Je vois ce que tu veux dire. La salle du RDC du Champo avec son système de miroir est souvent catastrophique pour les films en N&B. Et pourtant, j'aime beaucoup ce cinéma. Mais, j'ai eu moi aussi de mauvaises surprises comme sur Nuits Blanches de Visconti.Nestor Almendros a écrit :Le film est ressorti cette semaine à Paris au Mac-Mahon et au Champo (projection un peu floue attention décidément je n'ai pas eu de chance...).
Les Dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962)
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Dernière modification par Ann Harding le 8 avr. 10, 15:17, modifié 1 fois.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Exactement: ils ont un système de rétroprojection assez étrange. Je n'ose même pas penser à ce que doit donner LES CHAUSSONS ROUGES en numérique dans l'autre salle (je plaisante car ce doit être magnifique, en fait )Ann Harding a écrit :Je vois ce que tu veux dire. La salle du RDC du Champo avec son système de miroir est souvent catastrophique pour le films en N&B. Et pourtant, j'aime beaucoup ce cinéma. Mais, j'ai eu moi aussi de mauvaises surprises comme sur Nuits Blanches de Visconti.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
c'était déja le cas hier soir et à mon avis, ça vaut le coup d'y aller. Ce Serge Bourguignon est une personne tout ce qu'il y a de plus aimable, ne comptant pas son temps pour répondre de la façon la plus claire possible aux spectateurs, poli sans la moindre langue de bois. Et il a des trucs intéressants à raconter, il a pas mal voyagé.Le film est ressorti cette semaine à Paris au Mac-Mahon et au Champo (projection un peu floue attention décidément je n'ai pas eu de chance...), lequel organise vendredi soir un débat avec le réalisateur, Nicole Courcel et Patricia Gozzi.
Ces trois-là avaient l'air contents de se retrouver hier.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Vu hier Les Chaussons Rouges au Champo dans la salle en sous-sol et partie gauche floue mais partie droite parfaitement nette. Ça faisait bizarre, on avait l'impression que les sous-titres provenaient de 2 sources différentes. Copie magnifique, les couleurs sautaient aux yeux. Séance gratuite, 2 invitations dans le dernier Télérama.Nestor Almendros a écrit :Exactement: ils ont un système de rétroprojection assez étrange. Je n'ose même pas penser à ce que doit donner LES CHAUSSONS ROUGES en numérique dans l'autre salle (je plaisante car ce doit être magnifique, en fait )Ann Harding a écrit :Je vois ce que tu veux dire. La salle du RDC du Champo avec son système de miroir est souvent catastrophique pour le films en N&B. Et pourtant, j'aime beaucoup ce cinéma. Mais, j'ai eu moi aussi de mauvaises surprises comme sur Nuits Blanches de Visconti.
En marge, 20 min. après le début de la séance, le film s'est interrompu net. Je ne vous dis pas pour l'immersion. Moyenne d'âge à la séance assez élevée, ça n'augure rien de bon pour le futur des classiques naphtas.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Nouvelle rubrique Classik consacrée aux ressorties en salles avec justement Les Dimanches de Ville d'Avray et Les Chaussons rouges .
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Ah je ne peux que me réjouir de cette initiative !
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Ça m'avait bien barbé moi Les Chaussons Rouges.
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Re: Notez les films naphtas - Avril 2010
Les Dimanche de Ville d'Avray de Serge Bourguignon (1962)
Hardy Kruger ancien pilote de chasse est amnésique depuis un crash fatal (où il pense avoir tué une petite fille) et depuis erre comme une âme en peine dans la bourgade de Ville d'Avray. Un soir il est témoin de l'abandon d'un père qui laisse sa fille dans une institution religieuse. Tombé sous le charme de la petite fille, il va tout les dimanche la chercher pour qu'il passent la journée ensemble et laisser ainsi une relation étrange s'installer.
Un point de départ troublant et risqué qui laisse à penser que la relation sera filiale, voire fraternelle mais Serge Bourguignon aborde frontalement son sujet qui n'est rien de moins que le récit d'une amitié amoureuse entre un adulte et une fillette. Hardy Kruger homme-enfant amnésique revit son adolescence auprès de la jeune François enfant précocement mature car mal aimée et livrée à elle même depuis l'enfance. Bourguignon écarte la dimension sexuelle sordide potentielle (sans éliminer la vraie tonalité amoureuse tabou) en s'axant sur le rapprochement de ces deux solitudes et la tendresse mutuelle entre les personnage. Il faut avouer que c'est très perturbant d'observer cette promiscuité, mais Bourguignon fait preuve d'une telle délicatesse et justesse pour dépeindre le monde intérieur et l'amour platonique des héros que toute pensée dérangeante s'estompe progressivement pour apprécier les moments passés. Le monde des adultes, incapable de comprendre ce rapport hors autrement que par la morale va s'avérer terriblement oppressant. Bourguignon ne choisit pas la facilité, c'est au spectateur de faire le cheminement pour comprendre son message et ne pas s'arrêter à la surface transgressive même si il tend quelque piste dans la dernière partie à travers les dialogues entre Nicole Courcelle et André Oumansky, troublés eux aussi mais finissant par comprendre le lien magnifique unissant Pierre et Françoise. Visuellement Bouguignon crée un monde à la féérie hivernale sobre (vu la notoriété du film chez les ango saxon Peter Jackson aurait il vu ce film pour "Créatures Celestes") dans un scope splendide voyant les héros (le couple ?) déambuler dans le paysages rural de Ville D'Avray. Hardy Kruger (que j'adore en amoureux transi de Mireille Darc dans "La Grande Sauterelle") dévoile magnifiquement sa fragilité et son trouble intérieur tandis que la jeune Patricia Cozzi fait preuve d'une maturité étonnante tout en gardant son espieglerie enfantine. Assez interloqué pendant tout le film surtout à cause du regard d'aujourd'hui qu'on peut avoir sur une telle intrigue, Bourguignon osant les dialogues les tendres (et donc tendancieux) et les gestes les plus affectueux mais quand on comprend le regard qu'il a voulu adopter l'appréhension s'estompe. Ca serait bien évidemment impossible à faire aujourd'hui (tout comme "Préparez vos mouchoirs" de Blier réalisé bien plus tard sur un sujet proche mais où l'humour fait mieux passer) d'ailleurs le film n'existe même pas en dvd et est totalement oublié des critiques français. Par contre film culte au Japon et aux USA (où il sorti avant la france devant le frilosité des distributeur) où il remporta l'Oscar du meilleur film étranger en 1963. Pour la petite histoire c'est le score (minimalsite et austère) de Maurice Jarre sur ce film qui incita Sam Spiegel à l'engager sur "Lawrence D'Arabie". Bonne claque et film du mois potentiel... 5,5/6
Hardy Kruger ancien pilote de chasse est amnésique depuis un crash fatal (où il pense avoir tué une petite fille) et depuis erre comme une âme en peine dans la bourgade de Ville d'Avray. Un soir il est témoin de l'abandon d'un père qui laisse sa fille dans une institution religieuse. Tombé sous le charme de la petite fille, il va tout les dimanche la chercher pour qu'il passent la journée ensemble et laisser ainsi une relation étrange s'installer.
Un point de départ troublant et risqué qui laisse à penser que la relation sera filiale, voire fraternelle mais Serge Bourguignon aborde frontalement son sujet qui n'est rien de moins que le récit d'une amitié amoureuse entre un adulte et une fillette. Hardy Kruger homme-enfant amnésique revit son adolescence auprès de la jeune François enfant précocement mature car mal aimée et livrée à elle même depuis l'enfance. Bourguignon écarte la dimension sexuelle sordide potentielle (sans éliminer la vraie tonalité amoureuse tabou) en s'axant sur le rapprochement de ces deux solitudes et la tendresse mutuelle entre les personnage. Il faut avouer que c'est très perturbant d'observer cette promiscuité, mais Bourguignon fait preuve d'une telle délicatesse et justesse pour dépeindre le monde intérieur et l'amour platonique des héros que toute pensée dérangeante s'estompe progressivement pour apprécier les moments passés. Le monde des adultes, incapable de comprendre ce rapport hors autrement que par la morale va s'avérer terriblement oppressant. Bourguignon ne choisit pas la facilité, c'est au spectateur de faire le cheminement pour comprendre son message et ne pas s'arrêter à la surface transgressive même si il tend quelque piste dans la dernière partie à travers les dialogues entre Nicole Courcelle et André Oumansky, troublés eux aussi mais finissant par comprendre le lien magnifique unissant Pierre et Françoise. Visuellement Bouguignon crée un monde à la féérie hivernale sobre (vu la notoriété du film chez les ango saxon Peter Jackson aurait il vu ce film pour "Créatures Celestes") dans un scope splendide voyant les héros (le couple ?) déambuler dans le paysages rural de Ville D'Avray. Hardy Kruger (que j'adore en amoureux transi de Mireille Darc dans "La Grande Sauterelle") dévoile magnifiquement sa fragilité et son trouble intérieur tandis que la jeune Patricia Cozzi fait preuve d'une maturité étonnante tout en gardant son espieglerie enfantine. Assez interloqué pendant tout le film surtout à cause du regard d'aujourd'hui qu'on peut avoir sur une telle intrigue, Bourguignon osant les dialogues les tendres (et donc tendancieux) et les gestes les plus affectueux mais quand on comprend le regard qu'il a voulu adopter l'appréhension s'estompe. Ca serait bien évidemment impossible à faire aujourd'hui (tout comme "Préparez vos mouchoirs" de Blier réalisé bien plus tard sur un sujet proche mais où l'humour fait mieux passer) d'ailleurs le film n'existe même pas en dvd et est totalement oublié des critiques français. Par contre film culte au Japon et aux USA (où il sorti avant la france devant le frilosité des distributeur) où il remporta l'Oscar du meilleur film étranger en 1963. Pour la petite histoire c'est le score (minimalsite et austère) de Maurice Jarre sur ce film qui incita Sam Spiegel à l'engager sur "Lawrence D'Arabie". Bonne claque et film du mois potentiel... 5,5/6
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Si si, le DVD existe en Allemagne chez Columbia dans une bonne copie 16/9ème avec VF et sans sous-titres imposés d'ailleurs je le possède !
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Ah ok je vais me chercher ça ou le zone 1 trouvable pour pas trop cher aussi. Il y avait donc un topic, dégouté de ne pas avoir pu assister au débat avec Serge Bourguignon et les deux actrices ça devait être passionnant...bruce randylan a écrit :Si si, le DVD existe en Allemagne chez Columbia dans une bonne copie 16/9ème avec VF et sans sous-titres imposés d'ailleurs je le possède !
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
J'ai trouvé votre forum par google en cherchant des informations sur le film des dimanches de ville d'avray.
J'avais vu il y a peu de temps à la télévision, Serge Bourguignon, parlant de son film et précisant qu'il sortait à nouveau à paris.
Je suis allée le voir au Champo samedi dernier, les dimanches de ville d'avray, film que je voulais absolument voir, pour 2 raisons, la première est que j'avais participé au film en tant que figurante, et que j'avais des copines d'écoles (oui ça date lol) qui m'avaient dit avoir vu le fim, et qu'il était merveilleux. Mais ayant quitté la région parisienne l'année de sa sortie, je n'avais jamais eu l'occasion de le voir.
Je suis rassurée quand certains déclarent que l'image du cinéma est mauvaise, en effet j'avais trouvé l'image pas terrible, et en plus j'avais été éblouie par les spots qui sont allumés sur les côtés en attendant le début de la séance, et j'ai vu le premier quart d'heure dans un rond, après mes yeux se sont remis de cette agression.
J'ai trouvé ce film merveilleux et remarquablement interprété, mais celà j'avais pu m'en rendre compte, lorsque je séchais l'école, (j'habitais ville d'avray et allais en classe à chaville)et que j'allais assister au tournage aux étangs, lieu où il faisait un froid glacial cet hiver là, puisqu'on s'amusait à jeter des cailloux sur l'étang gelé.
Pour la petite histoire, lors de la bagarre dans le manège d'auto-tamponeuses, le lieu se situait à marne la coquette, hardy kruger s'est cassé la main, et le tournage a été suspendu pendant quelques jours, et le tournage a repris en prenant soin qu'on ne voit pas sa main bandée.
En plus celà m'a fait replonger dans ma jeunesse, tout ce que j'avais ressenti pendant le tournage, enfin bien des choses agréable ; puis l'emprise du film, les sentiments montant petit à petit, la crainte, la peur, la tendresse, le doute, et la fin à laquelle on pouvait peut être s'attendre, mais qui m'a permis de sortir de la salle en larmes, le cri de patricia gozzi m'a atteinte profondément.
Alors je cherche malgré tout à acheter le dvd pour le revoir, car j'aurai alors un autre regard. je suis allée sur le site de amazon.de mais incapable de m'en sortir. Je vais demander à mon fils dimanche prochain, il a fait de l'allemand, et il devrait pouvoir y arriver.
Je repasserai de temps en temps sur votre forum, celà est intéressant, car je suis amateur de vieux films.
J'avais vu il y a peu de temps à la télévision, Serge Bourguignon, parlant de son film et précisant qu'il sortait à nouveau à paris.
Je suis allée le voir au Champo samedi dernier, les dimanches de ville d'avray, film que je voulais absolument voir, pour 2 raisons, la première est que j'avais participé au film en tant que figurante, et que j'avais des copines d'écoles (oui ça date lol) qui m'avaient dit avoir vu le fim, et qu'il était merveilleux. Mais ayant quitté la région parisienne l'année de sa sortie, je n'avais jamais eu l'occasion de le voir.
Je suis rassurée quand certains déclarent que l'image du cinéma est mauvaise, en effet j'avais trouvé l'image pas terrible, et en plus j'avais été éblouie par les spots qui sont allumés sur les côtés en attendant le début de la séance, et j'ai vu le premier quart d'heure dans un rond, après mes yeux se sont remis de cette agression.
J'ai trouvé ce film merveilleux et remarquablement interprété, mais celà j'avais pu m'en rendre compte, lorsque je séchais l'école, (j'habitais ville d'avray et allais en classe à chaville)et que j'allais assister au tournage aux étangs, lieu où il faisait un froid glacial cet hiver là, puisqu'on s'amusait à jeter des cailloux sur l'étang gelé.
Pour la petite histoire, lors de la bagarre dans le manège d'auto-tamponeuses, le lieu se situait à marne la coquette, hardy kruger s'est cassé la main, et le tournage a été suspendu pendant quelques jours, et le tournage a repris en prenant soin qu'on ne voit pas sa main bandée.
En plus celà m'a fait replonger dans ma jeunesse, tout ce que j'avais ressenti pendant le tournage, enfin bien des choses agréable ; puis l'emprise du film, les sentiments montant petit à petit, la crainte, la peur, la tendresse, le doute, et la fin à laquelle on pouvait peut être s'attendre, mais qui m'a permis de sortir de la salle en larmes, le cri de patricia gozzi m'a atteinte profondément.
Alors je cherche malgré tout à acheter le dvd pour le revoir, car j'aurai alors un autre regard. je suis allée sur le site de amazon.de mais incapable de m'en sortir. Je vais demander à mon fils dimanche prochain, il a fait de l'allemand, et il devrait pouvoir y arriver.
Je repasserai de temps en temps sur votre forum, celà est intéressant, car je suis amateur de vieux films.
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Très beau film qui construit un idéal de recomposition du monde, autour d'un espace intime. La photographie d'Henri Decaë, limpide et délicate, magnifie un trouble et une tension qui suivent chaque personnage. Car jamais Serge Bourguignon ne peut laisser à Hardy Kruger et Patricia Gozzi autre chose que l'illusion d'un sursis...la recherche d'une pureté relationnelle, qui transcenderait leur souffrance, est à ce prix.
L'interprétation est magnifique : Kruger dévoile une détresse qui ne s'oublie que face à la vision d'une enfance perdue. Et Patricia Gozzi est souvent inoubliable, dans son obstination et l'expression d'une fragilité blessée. Ces deux remparts de solitude, usés par la vie, vont tout donner d'eux-mêmes pour un lien fugitif....sans avenir car suspendu au temps. Serge Bourguignon parvient à conduire son récit jusqu'au bout, entre une légèreté incertaine et une gravité sonnant comme un renoncement.
Les dimanches de ville d'Avray résonne donc comme un douloureux et rare coup d'éclat. Je suis simplement moins convaincu par les seconds rôles (à part Nicole Courcel, poignante dans son dévouement) et une trame narrative parfois un peu forcée (Bourguignon est toujours plus à l'aise dans l'expression d'une poésie de l'instant).
L'interprétation est magnifique : Kruger dévoile une détresse qui ne s'oublie que face à la vision d'une enfance perdue. Et Patricia Gozzi est souvent inoubliable, dans son obstination et l'expression d'une fragilité blessée. Ces deux remparts de solitude, usés par la vie, vont tout donner d'eux-mêmes pour un lien fugitif....sans avenir car suspendu au temps. Serge Bourguignon parvient à conduire son récit jusqu'au bout, entre une légèreté incertaine et une gravité sonnant comme un renoncement.
Les dimanches de ville d'Avray résonne donc comme un douloureux et rare coup d'éclat. Je suis simplement moins convaincu par les seconds rôles (à part Nicole Courcel, poignante dans son dévouement) et une trame narrative parfois un peu forcée (Bourguignon est toujours plus à l'aise dans l'expression d'une poésie de l'instant).
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Et bah en plus, notrre ami Bruce nous livre la critique cette semaine sur 1Kult :bruce randylan a écrit :Si si, le DVD existe en Allemagne chez Columbia dans une bonne copie 16/9ème avec VF et sans sous-titres imposés d'ailleurs je le possède !
http://www.1kult.com/2011/03/04/les-dim ... urguignon/
1Kult.com, le Webzine du cinéma alternatif en continu !
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Le site : http://www.1kult.com
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Le compte viméo : http://www.vimeo.com/webzine1kult
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
En attendant une édition DVD pour la zone 1 des Dimanches de Ville d'Avray, voici une nouvelle qui devrait réjouir les mélomanes. Les principaux extraits de sa partition originale sont inclus sur un nouveau CD intitulé Musiques inédites du cinéma français de Maurice Jarre. La reconstitution de Robert Lafond colle de très près au son de la bande originale de chaque film. Vous pouvez en écouter des extraits sur le site internet du label Disques Cinémusique et le CD est également offert chez Screen Archives Entertainment.bruce randylan a écrit :Si si, le DVD existe en Allemagne chez Columbia dans une bonne copie 16/9ème avec VF et sans sous-titres imposés d'ailleurs je le possède !
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Re: Les dimanches de ville D'Avray (Serge Bourguignon - 1962
Voici une vidéo sur le nouveau CD mentionné plus haut: