Luis Bunuel (1900-1983)
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1. Belle de Jour
2. Le Charme Discret de la Bourgeoisie
3. Le Fantôme de la Liberté
4. Cet Obscur Objet du Désir
5. Un Chien Andalou
Comme vous pouvez le constater j'aime Bunuel mais aussi beaucoup J.C Carrière. Une des plus formidables rencontres cinéaste/scénariste de toute l'Histoire du Cinéma...
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Pour moi :
-Belle de Jour (ahh, Deneuve en nuisette noire...)
-Le charme discret de la bourgeoisie (j'ai craqué, je me suis payé le double CD Criterion... dur pour mon portemonnaie)
- un chien andalou / l'age d'or (à quand un DVD bon sang ??)
pas encore vu "l'ange exterminateur" ni "La voie lactée" (enregistré recemment en VHS)
>mais aussi beaucoup J.C Carrière
moi aussi, ma chère Simone !! tant pour les polars (un homme est mort, le papillon sur l'épaule) que pour le fantastique (la femme aux bottes rouge, l'alliance, les Bunuel...), ce type est un génie !!! ;-))
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Je ne pense pas vraiment que Las Hurdes fasse partie de la veine surréaliste de Bunuel, même si le film est porté par un humour très noir. On a plutôt à faire là avec le Bunuel social et son oeil d'entomologiste.Leopold Saroyan a écrit :Si tu t'intéresses de plus près au cinéaste, je te conseille de découvrir son tryptique purement surréaliste Un Chien Andalou/L'Age d'Or/Last hurdes
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Ah oui, exact, je confonds car j'avais vu les Hauts de Hurlevent juste avant au cours du même cycle. De toutes façons, les remarques valent pour les deux films, comme le dit Mad Dog EarleLeopold Saroyan a écrit :Oui sauf que c'était Susana La PerverseMargo a écrit :Par contre, tu peux tout à fait éviter son adaptation de Hauts de Hurlevent vue avec Léo un Roy un soir de 2002 : tout à fait dispensable
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Et bien non je ne suis pas d'accord!Roy Neary a écrit :Je ne pense pas vraiment que Las Hurdes fasse partie de la veine surréaliste de Bunuel, même si le film est porté par un humour très noir. On a plutôt à faire là avec le Bunuel social et son oeil d'entomologiste.Leopold Saroyan a écrit :Si tu t'intéresses de plus près au cinéaste, je te conseille de découvrir son tryptique purement surréaliste Un Chien Andalou/L'Age d'Or/Last hurdes
Le rapprochement dvd entre Los Olvidados et Las Hurdes est à ce titre assez logique et judicieux. Ils reposent tous deux en effet sur le même adage. faire naître d'un réalisme exacerbée l'incroyable et le fantastique (Belle de Jour fonctionne un peu sur le même principe). Cela n'empêche pas néanmoins que les deux films sont marqués du sceau du social c'est vrai.
Je me souviens d'une explication de Carriere sur Las hurdes qui tenait d'ailleurs pour lui plus du film de fiction que du documentaire à proprement parler. Certaines scènes du film sont proprement hallucinantes et le côté "reculée" de ces régions rarement explorer renforce ce côté fantastique.
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Oui bien sûr, le sujet est traité presque comme une fiction mais Bunuel porte un regard sociologique (même si très subjectif) et le film est plus ou moins construit sur une narration classique. Il faudrait que je retrouve l'analyse du film que j'ai écrite pour mes études.Leopold Saroyan a écrit :Je me souviens d'une explication de Carriere sur Las hurdes qui tenait d'ailleurs pour lui plus du film de fiction que du documentaire à proprement parler. Certaines scènes du film sont proprement hallucinantes et le côté "reculée" de ces régions rarement explorer renforce ce côté fantastique.
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Je ne disais pas le contraire.Roy Neary a écrit :Oui bien sûr, le sujet est traité presque comme une fiction mais Bunuel porte un regard sociologique (même si très subjectif) et le film est plus ou moins construit sur une narration classique. Il faudrait que je retrouve l'analyse du film que j'ai écrite pour mes études.
C'est vrai que t'avais fait un papier sur Las Hurdes, je m'en souvenais plus. Retrouve-le oui!
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Bunuel porte effectivement un regard sociologique sur son sujet mais son approche n'est pas réellement documentaire, les images ont été choisies (voire même construites, cf. la chute de la chèvre) pour illustrer un propos pré-existant.Roy Neary a écrit :Oui bien sûr, le sujet est traité presque comme une fiction mais Bunuel porte un regard sociologique (même si très subjectif) et le film est plus ou moins construit sur une narration classique. Il faudrait que je retrouve l'analyse du film que j'ai écrite pour mes études.Leopold Saroyan a écrit :Je me souviens d'une explication de Carriere sur Las hurdes qui tenait d'ailleurs pour lui plus du film de fiction que du documentaire à proprement parler. Certaines scènes du film sont proprement hallucinantes et le côté "reculée" de ces régions rarement explorer renforce ce côté fantastique.
par ailleurs, par l'imagerie qu'il utilise, le film reste tout de même à mon sens de teneur surréaliste.
Bunuel est un de mes auteurs fétiches et si Le journal d'une femme de chambre est probablement celui que je préfère, la "trilogie surréaliste" Charme discret, Fantôme de la liberté, Voie lactée est pour moi source de bonheurs immenses
Allez, en cinquième j'ajoute Viridiana !
Pour ceux que Bunuel interesse je recommande (une fois de plus) la lecture de sa formidable autobiographie "Mon dernier soupir".
Je ne minimise pas l'influence surréaliste, mais j'ai du mal à associer ce film avec L'âge d'or ou Un chien andalou.Harry Dawes a écrit :Bunuel porte effectivement un regard sociologique sur son sujet mais son approche n'est pas réellement documentaire, les images ont été choisies (voire même construites, cf. la chute de la chèvre) pour illustrer un propos pré-existant.
par ailleurs, par l'imagerie qu'il utilise, le film reste tout de même à mon sens de teneur surréaliste.
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La première image du chien andalou reste l'une des plus insupportables à regarder. Ce film c'est du même niveau que le travail des plus grand suréaliste. Ca parait évident peut être pour vous, mais j'ai toujours trouvé que la peinture des suréalistes était mieux considérée que l'oeuvre cinématographique. Bunuel et Dali réunis : Bunuel est du même niveau que Dali. Il l'a prouvé seul par la suite.
Sinon mon préféré :
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L'exceptionnel L'âge d'or
Viridiana
Los Olvidados
Belle de jour
L'ange exterminateur.
Un des rares cinéastes qui a su à mon gout utiliser au mieux et un maximun de figures stylistiques du cinéma. On peut admirer: le contre-point, la contre-figure, le morceau de bravoure, le noir absolu, le vase clot, le ralenti, la surimpression, la boucle...
Bunuel a entre autres fondé son cinéma sur l'utilisation de ces figures stylistique. C'est aussi grâce à leur utilisation récurrente qu'il s'est démarqué en temps que cinéaste surréaliste.
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