John Holden a écrit : ↑3 juil. 21, 08:58
Je ne sais pas si c'avait été rapporté quelque part sur Classik mais l'édition 2021 du festival Lumière proposera une rétrospective des films réalisés par la grande actrice japonaise Kinuyo Tanaka.
J’avoue que je m’en doutais depuis que Carlotta avait dit que tous ses films seraient montrés en France.
Ça sent le futur coffret.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
John Holden a écrit : ↑3 juil. 21, 08:58
Je ne sais pas si c'avait été rapporté quelque part sur Classik mais l'édition 2021 du festival Lumière proposera une rétrospective des films réalisés par la grande actrice japonaise Kinuyo Tanaka.
J’avoue que je m’en doutais depuis que Carlotta avait dit que tous ses films seraient montrés en France.
Ça sent le futur coffret.
Jack Carter a écrit : ↑3 juil. 21, 09:31
J’avoue que je m’en doutais depuis que Carlotta avait dit que tous ses films seraient montrés en France.
Ça sent le futur coffret.
Quelle découverte pour moi qu'elle était réalisatrice !
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Lyon, le 27 janvier 2022
2021 dans le sillage des années record de l’Institut Lumière
Dans un contexte de crise et de baisse des activités culturelles qui aura aussi vu le cinéma fortement impacté dans sa fréquentation globale avec une baisse nationale de -23,2%, l’Institut Lumière publie son bilan de fréquentation pour l’année 2021.
Entre le 19 mai (date de la reprise des activités) et le 31 décembre 2021, la salle de l’Institut Lumière, le Hangar du Premier-Film, dédiée au cinéma classique, a accueilli 52.488 spectateurs (6 jours sur 7 et fermé au mois d'août).
En 2019, la dernière année complète qui fut aussi une année record, la fréquentation lors de cette même période avait été de 54.222 spectateurs. Ainsi, la baisse aura été plus que contenue puisqu’elle est seulement de -3%.
Dans le même élan et la même dynamique, les Cinémas Lumière (Terreaux, Bellecour et Fourmi : trois salles et 10 écrans art et essai), ont enregistré une fréquentation de 132.403 spectateurs. Lors de cette même période en 2019, ils accueillaient 143.759 spectateurs. La baisse est là encore toute relative puisqu’elle est seulement de -8% (contre, on le rappelle de 23,2% à échelle nationale).
Par ailleurs, pour préparer la sortie de confinement, l’Institut Lumière a fait le choix de renforcer ses nouvelles activités, notamment sa librairie et son café. Ils ont tous deux connu une forte croissance économique sur cette même période de respectivement +69% et +104%. Ces deux secteurs, situés rue du Premier-Film dans l’ancien garage de l’usine Lumière, s’autofinancent désormais.
Le secteur de la photographie de cinéma, investi par l’Institut Lumière depuis 2012 et l’ouverture de sa première galerie, est aussi devenu central dans les missions de l’institution. En 2021, ses deux galeries ont connu une croissance de +16% par rapport à 2019.
Ainsi, entre mai et décembre, ce sont près de 270.000 personnes qui ont fréquenté les activités de l’Institut Lumière. Ce chiffre inscrit 2021 dans la continuité de l’année 2019, qui fut le record de fréquentation de l’institution, avec un recul de seulement -1,8%.
Impactée par la crise sanitaire, l’édition 2021 du festival Lumière a néanmoins réuni plus de 145.000 personnes, ce qui le hisse au rang des événements français les plus fréquentés de l’année 2021.
Enfin, dans la perspective des enjeux du futur, l’Institut Lumière a renforcé sa présence sur les réseaux sociaux, comme celle du cinéma classique. Il est aujourd'hui l’institution culturelle lyonnaise la plus suivie sur Twitter avec 48.300 abonnés, chiffre en croissance hebdomadaire.
L’année 2022 s’est ouverte avec le même élan puisque la première soirée cinéma muet à l’Auditorium de Lyon (qui n’avait pu se tenir en 2021) a réuni 1200 personnes autour de Max Linder lundi 24 janvier. La fréquentation de la salle de l’Institut Lumière connait également une croissance de +23% depuis le début de l’année 2022 par rapport à la période de référence.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Ce succès est très intéressant, je trouve. Cela veut dire qu'ils ont réussi à fidéliser un public, et de manière très efficace. Est ce que ce succès se reproduit quelque part en France ? Quel est le secret de cette affluence ? Est-il reproduisible dans d'autres villes ? (je doute que les lyonnais soient les seuls cinéphiles fidèles du pays)
Bref, pour moi c'est un succès encourageant, qui montre que la salle et le naphta ont encore un avenir.
Ou alors il me manque des infos et cela resterait un cas particulier ?
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
Je me demande dans quelle mesure le maintien et même l'expansion des résultats du Festival dans la durée a à voir avec ces chiffres effectivement très encourageants et qui semblent, a priori, relativement uniques en France.
Cela étant dit, peut-être aussi que comme on parle d'une programmation très particulière et, finalement, d'un nombre d'entrées relativement faibles (132 000 entrées sur un an sur 10 écrans / 593 fauteuils, c'est très relativisable), c'est une portion simplement très congrue du secteur qui n'a pas subi la désertion des grosses machines, du grand public, etc etc, et qui effectivement se maintient pour des raisons plus structurelles qu'autre chose.
Sans surprise, les soirées speciales ou avec invité font le plein.
Hier je suis allé voir Gypsy de Joseph Losey, séance classique à 18h30, on était 10 à tout casser....
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Remarque, même au festival cette année : des gens qui ont regardé la 1ere projo de Power of the Dog assis sur les marches, mais pour The Storms of Jeremy Thomas, le festival filait des places gratos jusque 10 minutes avant la projection et même avec ça, la salle était encore un bon tiers vide.
Le best-of du Festival Lumiere se termine en fin de semaine prochaine et laissera la place à deux retro, l'une consacrée à Ernst Lubitch, l'autre à Francesco Rosi.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
