Ça me va (hormis peut-être La Source que j'aime moins) !Jeremy Fox a écrit :notre top Bergman
Ingmar Bergman (1918-2007)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Doublure lumière
- Messages : 468
- Inscription : 29 août 12, 23:21
- Localisation : Lyon
- Contact :
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
- Commissaire Juve
- Charles Foster Kane
- Messages : 24560
- Inscription : 13 avr. 03, 13:27
- Localisation : Aux trousses de Fantômas !
- Contact :
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Et moi, ça ne me va pas ! Il n'y a quasiment aucun film des années 40 / 50 (3 sur 10)... période que je préfère (et que je prolonge jusqu'à "l'oeil du diable"... huit mois après "la Source"). Quant à "la Source", j'en profite pour redire que je le trouve bien plus réussi, bien plus intéressant que le "7e sceau".
Dernière modification par Commissaire Juve le 5 mars 14, 10:07, modifié 1 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Me connaissant, si j'en avais vu beaucoup de cette période, ils auraient probablement intégré mon top.Commissaire Juve a écrit :Et moi, ça ne me va pas ! Il n'y a quasiment aucun film des années 40 / 50 (3 sur 10)... période que je préfère
- Commissaire Juve
- Charles Foster Kane
- Messages : 24560
- Inscription : 13 avr. 03, 13:27
- Localisation : Aux trousses de Fantômas !
- Contact :
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Du reste, vu comme ça, là, aujourd'hui, quand on considère les huit titres de l'abominable collec StudioCanal, il y a -- comme le dit votre chroniqueur -- un côté "Bergman pour les nuls", avec un manque de curiosité évident (je veux dire : en dehors de "La Source", ils semblent s'être contentés du bréviaire établi il y a très longtemps par quelques cinéphiles aux cheveux gras* qui -- le DVD n'existant pas -- n'avaient peut-être vu que ces films-là et en ont déduit que c'était l'alpha et l'oméga de l'œuvre de Bergman ). Je suis même surpris de que "Cris et chuchotements" ne soit pas du lot.
Cela dit, il y aura peut-être d'autres titres (mais rien que de penser aux futurs visuels, j'ai déjà mal au cœur).
* en costard froissé ou pull à col roulé avec des pellicules sur les épaules (je précise que je porte un pull à col roulé, là, maintenant).
Cela dit, il y aura peut-être d'autres titres (mais rien que de penser aux futurs visuels, j'ai déjà mal au cœur).
* en costard froissé ou pull à col roulé avec des pellicules sur les épaules (je précise que je porte un pull à col roulé, là, maintenant).
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
- ed
- Le Cary de l'hypoténuse
- Messages : 24426
- Inscription : 19 janv. 06, 15:33
- Localisation : Californie, années 50
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Je suis assez curieux des quelques titres plus méconnus que tu pourrais nous donner de cette "première" période de Bergman et qui mériteraient une réédition en blu-ray, parce que c'est une période que je connais très mal, mais les rares que j'ai vus me semblent infiniment moins intéressants que les titres sélectionnés par les vieux cinéphiles aux cheveux gras.
Me, I don't talk much... I just cut the hair
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24125
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
La collection Studio Canal manque peut-être d'exhaustivité mais il faut bien commencer par quelque chose. A l'inverse, s'ils avaient édités uniquement des titres plus "pointus", on aurait pu leur reprocher un manque d'accessibilité.
Perso je n'ai vu de Bergman que le Septième Sceau et Fanny et Alexandre, je profite donc de ces sorties, qui semblent techniquement réussies (honnêtement, l'emballage ne me perturbe pas plus que ça), pour me procurer d'autres titres et découvrir un peu mieux le cinéaste. Ca me donnera peut-être envie d'aller plus loin ensuite, en tous cas je vois de toute façon ces sorties comme quelque chose de positif, même si un panel plus large est toujours préférable.
Perso je n'ai vu de Bergman que le Septième Sceau et Fanny et Alexandre, je profite donc de ces sorties, qui semblent techniquement réussies (honnêtement, l'emballage ne me perturbe pas plus que ça), pour me procurer d'autres titres et découvrir un peu mieux le cinéaste. Ca me donnera peut-être envie d'aller plus loin ensuite, en tous cas je vois de toute façon ces sorties comme quelque chose de positif, même si un panel plus large est toujours préférable.
- Commissaire Juve
- Charles Foster Kane
- Messages : 24560
- Inscription : 13 avr. 03, 13:27
- Localisation : Aux trousses de Fantômas !
- Contact :
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Pour les cheveux gras, c'était pour rire, hein ! (quoique : des comme ça, j'en ai encore vu un à la Bibliothèque nationale il y a quelques semaines )
- Jeux d'été (déjà édité par Criterion)
- Monika (idem)
- L'attente des femmes
- Une leçon d'amour
Comme ils me branchent presque tous à égalité, je donnerais aussi leur chance à :
- Vers la joie (celui-là, je sais qu'il colle des boutons à un collègue... mais it's a free country)
- Ville portuaire
- Le visage
Dans le lot, il y en a deux que j'ai, mais que je n'ai toujours pas visionnés : "la prison" (1949) et "la fontaine d'Aréthuse" (1949)... Formellement, ils m'ont semblé intéressants, mais je ne pourrais pas en dire davantage.
"Crise" (1946), "Il pleut sur notre amour" (1946) et "musique dans les ténèbres" (1948) sont plus des galops d'essai.
EDIT : je n'ai pas vu "L'éternel mirage" (1947).
Rien à voir, quoique...
Hier soir, sur France 5, dans "Entrée libre", j'ai vu une jeune nana (estampillée "spécialiste") qui s'ébaudissait de voir Erland Josephson essuyer la vaisselle dans "Scènes de la vie conjugale". "Ce qu'il y a de bien avec Bergman, disait-elle, c'est qu'il place l'homme et la femme sur un pied d'égalité !" Bah bah bah ! J'aurais aimé voir sa tête si je lui avais dit que la figure du mec qui fait la vaisselle ou qui étend le linge est assez commune dans les films suédois... et ce dès la fin des années 40 (pas sûr qu'on ait jamais vu Gabin essuyer la vaisselle, en revanche).
Quant à l'homme et la femme sur un pied d'égalité chez Bergman... ouh là ! L'homme mené par le bout du nez surtout. Chez Ingmar, le patron, c'est la femme. Dans "Jeux d'été", on entend même l'héroïne dire qu'elle hait Dieu et qu'elle lui cracherait volontiers à la gu*** !
PS : édité 40.000 fois pour cause d'ajout de guillemets et de nombreuses fautes d'orthographe.
Ben.. j'aurais des sous, je sortirais absolument :ed a écrit :Je suis assez curieux des quelques titres plus méconnus que tu pourrais nous donner de cette "première" période de Bergman et qui mériteraient une réédition en Blu-ray...
- Jeux d'été (déjà édité par Criterion)
- Monika (idem)
- L'attente des femmes
- Une leçon d'amour
Comme ils me branchent presque tous à égalité, je donnerais aussi leur chance à :
- Vers la joie (celui-là, je sais qu'il colle des boutons à un collègue... mais it's a free country)
- Ville portuaire
- Le visage
Dans le lot, il y en a deux que j'ai, mais que je n'ai toujours pas visionnés : "la prison" (1949) et "la fontaine d'Aréthuse" (1949)... Formellement, ils m'ont semblé intéressants, mais je ne pourrais pas en dire davantage.
"Crise" (1946), "Il pleut sur notre amour" (1946) et "musique dans les ténèbres" (1948) sont plus des galops d'essai.
EDIT : je n'ai pas vu "L'éternel mirage" (1947).
Rien à voir, quoique...
Hier soir, sur France 5, dans "Entrée libre", j'ai vu une jeune nana (estampillée "spécialiste") qui s'ébaudissait de voir Erland Josephson essuyer la vaisselle dans "Scènes de la vie conjugale". "Ce qu'il y a de bien avec Bergman, disait-elle, c'est qu'il place l'homme et la femme sur un pied d'égalité !" Bah bah bah ! J'aurais aimé voir sa tête si je lui avais dit que la figure du mec qui fait la vaisselle ou qui étend le linge est assez commune dans les films suédois... et ce dès la fin des années 40 (pas sûr qu'on ait jamais vu Gabin essuyer la vaisselle, en revanche).
Quant à l'homme et la femme sur un pied d'égalité chez Bergman... ouh là ! L'homme mené par le bout du nez surtout. Chez Ingmar, le patron, c'est la femme. Dans "Jeux d'été", on entend même l'héroïne dire qu'elle hait Dieu et qu'elle lui cracherait volontiers à la gu*** !
PS : édité 40.000 fois pour cause d'ajout de guillemets et de nombreuses fautes d'orthographe.
Dernière modification par Commissaire Juve le 5 mars 14, 13:13, modifié 6 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
J'aurais peut-être dû le regarder avant de faire mon top Allez hop, ce sera rattrapé ce mois-ci puisque je l'ai en stockCommissaire Juve a écrit :- L'attente des femmes
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Encore mieux ; même dans les westerns des années 50, c'est dire que la spécialiste s'ébaudissait pour pas grand chose !On a vu Ronald Reagan (en tablier) faire la vaisselle dans un western de Nathan Juran (Audie Murphy, le héros de la Seconde Guerre Mondiale, ne rechignait pas lui non plus à la tache) et Randolph Scott étendre le linge dans un western de Boetticher ; véridiqueCommissaire Juve a écrit : Hier soir, sur France 5, dans "Entrée libre", j'ai vu une jeune nana (estampillé "spécialiste") qui s'ébaudissait de voir Erland Josephson essuyer la vaisselle dans "Scènes de la vie conjugale". "Ce qu'il y a de bien avec Bergman, disait-elle, c'est qu'il place l'homme et la femme sur un pied d'égalité !" Bah bah bah ! J'aurais aimé voir sa tête si je lui avais dit que la figure du mec qui fait la vaisselle ou qui étend le linge est assez commune dans les films suédois... et ce dès la fin des années 40 (pas sûr qu'on ait jamais vu Gabin essuyer la vaisselle, en revanche).
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
La preuve en images
Là il n'avait pas encore enfilé le tablier
Ronald Reagan dans Quand la poudre parle
Randolph Scott dans 7 hommes à abattre
Là il n'avait pas encore enfilé le tablier
Ronald Reagan dans Quand la poudre parle
Randolph Scott dans 7 hommes à abattre
-
- I want to be alone with Garbo
- Messages : 8963
- Inscription : 4 nov. 10, 07:47
- Localisation : San Galgano
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
En même temps quand ce sont Dorothy Malone, qui te demande d'essuyer les assiettes, ou Gail Russell, qui te demande d'étendre tes caleçons, moi je veux bien
Chapeau bas sinon à Fox pour réussir à glisser des captures western dans le topic Bergman !
Chapeau bas sinon à Fox pour réussir à glisser des captures western dans le topic Bergman !
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
feb a écrit :En même temps quand ce sont Dorothy Malone, qui te demande d'essuyer les assiettes, ou Gail Russell, qui te demande d'étendre tes caleçons, moi je veux bien
Chapeau bas sinon à Fox pour réussir à glisser des captures western dans le topic Bergman !
- tenia
- Le Choix de Sophisme
- Messages : 30850
- Inscription : 1 juin 08, 14:29
- Contact :
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Plus que ça, je suppose surtout que les restaurations HD ont démarré par les titres plus connus car au potentiel de vente plus important.Rick Blaine a écrit :La collection Studio Canal manque peut-être d'exhaustivité mais il faut bien commencer par quelque chose. A l'inverse, s'ils avaient édités uniquement des titres plus "pointus", on aurait pu leur reprocher un manque d'accessibilité.
C'est sûr que c'est peu aventureux, mais j'ai bien peur que ce soit avant tout le spectateur qui soit peu aventureux (on me répondra qu'en même temps, il est fort probable que cette collection parle avant tout aux connaisseurs des films de Bergman, qui souhaitent justement sortir des titres 18 fois édités).
D'un autre côté, Scènes de la vie conjugale en BR dans les 2 montages, je trouve ça costaud (sans compter les bonus).
Même dans La source. On nous montre clairement que c'est la mère qui s'inquiète pour sa gamine, qui est giga croyante, alors que le père est plus fluide. Et au final, en un regard, un pleur, pas une question, pas un mot : il sort le coutelas, et roulez jeunesse.Commissaire Juve a écrit : Quant à l'homme et la femme sur un pied d'égalité chez Bergman... ouh là ! L'homme mené par le bout du nez surtout. Chez Ingmar, le patron, c'est la femme. Dans "Jeux d'été", on entend même l'héroïne dire qu'elle hait Dieu et qu'elle lui cracherait volontiers à la gu*** !
Idem dans Monika. L'égalité homme / femme ? Plutôt la nana qui refile son gosse au père pour continuer d'aller faire la java.
-
- Doublure lumière
- Messages : 468
- Inscription : 29 août 12, 23:21
- Localisation : Lyon
- Contact :
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Sa restauration a apparemment connu quelques problèmes. Cela explique qu'il n'ait pas été au Festival Lumière l'an dernier et qu'il n'apparaisse nulle part dans "l'événement", ni en salles par Carlotta, ni en DVD/BR par StudioCanal.Commissaire Juve a écrit :Je suis même surpris de que "Cris et chuchotements" ne soit pas du lot.
- Commissaire Juve
- Charles Foster Kane
- Messages : 24560
- Inscription : 13 avr. 03, 13:27
- Localisation : Aux trousses de Fantômas !
- Contact :
Re: Ingmar Bergman (1918-2007)
Tu m'étonnes ! Terrible !tenia a écrit :...
Idem dans Monika. L'égalité homme / femme ? Plutôt la nana qui refile son gosse au père pour continuer d'aller faire la java.
Et Eva Dahlbeck dans "L'attente des femmes" ou "Une leçon d'amour", oh lala. On pourrait entendre Gunnar Björnstrand chanter :
Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne...
Maintenant je rampe et je fais le beau
Quand ell' me sonne.
J'étais chien méchant... ell' me fait manger
Dans sa menotte.
J'avais des dents d' loup... je les ai changées
Pour des quenottes !
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout p'tit devant une poupée
Qui fait Maman quand on la touche
...
Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire...
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...