Irving Cummings (1888-1959)
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Irving Cummings (1888-1959)
Le reste de la rédac ayant sans doute des choses beaucoup plus importantes à gérer, je viens donc faire ma promo
Aujourd'hui c'est donc Double dynamite, une comédie qui mérite le détour avec un trio de comédiens assez délirants : Frank Sinatra, Groucho Marx et Jane Russell. Une bonne petite surprise
Aujourd'hui c'est donc Double dynamite, une comédie qui mérite le détour avec un trio de comédiens assez délirants : Frank Sinatra, Groucho Marx et Jane Russell. Une bonne petite surprise
- Jeremy Fox
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Re: Irving Cummings (1888 - 1959)
Sous le ciel d'Argentine (Down Argentine Way) (1940) de Irving Cummings 20TH CENTURY FOX
Comédie musicale exotique se déroulant en Amérique du Sud et narrant une histoire peu passionnante se déroulant dans les milieux d'éleveurs de chevaux de course avec rivalité entre deux familles pour une broutille ancienne et évidemment la naissance d'une romance entre un membre de chaque famille. Scénario sans aucun intérêt (pas même d'amusants quiproquos), mise en scène plutôt terne, seconds rôles assez pénibles tel J. Carrol Naish... mais des couleurs pétantes (on pourrait penser que le Technicolor a été inventé pour ce film), la célèbrissime "Mamãe Eu Quero" chantée par Carmen Miranda, un numéro de danse spectaculaire des inimitables Nicholas Brothers et une très bonne chanson titre revenant à plusieurs reprises tout du long. Mais surtout, un couple charmant formé par un sympathique Don Ameche et surtout la sensuelle Betty Grable dont je comprends maintenant pourquoi elle fut l'égérie des G.I. durant la Seconde Guerre Mondiale, la pin-up N°1. Elle pète la forme, chante merveilleusement bien et est magnifiquement mise en valeur par les costumiers et les maquilleurs de la Fox. Loin d'être inoubliable (car l'intrigue est sans intérêt) mais pas désagréable.
A signaler que La copie sur le DVD est tout bonnement magnifique ; et c'est peu de le dire : au niveau des couleurs c'est un des plus beaux qu'il m'ait été donné de voir.
Comédie musicale exotique se déroulant en Amérique du Sud et narrant une histoire peu passionnante se déroulant dans les milieux d'éleveurs de chevaux de course avec rivalité entre deux familles pour une broutille ancienne et évidemment la naissance d'une romance entre un membre de chaque famille. Scénario sans aucun intérêt (pas même d'amusants quiproquos), mise en scène plutôt terne, seconds rôles assez pénibles tel J. Carrol Naish... mais des couleurs pétantes (on pourrait penser que le Technicolor a été inventé pour ce film), la célèbrissime "Mamãe Eu Quero" chantée par Carmen Miranda, un numéro de danse spectaculaire des inimitables Nicholas Brothers et une très bonne chanson titre revenant à plusieurs reprises tout du long. Mais surtout, un couple charmant formé par un sympathique Don Ameche et surtout la sensuelle Betty Grable dont je comprends maintenant pourquoi elle fut l'égérie des G.I. durant la Seconde Guerre Mondiale, la pin-up N°1. Elle pète la forme, chante merveilleusement bien et est magnifiquement mise en valeur par les costumiers et les maquilleurs de la Fox. Loin d'être inoubliable (car l'intrigue est sans intérêt) mais pas désagréable.
A signaler que La copie sur le DVD est tout bonnement magnifique ; et c'est peu de le dire : au niveau des couleurs c'est un des plus beaux qu'il m'ait été donné de voir.
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Une Nuit à Rio (That Night in Rio) - 1941
Basé sur des quiproquos dus notamment à une histoire de sosies, un riche homme d'affaires et un comédien qui l'imite à la perfection, une comédie musicale assez bien enlevée, très amusante et en tout cas bien meilleure que son remake avec Danny Kaye. Dommage que les chorégraphies soient en revanche aussi pauvres d'autant que Carmen Miranda pour une fois dans un rôle principal n'est pas aussi irritante qu'on aurait pu s'y attendre, que Don Ameche est parfait dans son double rôle, et surtout qu'Alice Faye y est ravissante. En outre, ses deux chansons - dont 'Good Night' et 'Midnight Serenade' - sont délicieuses. Bref, un divertissement vraiment agréable à défaut de mieux ; j'avoue m'en contenter et me délecter de si peu notamment grâce à un Technicolor extraordinaire comme pour la plupart des Musicals de la Fox.
Basé sur des quiproquos dus notamment à une histoire de sosies, un riche homme d'affaires et un comédien qui l'imite à la perfection, une comédie musicale assez bien enlevée, très amusante et en tout cas bien meilleure que son remake avec Danny Kaye. Dommage que les chorégraphies soient en revanche aussi pauvres d'autant que Carmen Miranda pour une fois dans un rôle principal n'est pas aussi irritante qu'on aurait pu s'y attendre, que Don Ameche est parfait dans son double rôle, et surtout qu'Alice Faye y est ravissante. En outre, ses deux chansons - dont 'Good Night' et 'Midnight Serenade' - sont délicieuses. Bref, un divertissement vraiment agréable à défaut de mieux ; j'avoue m'en contenter et me délecter de si peu notamment grâce à un Technicolor extraordinaire comme pour la plupart des Musicals de la Fox.
- Sybille
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
D'accord avec ton avis.
Le film est agréable et distrayant, comme tu dis grâce à la beauté un peu irréelle des couleurs et son humour léger. J'ai toujours bien aimé Alice Faye (au point d'acheter l'un des coffrets dvds qui lui avait été consacré + un CD). Un peu plus récemment, Don Ameche m'est également devenu de plus en plus sympathique.
Le film est agréable et distrayant, comme tu dis grâce à la beauté un peu irréelle des couleurs et son humour léger. J'ai toujours bien aimé Alice Faye (au point d'acheter l'un des coffrets dvds qui lui avait été consacré + un CD). Un peu plus récemment, Don Ameche m'est également devenu de plus en plus sympathique.
- Jeremy Fox
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Sybille a écrit :J'ai toujours bien aimé Alice Faye
Je l'apprécie énormément, autant son talent que son physique ou sa voix grave. Elle est géniale dans le biopic Lilian Russell
- Sybille
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Il faudra que je revoie ce biopic mais j'avais plutôt bien aimé.
Associée à son physique, sa voix est d'autant plus positivement surprenante. C'est dommage qu'elle ait souvent été cantonnée à des chansons un peu idiotes (pas toutes) dans ses films, du moins pas à la hauteur de ses capacités.
Associée à son physique, sa voix est d'autant plus positivement surprenante. C'est dommage qu'elle ait souvent été cantonnée à des chansons un peu idiotes (pas toutes) dans ses films, du moins pas à la hauteur de ses capacités.
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
The Dolly Sisters (1945)
Biographie romancée et très (trop) conventionnelle de deux sœurs hongroises qui devinrent vite vedettes de Music Hall au début du siècle après qu'Oscar Hammerstein les eut remarquées. Le plus difficile pour elles deux fut de devoir, à plusieurs reprises, faire un choix entre leur duo professionnel et l'amour. Conventionnel certes, sans vraiment forte progression dramatique, mais malgré tout un film musical assez agréable grâce surtout à son charmant trio de vedettes. John Payne confirme le bien que j'en pensais et il forme ici avec Betty Grable un couple parfois assez poignant. Quand à June Haver, si elle s'en tire honnêtement, on regrette néanmoins que ce ne soit pas Alice Faye (comme il était prévu au départ), meilleure actrice, qui ait obtenu le rôle. Le duo Faye-Grable aurait certainement fait des étincelles. Sinon, un hommage à la formidable sensualité des deux 'actrices-chanteuses' et des femmes en général grâce à un beau travail sur les costumes, des décors somptueux, et un Technicolor qui en met plein la vue. Quelques agréables chansons dont la fameuse "I've Always Chasing Rainbows" que Judy Garland chantait dans Ziegfeld Girls dans un ensemble plutôt terne et beaucoup trop sage pour faire éviter l'ennui à ceux qui ne seraient déjà pas clients de ce genre de films.
Biographie romancée et très (trop) conventionnelle de deux sœurs hongroises qui devinrent vite vedettes de Music Hall au début du siècle après qu'Oscar Hammerstein les eut remarquées. Le plus difficile pour elles deux fut de devoir, à plusieurs reprises, faire un choix entre leur duo professionnel et l'amour. Conventionnel certes, sans vraiment forte progression dramatique, mais malgré tout un film musical assez agréable grâce surtout à son charmant trio de vedettes. John Payne confirme le bien que j'en pensais et il forme ici avec Betty Grable un couple parfois assez poignant. Quand à June Haver, si elle s'en tire honnêtement, on regrette néanmoins que ce ne soit pas Alice Faye (comme il était prévu au départ), meilleure actrice, qui ait obtenu le rôle. Le duo Faye-Grable aurait certainement fait des étincelles. Sinon, un hommage à la formidable sensualité des deux 'actrices-chanteuses' et des femmes en général grâce à un beau travail sur les costumes, des décors somptueux, et un Technicolor qui en met plein la vue. Quelques agréables chansons dont la fameuse "I've Always Chasing Rainbows" que Judy Garland chantait dans Ziegfeld Girls dans un ensemble plutôt terne et beaucoup trop sage pour faire éviter l'ennui à ceux qui ne seraient déjà pas clients de ce genre de films.
- Sybille
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
J'avais vu ce film l'été ou l'automne dernier. Là par contre j'avais trouvé ça très moyen, j'avais même eu du mal à aller jusqu'au bout.
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Oui c'est vrai que c'est moyen : j'espère que le visionnage de Lilian Russell sera plus convaincant.Sybille a écrit :J'avais vu ce film l'été ou l'automne dernier. Là par contre j'avais trouvé ça très moyen, j'avais même eu du mal à aller jusqu'au bout.
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Hollywood Cavalcade (1939)
Très joli film lointainement adapté de la vie de Mabel Normand et Mack Sennet et dont l'intrigue nous parle de l'industrie du cinéma muet de 1913 à 1927. Superbes recréations de splasticks de l'époque par un un habitué du genre, Malcolm St Clair, le reste étant réalisé par Irving Cummings. Une très belle surprise pour ma part dans laquelle on croise Buster Keaton, Ben Turpin et Chester Conklin dans leurs propres rôles. Le duo Alice Faye / Don Ameche est parfait ; juste dommage que la dernière partie sombre un peu trop dans le mélodrame après une heure d'un formidable dynamisme. Le nombre de chefs-d’œuvre sortis en 1939 a laissé dans l'ombre certains films qui auraient mérité de ne pas y rester ; c'en est un. Quoiqu'il en soit Alice Faye sera l'année suivante au générique d'un film d'Archie Mayo encore plus savoureux abordant cette fois non les débuts du cinéma mais ceux de la radio : The Great American Brodcast dans lequel elle aura John Payne comme partenaire.
Très joli film lointainement adapté de la vie de Mabel Normand et Mack Sennet et dont l'intrigue nous parle de l'industrie du cinéma muet de 1913 à 1927. Superbes recréations de splasticks de l'époque par un un habitué du genre, Malcolm St Clair, le reste étant réalisé par Irving Cummings. Une très belle surprise pour ma part dans laquelle on croise Buster Keaton, Ben Turpin et Chester Conklin dans leurs propres rôles. Le duo Alice Faye / Don Ameche est parfait ; juste dommage que la dernière partie sombre un peu trop dans le mélodrame après une heure d'un formidable dynamisme. Le nombre de chefs-d’œuvre sortis en 1939 a laissé dans l'ombre certains films qui auraient mérité de ne pas y rester ; c'en est un. Quoiqu'il en soit Alice Faye sera l'année suivante au générique d'un film d'Archie Mayo encore plus savoureux abordant cette fois non les débuts du cinéma mais ceux de la radio : The Great American Brodcast dans lequel elle aura John Payne comme partenaire.
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Je crois bien n'avoir vu que des musicals de la Fox de ce réalisateur.
Presque plus aucun souvenirs des 2 Carmen Miranda (That Night in Rio et Down Argentine Way) des bluettes musicales colorées mais pénibles et très peu mémorables.
Même constat sur le biopic de Lillian Russell, que j'avais trouvé complètement aseptisé et très laborieux (même si Alice Faye a une jolie voix). J'apprends au détour de Wikipedia que Cummings a joué sur les planches avec la vraie Lillian Russell - c'est une anecdote intéressante, mais le film n'en est pas meilleur.
Les Dolly sisters sortent leur épingle du jeu. Si j'en crois mes notes de 2012, j'avais trouvé ce double-biopic peu fidèle, certes, mais très plaisant avec de charmants numéros musicaux.
Après, au niveau reconstitution, on est clairement dans le n'importe quoi le plus total... :
Presque plus aucun souvenirs des 2 Carmen Miranda (That Night in Rio et Down Argentine Way) des bluettes musicales colorées mais pénibles et très peu mémorables.
Même constat sur le biopic de Lillian Russell, que j'avais trouvé complètement aseptisé et très laborieux (même si Alice Faye a une jolie voix). J'apprends au détour de Wikipedia que Cummings a joué sur les planches avec la vraie Lillian Russell - c'est une anecdote intéressante, mais le film n'en est pas meilleur.
Les Dolly sisters sortent leur épingle du jeu. Si j'en crois mes notes de 2012, j'avais trouvé ce double-biopic peu fidèle, certes, mais très plaisant avec de charmants numéros musicaux.
Après, au niveau reconstitution, on est clairement dans le n'importe quoi le plus total... :
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Miss Nobody a écrit :Après, au niveau reconstitution, on est clairement dans le n'importe quoi le plus total... :
Mais bénis soient le Technicolor et Orry-Kelly.
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Re: Irving Cummings (1888-1959)
Ben oui quoi ! Du n'importe quoi de ce style, je suis preneur !feb a écrit : Mais bénis soient le Technicolor et Orry-Kelly.