Truffaut Chocolat wrote:Je dirais même plus: Bergman est le cinéaste de l'ultra-violence. La seule et vraie violence, la plus terrifiante qui soit, du fin fond de l'âme...
Tout à fait. Et ça fait mal!
Il suffit d'écouter certains dialogues (ce que Gunnar Bjornstrand dit à Ingrid Thulin dans l'école dans les communiants... par exemple)...
Ouf, c'est l'été wrote:Ca fait au moins 8 ans que je l'ai en VHS. Je n'ose toujours pas le regarder.
Ce post est toujours d'actualité.
Je n'avais attendu que 3 ou 4 ans avant de finalement me décider à le visionner à 3h du mat' une nuit d'insomnie.
Expérience étrange mais pas aussi "difficile" que je le croyais.
j'ai relu la chronique. Bien qu' "alléchante", elle ne spoile pas un peu trop? J'ai été assez déçu d'apprendre le contenu des scènes chocs ou passages donnant le destin de certains personnages. A moins que ça ne spoile en rien selon vous...
Un des Bergman que j'apprécie le moins, tout en reconnaissant l'excellence de ses interprètes et le travail fabuleux du chef op. Je rejoins l'avis de Roy. A l'instar d'O Malley, je pense aussi que le film a eu une influence considérable sur bon nombre de cinéastes. Sans être hermétique du tout au travail du maître, il m'arrive de préférer son cinéma quand il investit celui des autres.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
A mon avis, toi, tu as abusé du Gibolin, ce soir !
Ce serait peut-être l'état dans lequel il faudrait que je me mette pour revoir ce film vu une fois vers 18/20 ans et qui m'avait bien secoué. C'est aussi fait pour ça le cinéma...mais là, en plus, ce n'est absolument pas le moment. En raison de l'ancienneté de la vision, ça ne veut pas dire grand chose, mais jusque là ce film est, de loin, le Bergman que j'ai le moins aimé.
Tout est condensé dans le titre. Une oeuvre forte, traumatisante, sans aucun doute sûre de ses effets. Mais cela demeure impressionnant de rigueur, avec des thématiques poussées dans leurs retranchements. Épuisant mais réussi.