C'est vrai que c'est très courant, l'ascension suivie de chute poussée parfois jusqu'à la mort comme chez Zola ou De Palma, de Gervaise Macquart à Tony Montana.
Barry n'est pas un minable, il essaie, il réussit parfois avant de finir par échouer, mais c'est un personnage auquel on s'identifie et son parcours est presque le "MacGuffin" de Kubrick pour lui permettre la reconstitution aussi bien des campagnes (bucoliques ou militaires) que des hautes sphères de la société de l'époque, en suivant un seul personnage. Et puis quel serait l'intérêt de raconter l'histoire d'un type à qui tout réussit?
La première fois, à 15 ans, euphorie totale: il me semblait avoir vu l'un des plus beaux films de ma courte vie.
Seconde fois, à 20 ans, incompréhension: les zooms intempestifs qui passent d'un détail au cadre général m'avaient agacé et avaient contribué à ce que je regarde le tout avec une certaine distanciation et un léger ennui
Troisième fois, à la mort de Kubrick, à 22 ans, réévaluation: le film m'avait à nouveau subjugué, passionné, enthousiasmé, à la réserve de cet effet de zoom persistant qui m'avait quand même un peu fait à nouveau tiquer.
