Georges Lautner (1926-2013)

[Profondo Rosso]

Toujours pas dispo en dvd (que je sache). Tu l'as (re)vu comment ?

Une bonne vieille VHS de la médiathèque, c'est clair que ça mériterait une vraie sortie dvd vraiment un de ses meilleurs films pour moi. Allez on se bouge gaumont !

[Sabsena]

Lautner est en France le maitre de la parodie de films policiers et de films d'espionnages, il commenca avec 3 monocles dans lesquels Paul Meurisse nous demontre un genie comique prodigieux, les 3 films sont plein d'humour parodique et d'humour noir, le deusieme L'oeil du monocle est selon moi le meilleur, 2 scenes prodigieuses avec Paul Meurisse en train de danser et de nager, on se demande comment il fait tellement il est fabuleux, c'est presque irréel un acteur capable de faire preuve d'un tel genie, dans le troisieme c'est vrai qu'il exagere un peu, notament dans ses sautillements, mais cela reste un regal, et la xcene ou les 3 acteurs chantent j'irai revoir ma normandie est soperbe Les barbouzes nous sommes toujours dans la parodie du film d'espionnage, c'est une tres brillante reussite, et les scenes Ventura avec Jess Hahn hilarantes, puis ce sera son film culte, ses dialogues cultes, Les tontons flingueurs, les scenes comiques sont extraordinaires, et Blier fabuleux quand il a trop bu, Lautner va enchainer une tres nombreuse serie de films avec son actrice fetiche, la mienne aussi, Mireille Darc, elle est dans Ne nous fachons pas la femme de Michalon, c'est une parodie de film comique grandiose, le deuxieme film Ventura-Darc qui vont tellement bien ensemble, Galia bien oublié aujourd-hui, celui qui ne passait jamais à la telé contrairement aux autres, portrait d'une femme libre est un tres beau film, La grande sauterelle vaudra à Mireille Darc son un surnom, j'avoue lui preferé Fleur d'oseille superbe scene quand Mireille Darc surmonte sa peur en allant au puits, puis ce sera les 3 films qui vont reunir Mireille et Constantin, j'avoue ma tres nette preference pour Laisse aller, c'est une valse, film policier burlesque et des gags extraordinaires avec Constantin qui se trasforme en tueur dans la voiture conduite par Yanne et d'autres tres grands moments comiques, beaucoup plus serieux Il était une fois un flic, mais avec toujours beaucoup d'humour, et quel maniaque et radin ce Constantin, puis La valise à travers cette comedie un message contre le racisme, Mireille Darc est d'une beauté de plus en plus fabuleuse, et le trio Darc-Constantin-Marielle fonctionnent pour notre bonheur, Lautner va offrir à Mireille Darc un role dramatique, Les seins de glace, il est un peu moins à l'aise, mais le film reste une bonne adaptation policiere, Lautner tourne d'autres films dans l'ensemble moins bon, son Gabin se laisse voir beau face-à-face Gabin-Gainsbourg quelques secondes, avec Miou-Miou il tourne 2 tres bons films Pas de problemes et On aura tout vu mais Lautner perd progressivement sa verve humoristique, sa serie Belmondo à part Flic ou voyou n'est guere heureuse, voire carrement mediocre, il reussira quand meme assez bien La maison assassinée avec Bruel. Lautner est un excellent cineaste maitre dans son genre qui personnellement m'aura fait decouvrir un prodigieux Paul Meurisse et rougir, trembler tant de fois en voyant Mireille Darc tellement belle, beaucoup trop belle.

[Sabsena]

Si je devais faire un top Lautner tellement j'ai aimé, grandi avec ses films cela donnerait comme resultat :
1 Laise aller, c'est une valse ( et oui un crime de lese-majesté)
2 Les tontons flingueurs (le film culte est battu)
3 Ne nous fachons pas
4 L'oeil du monocle
5 Il etait une fois un flic
6 La valise
7 Galia
8 Les barbouzes
9 Les seins de glace
10 Le monocle rit jaune

[Profondo Rosso]

Fleur d'oseille de Georges Lautner (1967)



Tandis que Pierrot-La-Veine, après un fructueux hold-up, se faisait abattre par la police, sa «femme», Catherine, mettait au monde un superbe garçon. Dans la maison de repos où elle apprend, sans enthousiasme, son métier de mère, la jolie veuve reçoit bientôt des visites empressées : le commissaire, d'abord, qui tente de savoir d'elle où Pierrot a 'planqué' les dollars volés puis celle des bandes rivales... Catherine est muette ; elle ne sait rien...

Pas le meilleur de la collaboration Mireille Darc/Lautner mais un bon petit film néanmoins, assez méconnu de son auteur. Le début très sombre est excellent, entre la traque d'ouverture où le gangster se fait tuer dans une gare, puis le ton très désespéré avec en parallèle l'acouchement de Mireille Darc qui se retrouve rapidement esseulée et menacée par la police et une horde de gangster. Le film fait preuve d'un certains réalisme social en nous montrant ces foyers pour fille mère sordide (avec René Saint Cyr maman de Lautner jouant la directrice) et le ton est assez noir à l'image du personnage de Mireille Darc assez résigné sur son sort. Comme souvent avec Lautner, une étonnante rupture se fait à mis parcours, le polar urbain et très sérieux annoncé bifurque lorsque la traque du magot amène le récit à la campagne. Le ton se fait plus léger et tranquille avec une Mireille Darc rayonnante découvrant les joies de la maternité au grand air tout en cherchant l'argent, tandis que le personnage de Paul Prebost amène son lot de moments énorme, dont une première apparition gratinée.Excellente Mireille Darc dans un de ses rôle les mieux écrit chez Lautner en femme perdue entre sa volonté d'avoir la grande vie et son nouveau rôle de mère et les seconds rôle ne sont pas en reste notamment Henri Garcin avec un beau personnage de gangster loyal et Andre Pousse qui sans être aussi inquiétant que dans "le Pacha" campe un imposant parrain. La dernière partie façon Fort Alamo avec siège de la maison de campagne étonne par son côté western rural assumé avec belle mise en valeur du décor et des gunfights efficacment filmé par Lautner. La scène voyant Mireille Darc débouler fusil à la main d'un air décidé pour trucider les gangsters ayant enlevé son bébé étant des plus jubilatoire. Parfois un peu long et ne gérant pas toujours bien ses ruptures de ton, le film se laisse néanmoins voir avec plaisir. 4,5/6

Et un peu d'Audiard qui nous lâche quelque truculentes répliques tout du long

Les jules sont tous convaincus de leur supériorité. Ils nous voient toutes au garde à vous. Le pire demi-sel, le plus tocard des traîne-lattes se prend pour Scarface. Rouler des mécaniques, c'est la maladie des hommes.

[Kevin95]

Laisse aller, c'est une valse (Georges Lautner)

Unique collaboration entre Lautner et Blier (Bertrand), Laisse aller, c'est une valse est loin d'être une comédie cynique ou à la recherche du bon mot, mais au contraire (et c'est surprenant à première abord) un délire plus axé sur le visuel au point d'être facilement qualifiable de "cartonnesque". Personnellement je ne m'en lasse pas, c'est barré et fun et les comédiens sont tous géniaux (même si le gag avec Rufus me laisse de marbre), pourquoi renier mon plaisir.
A ranger à coté de Ne nous fâchons pas !


Mort d'un pourri (Georges Lautner)

Un scénario un peu trop bordéllique, n'empêche pas Mort d'un pourri d'être l'un des meilleurs Lautner, Delon, polar de la fin des 70's (et son ambiance claustro, ici à la Défense) et surtout une occasion à Audiard de nous livrer une réflexion sur les arcades du pouvoir (ceux d'aujourd'hui) prémonitoire (donc) et d'un tel niveau qu'il laisse au spectateur tout le loisir de réfléchir autours d'un système auquel il est un élément aussi essentiel que méprisé.
On pourra dire que c'est réactionnaire, mais sous la plume d'Audiard, c'est incontestablement puissant et génial.

[Kevin95]

Pas de problème ! (Georges Lautner)

Film très mineur dans la filmo de Lautner, Pas de problème ! est un vaudeville avec cadavre dans le coffre qui permet surtout à quelques seconds couteaux de tenir (enfin) le haut de l'affiche (malheureusement pour eux, le film ne fut pas un succès).
Si Miou-Miou en pauvre biche auquel toutes les galères arrives et Henri Guybet en bon gros beauf mais tendre sont parfaits, Bernard Menez est insupportable (comme d'hab) et Jean Lefebvre dans un rôle à contre-emploi (un père tyrannique) en fait des caisses et n'est pas crédible.
Sympa quand même.

[Profondo Rosso]

Quelques messieurs trop tranquille (1972)



Un pitch et un cast gratiné (Jean Lefebvre, Paul Préboist, Michel Galabru, Henry Guybet) qui annonce une bonne grosse farce avec le village paumé de Loubressac où il ne se passe rien où presque voit son quotidien bouleversé par l'arrivée d'une troupe de hippie. Si le film joue effectivement de ce ressort comique de l'opposition des modes de vie (avec les villageois austère et coincé contre hippie bien clichés mystique et se baladant nus) le scénario astucieux (co écrit avec Jean Marie Poiré) parvient à distiller un sympathique récit d'amitié où les deux communauté apprennent à se connaître et s'apprécier pour au final s'unir face au complot ourdit face un André Pousse odieux à souhait en gangster gouailleur. On se s'ennuie pas une seconde grâce au prestation des énergumènes et le film regorge de moments autres réjouissant : Galabru qui fait diversion en draguant au soleil des filles de la ville à coup de poème, une poursuite en voiture en campagne des plus efficace (merci Remi Julienne) et le final en forme de guérilla au village avec hippie et bouseux contre les gangsters armés jusqu'au dents. Pas son meilleur mais plus sympathique et réussi qu'un "Ils sont fous ses sorciers" (faudrait vraiment que je le revoie celui là icon_mrgreen.gif ). C'est également l'occasion de voir Miou Miou toute mimi dans un de ses premiers rôle et d'admirer Jean Lefèbvre en moi ne boudhiste lors d'une dernière scène tordante. 4/6

[Kevin95]

La Grande Sauterelle (Georges Lautner)

Connu pour être l'un des films de Lautner fait à la gloire de son actrice Mireille Darc, La Grande Sauterelle après découverte, s'apparente plus dans la filmographie du réalisateur comme un film de vacances ou un film fait pour son pur plaisir.
Loin de moi à dire par là que c'est un mauvais film ou mineur, mais seulement qu'ici, le metteur en scène se fout d'une quelconque intrigue, d'enjeux dramatiques ou même (c'est inédit) des dialogues de Michael Audiard. Il ne filme pas les bons mots, mais s'attarde sur sa muse (Darc), ses décors et son couple amoureux avec bonheur et joie de vivre.
Darc justement est magnifique de beauté (comme toujours chez Lautner) et son rôle de femme mi fatale mi sensible, m'a rappelé celui de La Valise, tourné six ans plus tard par le même réalisateur. A ses cotés il y a les trognes de l'univers d'Audiard et Hardy Krüger (qui jouait l'allemand dans Un taxi pour Tobrouk), malheureusement un peu fade (l'acteur est bon en second rôle mais en premier ce n’est pas vraiment ça).
C'est rafraichissant et c'est déjà pas mal.

[Profondo Rosso]

Le Professionnel (1981)



Issu de l'élite de l'armée française, Joss Beaumont est chargé d'exécuter le président du Malawy. Un contre-ordre tombe, la cible est devenue un ami de l'Etat. Pour l'empêcher de nuire, Beaumont est incarcéré, mais ne tarde pas à s'évader, décidé à mener à bien l'opération malgré l'opposition de sa hiérarchie.

Un des derniers Lautner correct avant des 80's pas bien glorieuses dans l'ensemble (La Cage au Folles 3 quand même), en tout cas loin des exceptionnelle 60's et 70's pour un Bebel un peu moins routinier que la moyenne (qui vieillissant entamera aussi un lent déclin dans son créneau durant la décennie). Un scénario assez explosif puisque dénonçant ouvertement dans la politique post colonialiste discutable de la France en Afrique, prête à faire assassiner sans hésitation un dirigeant gênant ou de soutenir le pire dictateur si les intérêt sont communs. Le service d'espionnage français est ainsi composé des pires ordures qui soient, lâche et opportuniste et l'opposition entre Belmondo et certains de ses anciens amis qui l'ont trahi tel Michel Beaune crée une belle puissance dramatique. Malheureusement tout ce potentiel est un peu gâché par le cahier des charges de Bebel à l'époque, ainsi la personnalité de Lautner (et même les dialogues de Michel Audiard) est un peu noyé par instants lors de passages obligé nanardesque surtout en début de film. Belmondo qui soudoie des clochards et s'habillent comme eux pour aller voir sa femme, l'assistante de Robert Hossein digne descendante de Ilsa lesbienne sadique adepte de la torture, la prostituée attitrée du dictateur un peu demeurée et certaines bastons casées au petit bonheur la chance parmi les détails les plus embarrassants. Passé l'ouverture réussie avec un Belmondo prisonnier des geôles africaines, il faut donc attendre la dernière partie pour que le film décolle totalement. Un belle poursuite en voiture dans Paris orchestré par Remi Julienne (avec un Belmondo souvent lui même au volant), le duel western Belmondo/ Robert Hossein (parfait en méchant glacial) et un très bon final dramatique et surprenant, laissant à penser que le héros court volontairement et manière suicidaire à sa perte depuis le début. Si on fait abstraction des années à voir courir au ralenti un berger allemand dessus, le score de Morricone est très bon également. 3,5/6

[Julien Léonard]

Le professionnel demeure un film difficile pour moi... C'est un bon thriller politique bien réglé, assez émouvant (en de rares occasions), mais j'ai toujours trouvé la mise en scène de Lautner bien en dessous de ce dont il avait l'habitude. Il n'y a qu'à observer la réalisation décontractée, impeccable et solidement découpée de Flic ou voyou pour se rendre compte à quel point Lautner n'arrive pas à ficeler correctement les scènes d'action et de suspense du Professionnel. Le marginal (par Deray) est de ce point de vue beaucoup plus redoutable (cf l'excellente poursuite en voitures). Dommage. Reste un bon film, qui a beaucoup vieilli, mais avec un Belmondo remarquable, comme toujours (qui ne fait toutefois pas trop d'effort ici... quelle facilité chez lui, on dirait qu'il ne force jamais !).

La fin est bien sûr rentrée dans la mythologie Bébel.

[Profondo Rosso]

Mort d'un pourri (1977)




Cherchant à protéger un ami, le député Philippe Dubaye, Xavier Maréchal rentre en possession d'un dossier compromettant. Des tueurs se lancent à ses trousses pour récupérer ces documents.

Un thriller politique des plus prenant pour Lautner qui retrouvait ici Delon après l'excellent "Les Seins de Glaces". Le film adapte une roman de Jean Laborde que Lautner avait déjà adapté avec "Le Pacha" et on lui doit d'autres petit classique du polar à la française des 70's comme "Adieu Poulet". Le grand atout du film, c'est le scénario particulièrement corrosif de Michel Audiard qui s'inspirant des scandales politique de l'époque comme L'affaire Boulin dresse un portrait particulièrement virulent et pessimiste des hautes sphères de la politique française. Le personnage de Delon (ici producteur également) , entré en possession d'un document mouillant toute la classe politique se voit ainsi tour à tour menacé, corrompu par les intéressés mais également abordés par l'opposition qui ne vaut guère mieux, Lautner renvoyant tout ce beau monde dos à dos. Une ambiance lourde et désespéré se dégage tout au long du film renforcé par la photo grisâtre de Henri Decaë (étonnant le fidèle Maurice Fellous n'est pas de la partie) et le score dépressif et jazzy de Philippe Sarde. Tout juste reprochera t on quelques longueurs tout de même, mais le courage de la position et l'interprétation impeccable emporte l'adhésion. Loin de ses rôles de héros, Delon campe un type normal dont la droiture force à resté fidèle à ses positions et à venger son amis, et le cast offre une joyeuses galeries de trogne pour les pourritures avec un Klaus Kinski glaçant, Julien Guiomar détestable et menaçant et un beau twist final où

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Michel Aumont

s'avère le pire de tous. Les fantaisies de ses comédies policière ne sont pas de mise ici et Lautner s'efface derrière son récit avec une réalisation sobre (et pas dénuée de faute de goût comme la mort du méchant dans la gare en arrêt sur image) mais qui réserve quelques bon moment comme le surprenant traquenard que subi Delon sur une route de campagne entouré de deux semi remorque. Très bon donc et assez risqué pour l'époque où il fut entrepris. 4,5/6

Et le film comporte parmis les dialogues les plus brillants d'Audiard florilège

Certains élus du peuple vont connaître une petite traversée du désert, au pas de course, rassure-toi. Quand ils reviendront, ils se seront fait le masque républicain, comme les vieilles putes se font retendre les fesses.

Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson.

Beaucoup de politiciens, d'aimables clowns, quelques duchesses, pas mal de putes... La qualité française quoi!

- Attends ! tiens écoute, on sonne à la porte. Je te rappelle
- Ne raccroche pas ! Si j'entends des coups de feu, je ne mettrai qu'on couvert

[Nestor Almendros]

DES PISSENLITS PAR LA RACINE

L'avis de Kevin95 en octobre dernier m'avait bien motivé. J'ai finalement réussi à voir le film mais je n'ai vraiment pas accroché. Je pense que je ne suis surtout pas très fan du style de Lautner, ou en tout cas de son style à cette époque. Je n'apprécie pas plus que ça LES TONTONS FLINGUEURS et le récent visionnage du MONOCLE NOIR m'a surtout amusé sans plus.

Bref ici il y a quelque chose que je n'ai pas apprécié. Je ne sais pas vraiment ce que c'est. Peut-être est-ce l'esprit parodique qui baigne ici en permanence. J'aime d'habitude les bons mots d'Audiard. Les dialogues sont ce que j'ai préféré ici, mais je n'y ai pas été plus sensible que cela: j'étais trop braqué pour apprécier un minimum visiblement.
Surtout: je me suis ennuyé. J'ai trouvé le scénario poussif, marquant en plus des pauses interminables (la description de la fête).
J'ai, par contre, trouvé très amusant, dans l'audace, le traitement porté à Mireille Darc, bombe sexuelle au look très provocateur et dont certains plans plus que suggestifs ont sans doute contribué à rameuter un public masculin qui n'a pas dû s'en remettre.

[kontarkh]

en ce moment sur france 3 itw de mireille darc qui évoque sa carrière d'actrice.

[Boubakar]

et le dernier numéro de Brazil propose une très longue interview de Lautner, fort intéressante.

[phibes]

dispo sur amazone fleur d'oseille , la grande sauterelle , pas de problème ! , quelques messieurs trop tranquillent , 12.99 eur l'unité