Tu seras cette fois peut-être impressionné dans le mauvais sens par contre.Kevin95 a écrit :Je n'ai vu jusqu'ici, qu'un film du réalisateur, mais il m'a impressionné au point qu'aujourd'hui, il me tarde de choper les dvd de Ceux de Cordura
Robert Rossen (1908-1966)
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Alexandre le Grand est pas si mal que ça, assez ambitieux de par sa description psychologique du fameux conquérant et très beau visuellement...Le film est souvent passé à la TV dans des versions tronquées de moins de 2h alors que le film fait 140 mn, sachant que la version la plus complète que l'on connaisse aujourd'hui n'est qu'un remontage pour plaire aux distributeurs de l'époque (la United Artists)... En fait, la première version durait 3h mais Rossen a du s'inclinait devant la volonté des distributeurs de privilégier l'action... Il est donc difficile d'apprécier le travail originel de Rossen tout autant que celui de Peckinpah pour Major Dundee ou de Fleischer pour Mandingo... Il serait bien que la director's cut apparaisse un jour d'ailleurs.
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J'ai vu un extrait qui m'a pourtant beaucoup plu, on y voyait un Cooper fatigué se posant des questions sur lui-même... ça m'a donné grave envie !Jeremy Fox a écrit :Tu seras cette fois peut-être impressionné dans le mauvais sens par contre.Kevin95 a écrit :Je n'ai vu jusqu'ici, qu'un film du réalisateur, mais il m'a impressionné au point qu'aujourd'hui, il me tarde de choper les dvd de Ceux de Cordura
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Jihl a écrit :Je n'ai vu que L'arnaqueur qui j'ai mis directement dans mon top 100. J'avais déjà Body and Soul à acheter, je vais rajouter à ma shortlist de dvds Les Fous du roi à cause de vos bons conseils...
Film que j'avais acquis récemment sur c.discount (édition belge) mais à ce jour épuisé!
Maintenant une sortie France est prévue en 2007.
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Merci pour l'info J'ai aussi vu que le z1 et le z2uk avaient des sous-titres. En revanche le master de toutes les éditions est apparement moyen, moyen... Du coup, je me tâtebogart a écrit :Jihl a écrit :Je n'ai vu que L'arnaqueur qui j'ai mis directement dans mon top 100. J'avais déjà Body and Soul à acheter, je vais rajouter à ma shortlist de dvds Les Fous du roi à cause de vos bons conseils...
Film que j'avais acquis récemment sur c.discount (édition belge) mais à ce jour épuisé!
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Ce qui est effectivement le cas ! Aucune restauration n'a été appliquée à ce film, et l'image a subi les affres du temps. Donc à saisir lors d'un petit prix ce qui fut le cas lors de mon achat sur le site mentionné ci-dessus.Jihl a écrit :Merci pour l'info J'ai aussi vu que le z1 et le z2uk avaient des sous-titres. En revanche le master de toutes les éditions est apparement moyen, moyen... Du coup, je me tâtebogart a écrit :
Film que j'avais acquis récemment sur c.discount (édition belge) mais à ce jour épuisé!
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Alexandre le Grand de Robert Rossen (1956)
Première adaptation filmée (occidentale) d'Alexandre Le Grand qui malgré ces qualités ne surpasse pas le récent film de Oliver Stone.
Plutot spécialisé dans le film noir (Sang et Or, L'Arnaqueur avec Paul Newman) Robert Rossen alterne tout au long du film les excellentes inspiration et les vraix ratages.
La première partie constitue les meilleurs moment du film. La narration se fait linéaire avec l'ouverture sur la naissance d'Alexandre, immédiatement adulé par sa mère et traité en dieu vivant. Le contexte historique est remarquablement posé, avec Philippe roi macédonien et tyran assoiffé de pouvoir contesté par les peuples conquis et qui a des vues sur la Grèce. Fredric March incarne parfaitement ce despote barbare et inculte, le contraste total de son fils. Richard Burton incarne un Alexandre parfait, hautain, arrogant et assoiffé d'ambition. Si on fait abstraction de sa moumoute blonde (moins laide que celle de Farell maisun vrai problème dans les Alexandre au ciné biggrin.gif , pour ne pas prendre tout simplement un acteur blond ?) il dégage un sacré charisme et Burton est un acteur suffisament subtil pour faire passer le côté torturé d'Alexandre qui cherche à sortir de l'ombre de son père et à echapper à l'influence de sa mère.
Le jeu de pouvoir et le conflit dont Alexandre est l'objet s'avere très bien traité aussi, Danielle Darieux etant très convaincante en mère manipulatrice (sans la dimension un peu incestueuse de Stone avec Angelina Jolie malgré le peu d'écart entre Burton et Darrieux). Les tensions psychologique, la rivalité galopante entre Philippe et Alexandre, l'attraction du pouvoir, le refus de la vieille garde de céder la place à la jeune génération, cette première partie brasse une foule de thème interessants et captivant. La quasi abscence de bataille ne se fait pas sentir.
C'est donc dans la deuxième partie avec l'accession au trône d'Alexandre que le bât blesse. Rossen s'avere incapable de nous livrer une bataille violente et épique digne de ce nom :ellessont le plus souvent élliptique (quelques fondus enchainé sur cartes avec de vagues scènes de combats, maquettes de cités en flammes voire même uniquement narrées en voix off) ou alors très brouillonne. La grande bataille contre la grande rmée perse de Darius est vraiment décevante brouillonne et trop rapide surtout quand on repense a la même chez Stone merveille de stratégie et de violence. Le film par sa durée trop brève (2h10 peu vu la matière à traiter) survole à peine la conquête l'Inde pour passer de manière un peu artificielle sur un Alexandre contesté par son armée lasse de longues années de batailles que l'ont a preque pas vue.
Malgré une imagerie qui voue un vraie culte à la perfection physique et au culte du corps l'aspect gay d'Alexandre est totalement abscent même de manière sous jacente même si le jeu de Burton s'avere parfois un peu maniéré.
Malgré ses défauts la version de Stone reste la référence en adaptation hollywodienne, une structure narrative plus risquée (même si elle se loupe parfois avec les flashback sur Anthony Hopkins) et de vraies scènes de batailles hargneuse qui ne trouve pas d'équivalent ici. 4/6
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Le film de Rossen a tout de même été amputé de près de 40 mn (la première version durait 180 mn), la plupart des scènes laissées de côté approfondissant la description psychologique d'Alexandre... Le film est donc bancal de ce fait, à la manière d'un Major Dundee.Profondo Rosso a écrit :
Alexandre le Grand de Robert Rossen (1956)
Première adaptation filmée (occidentale) d'Alexandre Le Grand qui malgré ces qualités ne surpasse pas le récent film de Oliver Stone.
Plutot spécialisé dans le film noir (Sang et Or, L'Arnaqueur avec Paul Newman) Robert Rossen alterne tout au long du film les excellentes inspiration et les vraix ratages.
La première partie constitue les meilleurs moment du film. La narration se fait linéaire avec l'ouverture sur la naissance d'Alexandre, immédiatement adulé par sa mère et traité en dieu vivant. Le contexte historique est remarquablement posé, avec Philippe roi macédonien et tyran assoiffé de pouvoir contesté par les peuples conquis et qui a des vues sur la Grèce. Fredric March incarne parfaitement ce despote barbare et inculte, le contraste total de son fils. Richard Burton incarne un Alexandre parfait, hautain, arrogant et assoiffé d'ambition. Si on fait abstraction de sa moumoute blonde (moins laide que celle de Farell maisun vrai problème dans les Alexandre au ciné biggrin.gif , pour ne pas prendre tout simplement un acteur blond ?) il dégage un sacré charisme et Burton est un acteur suffisament subtil pour faire passer le côté torturé d'Alexandre qui cherche à sortir de l'ombre de son père et à echapper à l'influence de sa mère.
Le jeu de pouvoir et le conflit dont Alexandre est l'objet s'avere très bien traité aussi, Danielle Darieux etant très convaincante en mère manipulatrice (sans la dimension un peu incestueuse de Stone avec Angelina Jolie malgré le peu d'écart entre Burton et Darrieux). Les tensions psychologique, la rivalité galopante entre Philippe et Alexandre, l'attraction du pouvoir, le refus de la vieille garde de céder la place à la jeune génération, cette première partie brasse une foule de thème interessants et captivant. La quasi abscence de bataille ne se fait pas sentir.
C'est donc dans la deuxième partie avec l'accession au trône d'Alexandre que le bât blesse. Rossen s'avere incapable de nous livrer une bataille violente et épique digne de ce nom :ellessont le plus souvent élliptique (quelques fondus enchainé sur cartes avec de vagues scènes de combats, maquettes de cités en flammes voire même uniquement narrées en voix off) ou alors très brouillonne. La grande bataille contre la grande rmée perse de Darius est vraiment décevante brouillonne et trop rapide surtout quand on repense a la même chez Stone merveille de stratégie et de violence. Le film par sa durée trop brève (2h10 peu vu la matière à traiter) survole à peine la conquête l'Inde pour passer de manière un peu artificielle sur un Alexandre contesté par son armée lasse de longues années de batailles que l'ont a preque pas vue.
Malgré une imagerie qui voue un vraie culte à la perfection physique et au culte du corps l'aspect gay d'Alexandre est totalement abscent même de manière sous jacente même si le jeu de Burton s'avere parfois un peu maniéré.
Malgré ses défauts la version de Stone reste la référence en adaptation hollywodienne, une structure narrative plus risquée (même si elle se loupe parfois avec les flashback sur Anthony Hopkins) et de vraies scènes de batailles hargneuse qui ne trouve pas d'équivalent ici. 4/6
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Les Fous du roi http://www.cdiscount.com/dvd/dvd-action ... &numpage=1 disponible de nouveau
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Contrairement à ce qui est indiqué sur la jacquette (et sur le site de Play.com), l'édition anglaise de "Lilith" comporte des sous-titres français. C'est le dernier film de Rossen et il est généralement mal aimé (le jeu de Warren Beatty pose problème à beaucoup) mais le résultat est unique, la photo, en noir et blanc, est une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir et Jean Seberg n'a jamais été aussi belle que dans ce film.
C'est aussi la première apparition au cinéma de Gene Hackmann.
C'est aussi la première apparition au cinéma de Gene Hackmann.
Faites-moi confiance, je sais ce que je fais
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Body and Soul (1947), de Robert Rossen.
L'histoire d'un jeune boxeur talentueux pris dans les filets de la corruption.
Sur un scénario original d'Abraham Polonsky, Rossen a fait un film pour le moins inégal. Si Garfield donne une belle performance, tout est malheureusement alourdi par des dialogues et des symboles pesants.
Magnifique photo de James Wong Howe. A noter la présence dans l'équipe technique de Robert Parrish, Nathan Juran et Robert Aldrich !
L'histoire d'un jeune boxeur talentueux pris dans les filets de la corruption.
Sur un scénario original d'Abraham Polonsky, Rossen a fait un film pour le moins inégal. Si Garfield donne une belle performance, tout est malheureusement alourdi par des dialogues et des symboles pesants.
Magnifique photo de James Wong Howe. A noter la présence dans l'équipe technique de Robert Parrish, Nathan Juran et Robert Aldrich !
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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L'Arnaqueur de Robert Rossen (1964)
Beau portrait d'un joueur de billard surdoué et autodestructeur et porté par une prestation fievreuse de Paul Newman. Robert Rossen s'en sort assez bien dans l'illustration des scènes de billard à priori peu cinégénique (le propos du film n'est pas là de toute façon) même si Scorcese l'enterre à ce niveau dans la suite "La Couleur de L'Argent". Très bon Georges C.Scott en crapule manipulatrice aussi et les dernières minutes avec un Paul Newman désormais intouchable mais qui a tout perdu sont d'une intensité et d'une mélancolie assez scotchante. 5/6
Beau portrait d'un joueur de billard surdoué et autodestructeur et porté par une prestation fievreuse de Paul Newman. Robert Rossen s'en sort assez bien dans l'illustration des scènes de billard à priori peu cinégénique (le propos du film n'est pas là de toute façon) même si Scorcese l'enterre à ce niveau dans la suite "La Couleur de L'Argent". Très bon Georges C.Scott en crapule manipulatrice aussi et les dernières minutes avec un Paul Newman désormais intouchable mais qui a tout perdu sont d'une intensité et d'une mélancolie assez scotchante. 5/6
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Lilith (Robert Rossen, 1964)
Je n'ai pas été très convaincu par cette histoire de psychiatre étant "contaminé" par la folie d'une de ses patientes, peut-être la faute à une réalisation un peu trop paresseuse ou à des scènes un peu trop clichés (comme les scènes de sexe à côté de la rivière).
Reste cependant une interprétation de qualité de Warren Beatty (au jeu très "actor's studio") et à la magnifique Jean Seberg (ah, avec les cheveux longs ) ; tous deux dégagent un très fort sex-appeal, et savent en jouer, au point que le film ne repose que sur eux, les autres rôles étant sacrifiés (on voit notamment Kim Hunter, Peter Fonda et Gene Hackman)
A noter que le Z2 Uk (le film n'existe pas en France) est pourvu de sous-titres français, contrairement aux indications de la jaquette.
Je n'ai pas été très convaincu par cette histoire de psychiatre étant "contaminé" par la folie d'une de ses patientes, peut-être la faute à une réalisation un peu trop paresseuse ou à des scènes un peu trop clichés (comme les scènes de sexe à côté de la rivière).
Reste cependant une interprétation de qualité de Warren Beatty (au jeu très "actor's studio") et à la magnifique Jean Seberg (ah, avec les cheveux longs ) ; tous deux dégagent un très fort sex-appeal, et savent en jouer, au point que le film ne repose que sur eux, les autres rôles étant sacrifiés (on voit notamment Kim Hunter, Peter Fonda et Gene Hackman)
A noter que le Z2 Uk (le film n'existe pas en France) est pourvu de sous-titres français, contrairement aux indications de la jaquette.
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A vous lire, je trouve Rossen vraiment sous estimé (comme Mamoulian d'ailleurs). Voici mon top :
1 L'ARNAQUEUR
2 SANG ET OR
3 CEUX DE CORDURA
4 LILITH
5 LES FOUS DU ROI
6 L'HEURE DU CRIME
7 ALEXANDRE LE GRAND
8 UNE ILE AU SOLEIL
9 MAMBO
Pas (encore) vu : La corrida de la peur.
1 L'ARNAQUEUR
2 SANG ET OR
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Une alimentation saine dirige l'énergie sexuelle dans les parties concernées
Barbara Cartland
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