Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)

LucyMuir · Message par **LucyMuir** » 13 nov. 07, 20:07

Gounou a écrit :
LucyMuir a écrit :Il y aura de la bière?
Il y aura des filles ?

S'il y a de la bière

AlexRow · Message par **AlexRow** » 13 nov. 07, 20:07

LucyMuir a écrit :
Il y aura des filles ?
S'il y a de la bière

Gounou · Message par **Gounou** » 13 nov. 07, 20:09

LucyMuir a écrit :
Gounou a écrit : Il y aura des filles ?
S'il y a de la bière

Ca dépend des filles...

Kevin95 · Message par **Kevin95** » 13 nov. 07, 20:52

AlexRow a écrit :Je sens venir la sortie Classik

Les parents d'élèves seront là ???

Alphonse Tram · Message par **Alphonse Tram** » 14 nov. 07, 00:56

Gounou a écrit :Ca dépend des filles...

La mienne c'est jus d'abricot.
Et dans les jours fastes, Perrier

(

)

-Kaonashi- · Message par **-Kaonashi-** » 14 nov. 07, 13:13

LucyMuir a écrit :
AlexRow a écrit :Je ne sais pas si ça a déjà été dit :

BARRY LYNDON repasse au Max Linder en version restaurée à partir du mercredi 19 décembre.

Le prisonnier · Message par **Le prisonnier** » 14 nov. 07, 13:19

-Kaonashi Yupa- a écrit :
LucyMuir a écrit :

Je veux un Max Linder dans ma ville!

Flol · Message par **Flol** » 14 nov. 07, 20:14

Tiens...je le retenterai peut-être, étant donné que ma découverte de ce film en dvd fut loin d'être concluante.

bronski · Message par **bronski** » 17 mars 09, 18:24

Revu hier sur Paris Première et enfin découvert toute sa beauté.
Pour moi le plus beau moment du film, et un des plus beaux moments de l'histoire du cinéma, est quand Barry rencontre pour la première fois Lady Lyndon (superbe Marisa Berenson) à la table de jeux.
Pas un dialogue, 4 minutes de regards sur la musique de Schubert, la beauté dans l'épure.
A-t-on vu au cinéma plus évidente justification du champ/contre-champ?
Remarquez aussi quand le prêtre s'aperçoit de l'attirance de Lady Lyndon pour Barry, encore une fois tout passe par le regard.

edit: remarquez aussi, à la toute fin du clip, la séquence suivante démarre sur le couple sur un bateau. Derrière passe un bateau avec une voile rouge, annonciatrice du désastre à venir...

The_Thing · Message par **The_Thing** » 17 mars 09, 21:40

Ce film est probablement un des meilleurs films réalisés du monde, formule peut-être bête devant l'éternel mais qui résume mon sentiment à la fois sensoriel et intellectuel. Normal qu'une certaine partie du public s'endort en regardant ce chef-d'oeuvre, et à la limite c'est parfait comme ça. Comprendre ce film c'est d'abord comprendre la technicité du cinéma, l'utilisation de toute la panoplie du metteur en scène c'est à dire mettre un objectif sur la caméra, choisir un angle de prise de vue, placer des acteurs dans le champ, faire apparaître un morceau ou pas de décors, diriger un comédien, Kubrick pour ça était le meilleur et il le demeure avec je pense TArkovski, ce cinéma n'est jamais chiant, il requiert juste un regard de cinéaste née, le cinéma étant un art mais populaire il est bien entendu évident que seule une petite partie des spectateurs ayant une connaissance de la peinture, de la photographie, etc pourront y trouver leur compte, et les intellectuels fins analystes en général s'y retrouve parce que leur milieu culturel les pousse vers l'élitisme. Une certaine forme de mépris du public? Non juste un constat Kubrick faisait des films pour lui-même, seul ceux qui ont un oeil de cinéaste peuvent apprécier ses films au plus haut point.

IL suffit de mentionner le nom de Kubrick et tout le monde semble être d'accord même ceux qui n'ont jamais vu un des ses films, le monsieur pourtant inclassable et hors norme de prime abord fait des films avec une telle personnalité, un tel individualiste que l'on se demande comment un type doté de cette forte personnalité à priori incompatible avec la norme et le consensuel a pu être reconnu par l'intelligencia, qui je me demande doit pas mal souffrir devant a Clock Work Orange et peut-être un peu moins devant ce Génial Barry Lyndon (mais c'est normal c'est le 18ème siècle et y'a de la musique classique dedans), ce que je veux démontrer c'est que KUBRICK a une personnalité trop indépendante je dirais pour susciter l'interêt de l''establisment. Comment tout ces gens sont-ils devenu si respectueux devant la filmo du maître? Le mystère reste entier.

Barry Lyndon est de cette trempe là avec sa caution intellectuelle et son raffinement de tout les instant, tout comme la preuve de l'importance d'être un individu qui évite la normalité via l'emploi d'une certaine bouffonnerie. N'est-ce pas monsieur kubrick? Ce qui témoigne de la personnalité multiple du personnage d'une certaine façon.

Strum · Message par **Strum** » 20 mars 09, 09:33

The_Thing a écrit :seul ceux qui ont un oeil de cinéaste peuvent apprécier ses films au plus haut point.

J'en déduis que ceux que certains films de Kubrick, dont Barry Lyndon, laissent un peu indifférents, n'ont pas "d'oeil de cinéaste". Dans quelle catégorie les classes-tu ? Ce qui est embêtant avec ces généralisations et catégorisations dont ton message est rempli, c'est qu'il faut toujours en inventer de nouvelles.

AtCloseRange · Message par **AtCloseRange** » 20 mars 09, 09:41

Strum a écrit :
The_Thing a écrit :seul ceux qui ont un oeil de cinéaste peuvent apprécier ses films au plus haut point.
J'en déduis que ceux que certains films de Kubrick, dont Barry Lyndon, laissent un peu indifférents, n'ont pas "d'oeil de cinéaste". Dans quelle catégorie les classes-tu ? Ce qui est embêtant avec ces généralisations et catégorisations dont ton message est rempli, c'est qu'il faut toujours en inventer de nouvelles.

Je m'étais retenu de réagir parce que j'aurais été bien plus virulent que toi devant son message (notamment la relation fantaisiste entre Kubrick et l'establishment).
Enfin bon, je préfère passer...

The_Thing · Message par **The_Thing** » 20 mars 09, 14:56

C'est vrai que j'ai réagi en fan de Kubrick, et que mes propos n'engagent que moi mais je ne trouve pas si anodin de confronter Stanley devant l'establishment car ses films ne sont pas accessible justement de part leur forme ouvertement lié à la profession de cinéaste et il est vrai que j'ai du mal à imaginer un fou de cinéma détestant le cinéma de Kubrick, ce qui m'a poussé à réagir un peu selon ma fantaisie du moment.

julien · Message par **julien** » 20 mars 09, 15:27

The_Thing a écrit :il est vrai que j'ai du mal à imaginer un fou de cinéma détestant le cinéma de Kubrick

"Bon, maintenant, parlons de Koubrick !"

Flol · Message par **Flol** » 20 mars 09, 17:08

The_Thing a écrit :il est vrai que j'ai du mal à imaginer un fou de cinéma détestant le cinéma de Kubrick

Alors je pense pouvoir dire que je suis un "fou de cinéma", et pourtant, je ne suis pas fou du cinéma de Kubrick : je reconnais le talent du bonhomme, et le fait que ses films soient d'un standing assez exceptionnels....mais malgré ça, ces derniers me laissent froids.
Et s'il y a un film représentatif de ça, pour moi, c'est justement Barry Lyndon : formellement époustouflant, mais sur le fond totalement désincarné, pour moi...je ne ressens rien, c'est joli mais ça ne me touche pas.
Et je dirais un peu la même chose de toute sa filmo (excepté A Clockwork Orange, et Shining dans une moindre mesure).

Barry Lyndon (Stanley Kubrick - 1975)

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