James Bond 007 : Sujet général

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Major Tom
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Major Tom »

Un film presque parfait (si seulement ils avaient choisi un autre que Lazenby que je ne supporte pas, n'importe qui, même Francis Blanche) dont je ne regrette que quelques accélérés un peu trop voyants parfois dans les scènes d'action en général explosives (les premières scènes de bagarres sur la plage, woaouw).
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Jeremy Fox
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Jeremy Fox »

Demi-Lune a écrit :Image

J'adore Diana Rigg dans ce film (la meilleure Bond Girl à mes yeux de toute la saga), mais je la trouve néanmoins plus sexy encore dans Chapeau melon et bottes de cuir. Ça devait venir de la coiffure, je ne sais pas.
Plus sexy mais moins profondément touchante. Ce qui me rend ce Bond également supérieur aux autres est son romantisme et, malgré quelques transparences, ses scènes de ski splendidement filmées et montées ; l'avalanche est également un grand moment de spectaculaire. Un peu moins fan de la séquence en bobsleigh
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par someone1600 »

sans aucun doute le chef d oeuvre de la saga pour moi et la plus jolie Bond-girl :)
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Federico »

Demi-Lune a écrit :Image

J'adore Diana Rigg dans ce film (la meilleure Bond Girl à mes yeux de toute la saga), mais je la trouve néanmoins plus sexy encore dans Chapeau melon et bottes de cuir. Ça devait venir de la coiffure, je ne sais pas.
Terrible, ce gif animé. Je reste bloqué dessus sans décoller les yeux...
Hem... Tout ça pour dire que je plussoie sur toute la ligne. Et quelle ligne... :oops:
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par someone1600 »

c est clair ! :P
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Jeremy Fox
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Jeremy Fox »

Le virage parodique qu'opère Les diamants sont éternels m'amuse toujours autant ; le film le plus mouvementé de la série et le James Bond avec Sean Connery que je préfère.

Pour l'instant, avant d'attaquer la période Moore, ça donne ça me concernant :

* Au service secret de sa majesté (On Her majesty's Secret Service) : Peter Hunt 1969 : 8.5/10

* Les Diamants sont éternels (Diamonds are forever) : Guy Hamilton : 7/10
* James Bond contre Docteur No (Dr No) : Terence Young 1962 : 7/10

* On ne vit que deux fois (You Only Live Twice) : Lewis Gilbert 1967 : 6.5/10
* Bons baisers de Russie (From Russia with Love) : Terence Young 1963 : 6.5/10

* Goldfinger : Guy Hamilton 1964 : 6/10
* Opération Tonnerre (Thunderball) : Terence Young 1965 : 6/10
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Major Tom
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Major Tom »

Que des notes au-dessus de la moyenne, en tout cas. Ça fait plaisir. :D
Pour Moore, tu risques de te décourager car ses deux premiers (Vivre et laisser mourir et L'homme au pistolet d'or) sont vraiment mauvais en dépit de quelques bonnes scènes, et Moore n'y est pas très bon. L'Espion qui m'aimait est un immense chef-d'œuvre (où Moore trouve la cadence) comme a failli l'être aussi Moonraker qui contient beaucoup de bonnes choses avant de partir en cacahuète... :wink:
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Jeremy Fox
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Jeremy Fox »

Major Tom a écrit :Que des notes au-dessus de la moyenne, en tout cas. Ça fait plaisir. :D
Pour Moore, tu risques de te décourager car ses deux premiers (Vivre et laisser mourir et L'homme au pistolet d'or) sont vraiment mauvais en dépit de quelques bonnes scènes, et Moore n'y est pas très bon. L'Espion qui m'aimait est un immense chef-d'œuvre (où Moore trouve la cadence) comme a failli l'être aussi Moonraker qui contient beaucoup de bonnes choses avant de partir en cacahuète... :wink:
T'inquiètes, je les connais déjà. Moonraker est peut-être d'ailleurs le premier film "hors animation" que j'ai du voir au cinéma (une des plus belles BO "jamesbondienne" aussi). D'après ma dernière intégrale, c'était étrangement Dangereusement vôtre qui avait eu ma préférence et pas mal d'autres qui m'avaient été assez pénibles. On verra ce que ça donnera cette fois-ci :wink:
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par blaisdell »

Voilà, c'est à mon tour de me lancer dans un marathon James Bond:

1° On commence donc bien évidemment avec JAMES BOND CONTRE DOCTEUR NO (1962) de Terence Young.

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Que reste t-il de ce film bientôt quinquagénaire?
De jolis restes je trouve..
Lors de ma redécouverte personnelle de ce film en décembre 2001 à l'occasion d'une diffusion sur TF1, je me souviens que ce film modeste m'avait vraiment passionné. Quelle fraîcheur par rapport à la surenchère des années Brosnan ou même Moore , ne serait-ce que dans son final !!!
Les premiers James Bond, on le verra ensemble possèdent un charme suranné mais aussi de réelles qualités cinématographiques parfois oubliées par la suite. A l'image de ce premier générique de la série dont les pastilles colorées peuvent paraître rudimentaires par rapport aux prouesses qu'accomplira Maurice Binder par la suite mais qui nous propose le vrai James Bond theme avec ses arrangements initiaux..

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Ainsi le film n'oublie pas d'être dans sa première partie un véritable thriller, entrecoupé par l'habile présentation de cet agent secret nouveau venu.
Dans toute cette première moitié, il se dégage une impression de mystère et de paranoïa que l'on a rarement vue par la suite, hormis peut-être pour les deux autres volets dirigés par Terence Young . 007 débarque dans une Jamaïque où se cachent des personnes qui lui sont hostiles: les 3 faux aveugles, une fausse reporter, un faux chauffeur, un savant bizarre ou une secrétaire à qui l'on ne peut guère se fier; il se sent surveillé et installe dans sa chambre divers dispositifs susceptibles de révéler l'intrusion d'un inconnu ou d'échapper à une mort prévisible.

Même la rencontre avec son ami Felix Leiter, rôle ici incarné par l'illustre Jack Lord, ou la présence de sa maîtresse Sylvia Trench dans sa chambre se révèlent porteurs d'une angoisse passagère mais réelle.
Bond n'est pas encore le surhomme que l'on rencontrera par la suite: il n'en mène pas large quand une tarentule se balade sur son corps, et échappe de justesse à divers attentats, notamment aux pistolets des trois aveugles

On ne peut que constater la qualité de l'adaptation du roman de Ian Fleming, transposition fidèle mais qui a l'intelligence de développer la partie polar: le personnage de Miss Taro, secrétaire est développé, mais l'idée géniale est la création du professeur Dent, remarquablement interprété par Anthony Dawson, l'une des plus belles gueules de méchants du cinéma.

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Dans le roman, James Bond sait presque immédiatement que le docteur No se cache derrière les étranges événements qui affectent la Jamaïque et les abords de Crab Key, qui s'apparente un peu à « l'île noire » de Hergé. Dans le film, cette conclusion se fait plus tardivement.
Deux plans s'imposent dans les souvenirs:
celui-ci où le génial décorateur Ken Adam, servi par un chef-opérateur inspiré, montre déjà tout son talent.
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Et la séquence de la tarentule, qui remplace judicieusement le scolopendre qui tourmentait James dans le livre.

Enfin, n'oublions pas l'assassinat du professeur Dent désarmé, séquence dont la brutalité n'a que peu d'équivalents dans le reste de la série.
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La deuxième partie suit très fidèlement le côté Jules Verne du roman de Fleming.
Beaucoup de spectateurs ont pu se gausser du prétendu dragon qui effraie les autochtones alors qu'il s'agit d'un simple véhicule motorisé équipé de lances-flammes. Certes l'effet produit est étrange mais la faute en incombe au romancier britannique:
« Bon dieu cap'taine ! Gémit Quarrel, c'est le dragon !
-Mais non, dit Bond brièvement. C'est une sorte de tracteur, maquillé pour faire peur. En tous cas, je n'ai jamais entendu parler d'un dragon à moteur diesel. (..)
Et ne t'en fait pas pour le dragon, ce n'est que le dernier gadget du docteur No» (James Bond 007 contre Docteur No in James Bond 007 tome 1 , Bouquins Robert Laffont, 1987, page 838).

La réussite est également parachevée par les décors de Ken Adam -surtout le salon de Docteur No , par l'adaptation qui respecte à la lettre les dialogues acides où Bond traite Docteur No de fou.

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La mise en scène des plus réalistes: certains épisodes extravagants du roman tels le combat entre 007 et... une pieuvre ont été judicieusement mis de côté.
Autre remplacement judicieux: dans le roman, le docteur No se livre à un trafic de ...guano; ici il se sert de la puissance nucléaire pour détourner les fusées américaines lancées de Cap Canaveral.
Dans le rôle du docteur No, on ne peut que saluer l'excellente composition de Joseph Wiseman, méchant raffiné et déterminé. Le script et la mise en scène de Young l'introduisent progressivement et avec une grande habileté: d'abord on mesure son influence, puis on entend sa voix, puis on aperçoit le bas de son corps et les pinces qui lui servent de main avant la confrontation classique entre lui et Bond dans la toute dernière demi-heure.

D'une manière générale, je n'hésiterais pas à dresser un parallèle que d'aucuns jugeront hasardeux entre ce film et … Pour une poignée de dollars de Sergio Leone, sorti deux ans plus tard.
Pourquoi ? Dans les deux cas il s'agit d'un petit film au budget modeste, dont l'immense triomphe public n'était pas forcément prévue par ses participants et dont l'influence a changé le cinéma populaire au cours des sixties.
La différence entre les deux films ?Dans le cas de Pour une poignée de dollars, un cinéaste visionnaire se trouve derrière la caméra certes.
Ceci dit les deux oeuvres montrent que le cinéma est un art collectif et que le recrutement de collaborateurs d'exception hausse peut permettre à un film d'entrer dans la légende.
En effet, de même que Leone eût le génie d'imposer Eastwood et Volonté comme acteurs et Morricone comme compositeur de la bande originale, on ne peut que saluer les producteurs et le cinéaste d'avoir choisi pour Docteur NO:
-l'inconnu Sean Connery, dont le mélange de classe et de brutalité cynique se révèle prodigieux
-John Barry pour les arrangements musicaux
-Ken Adam pour les décors
-Peter Hunt pour le montage
-Bob Simmons pour les cascades
-les acteurs Bernard Lee (M) ou Lois Maxwell (Moneypenny), soit autant de participants à la série dont la contribution sera renouvelée aussi souvent que possible et autant d'élements qui marquent la différence des productions Broccoli-Saltzman avec les sérials d'antan ou les copies à venir.
Enfin dernier élément qui m'incite à ce parallèle audacieux: de même que les films de Leone postérieurs à Pour une poignée de dollars, les James Bond ultérieurs témoigneront de plus de budget, de plus d'ambition et de plus de confiance de la part de leurs créateurs respectifs.

En somme, James Bond contre Docteur No m'apparaît comme un très bon film rehaussé par la présence de Ursula Andress en naïade mythique. Là aussi ce qu'écrivait Fleming est parfaitement rendu à l'écran: « toute la scène, la plage déserte, la mer turquoise et la jeune fille avec ses longs cheveux mouillés, rappelait à Bond quelque chose... La Venus de Botticelli vue de dos . C'était cela ». (James Bond 007 contre Docteur No in James Bond 007 tome 1 , Bouquins Robert Laffont, 1987, page 814);

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Bien sûr, certains éléments s'amélioreront. Le réalisme des scènes d'action par exemple même si le double meurtre de Strangways et de la sécrétaire m'a semblé relativement violent pour un film de 1962. Ou la qualité des péripéties. Ou l'assurance d'un Sean Connery déjà superbe dans le rôle qui lui collera à la peau.
Il y a aussi un autre reproche plus polémique , mais qui reflète quand même certains avis non négligeables, qui viendra sous certaines plumes, notamment celle d'Olivier Père dans un numéro des inrockuptibles n°364 du 13 novembre 2002, très acide envers la saga: « le comportement raciste et fasciste de James Bond a été prudemment gommé dès les premiers films. Mais dans James Bond contre Docteur No, certains dialogues néocolonialistes lors du séjour à la Jamaïque, le typage gênant des comédiens de couleur, le docteur No, avatar d'un péril jaune à la Fu Manchu, bientôt relayé par la menace maoïste, donne à cette aventure, par ailleurs une des meilleures de la série, une orientation très Fig Mag » Sans aller plus loin dans la polémique , si le film peut effectivement trahir son âge à ce niveau là, force est de constater que cet aspect est tout de même adouci par rapport à l'oeuvre littéraire originale. puis ce film là m'a quand même paru infiniment moins contestable que dans Vivre ou Laisser Mourir par exemple, le doublage français n'arrangeant jamais les choses...

Et puis les paysages exotiques, la musique folklorique, voilà ce qui rend aussi ce long-métrage plaisant; et puis le docteur No dans le film n'agit pas à son propre compte, il n'est qu'un simple membre du SPECTRE, cette internationale du mal, Service Pour l'Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme les Règlements et l'Extorsion dirigé par Ernest Stavro Blofeld.

Voilà ce que me vient en tête à l'évocation de ce film qui demeure passionnant malgré le temps qui passe et la déception prévisible qu'il causera aux amateurs de blockbusters contemporains.
Dernière modification par blaisdell le 1 déc. 11, 03:35, modifié 2 fois.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Nomorereasons »

blaisdell a écrit : Il y a aussi un autre reproche plus polémique , mais qui reflète quand même certains avis non négligeables, qui viendra sous certaines plumes, notamment celle d'Olivier Père dans un numéro des inrockuptibles n°364 du 13 novembre 2002, très acide envers la saga: « le comportement raciste et fasciste de James Bond a été prudemment gommé dès les premiers films. Mais dans James Bond contre Docteur No, certains dialogues néocolonialistes lors du séjour à la Jamaïque, le typage gênant des comédiens de couleur, le docteur No, avatar d'un péril jaune à la Fu Manchu, bientôt relayé par la menace maoïste, donne à cette aventure, par ailleurs une des meilleures de la série, une orientation très Fig Mag » .
Il faut toujours qu'ils fassent leurs intéressants ceux-là...

Très beau texte, blaisdell ! Avec de belles photos, une approche originale et littéraire qui adopte le bon angle (du moins pour moi). A bientôt dans ce topic!
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Jeremy Fox
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Jeremy Fox »

Oui, je sens qu'on va se régaler à nouveau ; merci à Blaisdell de relancer la machine alors que je suis moi aussi dans l'intégrale au même moment :)

J'en suis pour ma part à l'espion qui m'aimait que je termine à l'instant ; ça demeure pour moi pour l'instant le plus faible de la série, manquant singulièrement de fantaisie et trop glacial à mon goût. Ca se suit quand même sans trop d'ennui.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Lord Henry »

blaisdell a écrit : l'illustre Jack Lord
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Demi-Lune »

Après révision de Casino Royale (2006), je dois admettre que le film est un peu meilleur que dans mon souvenir. La mise en scène de Campbell reste effectivement plutôt lisible dans les séquences d'action, à l'exception, à mon sens, de cette séquence de parkour qui propose un montage à la truelle. Séquence par ailleurs assez symptomatique de la tendance à la surenchère qui guette régulièrement le film, qui impose son côté rentre-dedans avec un bonheur inégal : outre cette course-poursuite éreintante avec le mec qui fait ridiculement des bonds partout, il y a notamment le final à Venise. Par ailleurs, le scénario, qui se veut ambitieux avec tous ces méchants énigmatiques, n'est pas toujours très limpide et me paraît parfois souffrir d'une volonté de trop-plein. Mais la partie centrale de Casino Royale, qui donne son titre au film, n'est pas déplaisante du tout. Le film trouve alors son équilibre avec des rebondissements bien nerveux et brutaux, comme jamais auparavant dans la saga, et une ambiance classieuse en accord avec tout le passé de la saga. J'aime bien cet espèce de suspense autour de la table de poker, indolent en apparence mais haletant à cause des enjeux. Tout en sobriété inquiétante, Mads Mikkelsen campe un des meilleurs méchants de la série. Je reste toujours aussi sceptique et partagé sur l'interprétation bondienne de Craig, et l'idylle avec Eva Green est en outre bien trop convenue et superficiellement conduite pour émouvoir lors des moments-clés (on est loin du romantisme sincère d'OHMSS). En bref, je n'accroche guère à la personnalité qu'insuffle cet opus régénérateur, mais c'est vrai qu'il ne manque pas de prestance.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Lord Henry »

dans le roman, le docteur No se livre à un trafic de ...guano
J'ai lu le bouquin voilà des lustres, mais si j'ai bonne souvenance, le Docteur No y finit littéralement dans la m....
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hellrick
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par hellrick »

blaisdell a écrit : Il y a aussi un autre reproche plus polémique , mais qui reflète quand même certains avis non négligeables, qui viendra sous certaines plumes, notamment celle d'Olivier Père dans un numéro des inrockuptibles n°364 du 13 novembre 2002, très acide envers la saga: « le comportement raciste et fasciste de James Bond a été prudemment gommé dès les premiers films. Mais dans James Bond contre Docteur No, certains dialogues néocolonialistes lors du séjour à la Jamaïque, le typage gênant des comédiens de couleur, le docteur No, avatar d'un péril jaune à la Fu Manchu, bientôt relayé par la menace maoïste, donne à cette aventure, par ailleurs une des meilleures de la série, une orientation très Fig Mag " .
Celle là on nous la ressort à chaque fois que le méchant est asiatique et ce depuis 50 ans, z'en ont pas marre de ces polémiques "bien pensantes" et de ces interprétation lourdingues

pffffffffffffffff :|
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