sans aucune présence ? Bah mince.
Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Vous pourrez en dire tout le mal que vous voulez , Barry Lyndon restera pour toujours l'un de mes 2 ou 3 films préférés de tous les temps, quelles que soient les conditions de visionnage. Il me suffit d'en voir 30 secondes pour être bouleversé, comme quoi la froideur kubrickienne...
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Dire "du mal" ?... ah oui, mais non.
Comme je le disais plus haut : je n'ai pas détesté*, mais je n'ai pas été "enthousiasmé".
Et au début, la musique incessante m'a vite cassé les oreilles.
Je m'attendais à "Wouah !", mais je suis passé à côté.
* alors que j'ai détesté Les Soeurs Brontë.
Et puisqu'il est aussi question de Ryan O'Neal : j'ai éprouvé un bel enthousiasme pour Paper Moon (Peter Bogdanovich, 1973).
Film à la belle photographie par-dessus le marché.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Peut être parce qu'on en apprend plus sur la complexe nature humaine en observant un minable se débattant pour réussir qu'en observant un winner ou un super-héros, non ? Beaucoup de grands films ont pour héros des minables(Shining, Barry Lyndon, The Barber, Sweet smell of Success, Psycho, Rocky,Fredo Corleone dans le Parrain, The Wrestler...)The Eye Of Doom a écrit : ↑26 août 21, 21:27 .... Mais pourquoi autant de temps et d’energie a decrire l’ascension et la chute d’un minable?...
Heureusement que tu n'a pas dit "autant d'énergie et de moyens" , ça en aurait dit long sur ta conception du cinéma
Mais qu'on ne puisse pas aimer Barry Lyndon, encore heureux, moi c'est Once upon a time in America et j'adore tous les Leone précédents
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Rocky???????????????????batfunk a écrit : ↑28 août 21, 14:02Peut être parce qu'on en apprend plus sur la complexe nature humaine en observant un minable se débattant pour réussir qu'en observant un winner ou un super-héros, non ? Beaucoup de grands films ont pour héros des minables(Shining, Barry Lyndon, The Barber, Sweet smell of Success, Psycho, Rocky,Fredo Corleone dans le Parrain, The Wrestler...)The Eye Of Doom a écrit : ↑26 août 21, 21:27 .... Mais pourquoi autant de temps et d’energie a decrire l’ascension et la chute d’un minable?...
Heureusement que tu n'a pas dit "autant d'énergie et de moyens" , ça en aurait dit long sur ta conception du cinéma
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Dans le premier, c'est effectivement plus un attachant loose qu'un minable effectivement. N'empêche, il perd à la fin d'ailleurs malgré tous ses efforts
Oh et puis merde, à l'aune de notre société d'aujourd'hui, c'est un gros minable quand même, pas comme Rambo ! Ah, on me dit dans l'oreillette que Rambo est aussi un gros looser...
J'abandonne...
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Dernière modification par batfunk le 28 août 21, 15:29, modifié 1 fois.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Oui , elle est étonnante ta remarque!The Eye Of Doom a écrit : ↑26 août 21, 21:27 Mais pourquoi autant de temps et d’energie a decrire l’ascension et la chute d’un minable?
C'est un thème (ascension et chute), archi-romanesque et classique (d'ailleurs Barry Lyndon est l'adaptation d'un roman historique) et plutôt servi par le cinéma (notamment dans le film de gangsters).
De plus, je ne dirais pas que c'est un minable, au sens de character du terme. Le personnage de Paul Snider (Eric Roberts) dans Star 80, de Bob Fosse, est un minable.
Redmond Barry, même s'il finit dans la misère et la solitude, est le héros souvent courageux de l'aventure (et quelle aventure!) de sa vie. Il se comporte mal, est arriviste, est une brute sans manières mais affronte le monde et semble choisir son destin en fin de parcours. Un minable au cinéma (et dans la vie), ce n'est pas cela.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Effectivement un personnage peu aimable, auquel on a pas envie de s’identifier.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Je dirais quand il est au faîte de son cheminement, oui.Rick Deckard a écrit : ↑28 août 21, 14:37 Effectivement un personnage peu aimable, auquel on a pas envie de s’identifier.
Mais pendant longtemps, quand il est seul, en exil, je m'identifie à lui, si. Et aussi à la fin quand tout part en couille.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Il y a plusieurs moments où on peut s'identifier à lui, ou du moins avoir une réelle empathie:Alexandre Angel a écrit : ↑28 août 21, 14:41Je dirais quand il est au faîte de son cheminement, oui.Rick Deckard a écrit : ↑28 août 21, 14:37 Effectivement un personnage peu aimable, auquel on a pas envie de s’identifier.
Mais pendant longtemps, quand il est seul, en exil, je m'identifie à lui, si. Et aussi à la fin quand tout part en couille.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
(j'ai recherché un gif avec le fameux "ed crane nod", c'est celui qui s'en rapprocherait le plus)
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
J'adore les deux films (le Kubrick et le Bogdanovich), même s'ils n'ont absolument rien à voir. Comme quoi...Commissaire Juve a écrit : ↑28 août 21, 10:38 Comme je le disais plus haut : je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas été "enthousiasmé".
Et au début, la musique incessante m'a vite cassé les oreilles.
Je m'attendais à "Wouah !", mais je suis passé à côté.
Et puisqu'il est aussi question de Ryan O'Neal : j'ai éprouvé un bel enthousiasme pour Paper Moon (Peter Bogdanovich, 1973).
Film à la belle photographie par-dessus le marché.
Barry Lyndon est un film que je pourrais revoir tous les ans et un des rares auxquels je peux mettre la note de 10/10.
Quant à la musique, Haendel, Bach, Schubert..., je la trouve tout sauf envahissante. Pour moi, elle est parfaitement en phase avec les images. C'était d'ailleurs une des grandes qualités de Kubrick : savoir piocher dans la musique classique et toucher juste à chaque fois.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Oui, je ne comprends pas cette remarque moi non plus. C'est notamment la thématique de la plupart des Scorsese (Raging Bull, Les affranchis, Casino, Le loup de Wall Street...), qu'il faudrait donc jeter aux orties si l'on suit ton raisonnement.Alexandre Angel a écrit : ↑28 août 21, 14:29Oui , elle est étonnante ta remarque!The Eye Of Doom a écrit : ↑26 août 21, 21:27 Mais pourquoi perdre autant de temps et d’énergie a décrire l’ascension et la chute d’un minable?
C'est un thème (ascension et chute), archi-romanesque et classique.
Et je ne vois pas non plus en Redmond Barry un minable, plutôt un arriviste et un opportuniste déchu, ce n'est pas du tout la même chose.
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Re: Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)
Oui, il grimpe les échelons en société grâce a un peu tout ca (chance, arrivisme, opportunisme, etc...) mais plus il grimpe, plus à un moment il va dégringoler.Zelda Zonk a écrit : ↑29 août 21, 09:19 Et je ne vois pas non plus en Redmond Barry un minable, plutôt un arriviste et un opportuniste déchu, ce n'est pas du tout la même chose.
Evidement à la fin quand il pensait avoir réussi.