C'est le DG de ma boîte qui m'a appris la nouvelle (il sait que je suis un peu cinéphile, lui ayant prêté il y a quelques temps une VHS avec dessus The Pillow Book et Chansons du deuxième étage).
C'est con, ça m'a fait bizarre.
Parce que tout d'abord,
Bergman n'a jamais été un auteur qui me fascine plus que ça. J'ai bien vu quelques-uns de ses films, mais finalement peu, parce que si je reconnais l'immense talent (assez effrayant, d'une certaine manière), je n'ai pas toujours accroché, ni trop aimé ce que j'ai vu. Cris et chuchotements m'a bien marqué mais pas revu depuis longtemps ; Les Fraises sauvages est un très beau film sur le souvenir, la nostalgie, mais ça ne m'avait pas profondément touché (un peu quand même) ; il m'a fallu deux reprises pour voir Le Septième sceau, mais bon souvenir quand même ; et Saraband m'avait quand même pas mal ennuyé.
Mais en dépit de ces avis mitigés (tendant vers le positif), s'il y a bien une chose marquante dans l'oeuvre de
Bergman que je connais pour le moment, c'est la maîtrise saisissante de son art. Un exemple marquand à ce titre est son dernier film, tourné dans un format numérique d'une beauté époustouflante et qui prend conscience de l'outil pour en tirer le meilleur, dans les cadrages, les profondeurs de champ, la netteté, les couleurs, etc.
J'ai honte de l'avouer, mais la disparition de
Bergman est l'élément qui va me décider à me plonger plus avant dans ses films.
J'ai Fanny et Alexandre depuis 5 mois, en coffret Cirterion (bootleg mais m'en fous), gracieusement offert par une forumeuse (qu'elle en soit à nouveau remercié !
), je vais essayer de le caler rapidement dans mon planning de visionnage.