Et tournent les chevaux de bois (Robert Montgomery - 1947)
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Et tournent les chevaux de bois (Robert Montgomery - 1947)
Et tournent les chevaux de bois de Robert Montgomery: une véritable découverte, à l'instar de Tension, il y a quelques semaines. Un véritable petit bijou, mélange de film noir, de peinture sociale et de poésie. un film qui ne fait aucune concession au spéctateur et qui annonce respectivement La nuit du chasseur de Laughton (par le traitement poétique des relations entre l'enfance et la perversion adulte) et La soif du mal de Welles (par l'atmosphère violente de la ville frontière mexicaine, lieu ou s'imbrique Bien et Mal, honnêteté et vice). Une merveille digne de figurer dans toutes les anthologies consacrées au film noir (ce qui n'est malhereusement pas le cas) et qui montre que la série B fut le lieu de toutes les expérimentations et des défis artistiques courageux (en particulier, chez Universal). Et Montgomery, que je ne connaissait pas, une révélation en tant qu'acteur et metteur en scène (une sorte de précurseur d'Eastwood qui n'a pas tenu, peut-être).
c'est en voyant de tels films que l'on se rend compte que le cinéma de genre aux Etats-Unis est tombé depuis vingt ans bien bas...
j'aimerais savoir si ceux qui ont eu la chance de le découvrir récemment au Cinéma de minuit partagent le même enthousiasme que moi sur ce film...
c'est en voyant de tels films que l'on se rend compte que le cinéma de genre aux Etats-Unis est tombé depuis vingt ans bien bas...
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- Jeremy Fox
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Re: Et tournent les chevaux de bois: avis?
O'Malley a écrit :Et tournent les chevaux de bois de Robert Montgomery: une véritable découverte, à l'instar de Tension, il y a quelques semaines. Un véritable petit bijou, mélange de film noir, de peinture sociale et de poésie. un film qui ne fait aucune concession au spéctateur et qui annonce respectivement La nuit du chasseur de Laughton (par le traitement poétique des relations entre l'enfance et la perversion adulte) et La soif du mal de Welles (par l'atmosphère violente de la ville frontière mexicaine, lieu ou s'imbrique Bien et Mal, honnêteté et vice). Une merveille digne de figurer dans toutes les anthologies consacrées au film noir (ce qui n'est malhereusement pas le cas) et qui montre que la série B fut le lieu de toutes les expérimentations et des défis artistiques courageux (en particulier, chez Universal). Et Montgomery, que je ne connaissait pas, une révélation en tant qu'acteur et metteur en scène (une sorte de précurseur d'Eastwood qui n'a pas tenu, peut-être).
c'est en voyant de tels films que l'on se rend compte que le cinéma de genre aux Etats-Unis est tombé depuis vingt ans bien bas...
j'aimerais savoir si ceux qui ont eu la chance de le découvrir récemment au Cinéma de minuit partagent le même enthousiasme que moi sur ce film...
100 % d'accord avec toi ; un très grand souvenir revu au cinéma de minuit récemment.
Je l'ai vu une première fois il y a qq années avec bcp de méfiance (je n'avais pas aimé la dame du lac et sa caméra subjective) et j'avais adoré le film.
Autant de plaisir récemment au cinéma de minuit : un grand film noir.
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J'avoue ne pas partager votre enthousiasme. Après une scène d'ouverture magnifique, un long et lent plan séquence, j'ai pris du plaisir à voir ce film mais je n'ai pas été passionné ni touché par la soi disant poésie du film. Légère déception donc mais en ce moment je suis assez fatigué le soir et je lui redonnerais une seconde chance très bientôt.
Manque aussi d'acteurs charismatiques je trouve.
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Je me suis dit exactement la même chose ce matin : étonnante ressemblance dans la moue.Sergius Karamzin a écrit :J'avoue humblement n'avoir jamais vu de film avec Harry Langdon (contrairement à tous ses autres illustres collègues).
Mais plus je vois cette photo de ton avatar, plus je me dis que Tex Avery a du y puiser une inspiration pour Droopy. A vérifier.
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Oui Harry Langdon, à vérifier aussi bien sûr, est probablement le premier personnage, récurrent, névrosé de l'Histoire du cinéma. L'ancêtre d'un Woody Allen. Par contre je ne l'ai jamais entendu dire "You know what ? i'm very happy". Peut être parce que ses films sont muets pour la plupart ...mais aussi parce qu'au bout du compte, à part peut être dans Tramp tramp tramp, il n'est jamais heureux.Sergius Karamzin a écrit :J'avoue humblement n'avoir jamais vu de film avec Harry Langdon (contrairement à tous ses autres illustres collègues).
Mais plus je vois cette photo de ton avatar, plus je me dis que Tex Avery a du y puiser une inspiration pour Droopy. A vérifier.
Mais bon que de digressions les amis !
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Très belle photo en tout cas... Où l'as tu dégottée ?Cosmo Vitelli a écrit :Oui Harry Langdon, à vérifier aussi bien sûr, est probablement le premier personnage, récurrent, névrosé de l'Histoire du cinéma. L'ancêtre d'un Woody Allen. Par contre je ne l'ai jamais entendu dire "You know what ? i'm very happy". Peut être parce que ses films sont muets pour la plupart ...mais aussi parce qu'au bout du compte, à part peut être dans Tramp tramp tramp, il n'est jamais heureux.Sergius Karamzin a écrit :J'avoue humblement n'avoir jamais vu de film avec Harry Langdon (contrairement à tous ses autres illustres collègues).
Mais plus je vois cette photo de ton avatar, plus je me dis que Tex Avery a du y puiser une inspiration pour Droopy. A vérifier.
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Hélas pas sur un éventuel coffret zone 2 regroupant les oeuvres de Langdon, mais http://www.google.com tout simplement !Majordome a écrit : Très belle photo en tout cas... Où l'as tu dégottée ?
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Tu me brises le coeur aussi.Jeremy Fox a écrit :J'avoue ne pas partager votre enthousiasme. Après une scène d'ouverture magnifique, un long et lent plan séquence, j'ai pris du plaisir à voir ce film mais je n'ai pas été passionné ni touché par la soi disant poésie du film. Légère déception donc mais en ce moment je suis assez fatigué le soir et je lui redonnerais une seconde chance très bientôt.
Manque aussi d'acteurs charismatiques je trouve.
dire que les acteurs manquent de charisme est injuste: Thomas Gomez et, surtout, Wanda Handrix sont remarquables: cette dernière est un personnage inoubliable de femme-enfant à mes yeux.
mais bon..
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Pas emballé non plus... La mise en scène offre quelques très belles scènes, comme l'impressionnant (enfin vu que le film date je trouve ça impressionnant) plan séquence initial, ou celle où Pancho se fait frapper alors que les enfants tournent sur leurs chevaux de bois... C'est dommage que Montgomery soit si mauvais avant l'agonie, car dès qu'il se prend le poingard dans le dos il devient convaincant et plus...humain.
En fait, je crois que j'ai du mal avec les films noirs, ils n'arrivent pas à m'émouvoir ou à me passionner. La frontière vertu/corrumption, jeunesse innoncente/adultes pervertis est pourtant bien fichue, le message sur "l'argent ne fait pas le bonheur" est amené en douceur et sans redonance, les personnages de Pila et Pancho sont très bien, mais voilà, ça me passionne pas.
3/6
En fait, je crois que j'ai du mal avec les films noirs, ils n'arrivent pas à m'émouvoir ou à me passionner. La frontière vertu/corrumption, jeunesse innoncente/adultes pervertis est pourtant bien fichue, le message sur "l'argent ne fait pas le bonheur" est amené en douceur et sans redonance, les personnages de Pila et Pancho sont très bien, mais voilà, ça me passionne pas.
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Moi aussi c'est rare que je m'enthousiasme pour un film noir. tous les grands films dits "classiques du genre" c'ead les Laura, Gilda, Un si doux visage, Les tueurs...ne m'emballent pas plus plus que ça... Je les trouve interessant mais en même temps je trouve que ce sont des archétypes du genre: la femme perverse, la fatalité, la malchance...
Par contre, des films méconnus découverts récemment comme Tension ou et tournent les chevaux de bois m'ont particulièrement enthousiasmés parce que je les trouve originaux, très en avance sur leur temps (peut-être pour ça qu'ils sont peut-être méconnus car ils sont arrivés trop tôt donc incompris) et bénéficiant de scénarios intelligents et riches ainsi d'une mise en scène très inventives.
En fait, depuis, je connais un regain d'intérêt pour le genre...
Par contre, des films méconnus découverts récemment comme Tension ou et tournent les chevaux de bois m'ont particulièrement enthousiasmés parce que je les trouve originaux, très en avance sur leur temps (peut-être pour ça qu'ils sont peut-être méconnus car ils sont arrivés trop tôt donc incompris) et bénéficiant de scénarios intelligents et riches ainsi d'une mise en scène très inventives.
En fait, depuis, je connais un regain d'intérêt pour le genre...