas celui-là. L'envie est là, mais j'attends sagement depuis quelques années une diffusion sur les chaînes ciné de Canal... laquelle tarde curieusement à venir. Et j'ai souvenir d'être passé pas loin de sa découverte, adolescent, à l'occasion d'une diffusion sur La Une, un lundi soir en prime, si je me souviens bien.
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