Spéciale Première (Billy Wilder - 1974)

[Griffin Mill]

C'est moi qui avait fait le test technique du zone 2.
Le DVD respecte bien la photo d'époque, douce et tamisée. Cela dit, je précise bien que la définition pourrait être perfectible en projection car elle est à mon sens très correcte mais sans plus. Mais de là à dire que c'est flou.

Ah mais j'assume (et si ce n'est pas forcément "flou" c'est de toutes façons indigne du standard J'ai vérifié sur un ordi et l'effet est encore pire). J'avais d'ailleurs déjà remarqué ce problème (moins prononcé et évident qu'avec SPECIALE PREMIERE) sur LA VALSE DE L'EMPEREUR où l'image, sans paraitre trop dégradée, était déjà perfectible niveau définition (c'est donc probablement le cas sur tout le package universal édité par Bac).

J'ai vu le film hier en salle ( Filmothèque du Quartier Latin ) dans sa version restaurée numérique que je suppose réalisée à partir des meilleures sources. Globalement, la photo est très granuleuse et certains plans ont pas mal de flou sur les bords. C'est peut-être la raison pour laquelle le DVD peut avoir donné une impression générale de flou sur l'ensemble du film.

[The Eye Of Doom]

Franchement j’ai pas beaucoup plus accroché au film ce soir (film revu en bluray) qu’il y a une vingtaine d’annees quand je l’ai vu en salle.
Rien a dire sur l’interprétation : Jack Lemon et surtout Walter Matthau sont tres bons. Le reste du casting n’esg pas en reste avec notamment Vincent Gardenia dans le role du sheriff abruti.
Rien a dire non plus sur la mise en scene, photo, direction artistique: on est dans un film de studio impecable.
Il y a des passages tres droles, notamment, avec le docteur viennois et globalement toutes les scenes avec le jeune homme idealiste sont tres sympa.
Mais voila, quelques jours après avoir decouvert The Major and The Minor, la comparaison est dure.
Non pas que le 1er soit un chef d’oeuvre mais dans Front page on souffre de cote theatral de la source, comme d’ailleurs dans 7 ans de reflexion ou One, Two, Three.
Seul le dernier s’en tire a peu pres, ici comme dans 7 ans de reflexion, le film parait continument bridé, sorte de film en chambre, où les quelques escapades semblent vouloir a elles seules rattraper le statisme du reste ( le comique Mack Sennet des voitures de flics,..)
Le film se laisse voir, porté par sa critique au vitriol du journalisme (et des politiques). Peut etre que mon niveau d’anglais ne m’a pas permis d’accrocher a toutes la dynamique des dialogues,…
Bref c’est sympa à decouvrir mais pas, et de loin, un grand Wilder pour moi .