Voyage à Tokyo est une pure merveille, un sommet d'émotion et de pudeur. Vivement qu'Opening en perde les droits, pour qu'un éditeur nous gratifie d'une belle édition sous-titrée en français. Le Criterion me fait bien envie, mais j'ai toujours du mal à me jeter sur une édition sous-titrée uniquement en anglais...
Jean Hartog a écrit :Voyage à Tokyo est une pure merveille, un sommet d'émotion et de pudeur. Vivement qu'Opening en perde les droits, pour qu'un éditeur nous gratifie d'une belle édition sous-titrée en français. Le Criterion me fait bien envie, mais j'ai toujours du mal à me jeter sur une édition sous-titrée uniquement en anglais...
Ya pas de st sur le Opening(que je devrais louer)?
Jean Hartog a écrit :Voyage à Tokyo est une pure merveille, un sommet d'émotion et de pudeur. Vivement qu'Opening en perde les droits, pour qu'un éditeur nous gratifie d'une belle édition sous-titrée en français. Le Criterion me fait bien envie, mais j'ai toujours du mal à me jeter sur une édition sous-titrée uniquement en anglais...
Ya pas de st sur le Opening(que je devrais louer)?
Si si
Jean voulait certainement dire qu'il attendait une édition d'une autre tenue proposant aussi des stf, la seule(?) alternative au DVD Opening étant aujourd'hui le coûteux Criterion seulement doté de sta.
Philip Marlowe a écrit :Ya pas de st sur le Opening(que je devrais louer)?
Si si
Jean voulait certainement dire qu'il attendait une édition d'une autre tenue proposant aussi des stf, la seule(?) alternative au DVD Opening étant aujourd'hui le coûteux Criterion seulement doté de sta.
Je profite de l'actu DVD fournie au rayon Ozu pour conseiller d'autres films vus ou revus récemment: d'abord Histoire d'herbes flottantes sorti récemment chez Criterion (avec son remake fifties Herbes Flottantes), la version muette est plus reserrée au niveau durée, plus noire mais moins maitrisée que son remake, elle me touche aussi bien plus; Gosses de Tokyo, un autre Ozu muet dispo lui sur le coffret Arte en supplément, raconte entre autres la découverte des différences de classes sociales par des gamins faisant les pitres à l'école. Ces deux films révèlent le talent d'Ozu comme directeur d'acteurs enfants et ont la naïveté des classiques du muet. Revu Dernier Caprice -mon premier Ozu découvert crevé ce qui explique peut être que je n'aie pas totalement accroché:)- que je place désormais au niveau du plus connu Goût du Saké: les plans sont coupés au bon moment -alors que j'ai souvent tendance à reprocher à Ozu de faire trop long-, le film dégage une douce mélancolie mais a aussi ses moments comiques, la mise en place de l'intrigue et des personnages est assez longue mais c'est au service de l'émotion des dernières séquences, les acteurs ont un jeu extraordinairement nuancé et le film a un parfum de fin d'époque -on y trouve pas mal de stars de l'âge d'or du ciné nippon, c'est la dernière collaboration Ozu/Hara Setsuko-.
Souhaitons la bienvenue notre nouveau collaborateur dénommé Benoit qui contribuera de temps en temps à nos chroniques, comme aujourd'hui avec ce classique de Yasujiro Ozu testé dans sa version Criterion.
Premier Ozu pour ma part avec ce Tokyo monotogari hier soir.
Et... je me suis endormi peu après la première heure
Je mets ça sur le compte de la fatigue, car j'ai vraiment apprécié ce que j'en ai vu. Le sujet m'a un peu fait penser au Journal de mon père de Taniguchi (dernière rencontre entre parents et enfants distants). Je retenterai d'ici peu !
Alcade a écrit :Premier Ozu pour ma part avec ce Tokyo monotogari hier soir.
Et... je me suis endormi peu après la première heure
Je mets ça sur le compte de la fatigue, car j'ai vraiment apprécié ce que j'en ai vu. Le sujet m'a un peu fait penser au Journal de mon père de Taniguchi (dernière rencontre entre parents et enfants distants). Je retenterai d'ici peu !
Ah oui, retente !
C'est un des meilleurs films d'Ozu, qui caractérise peut-être le mieux le style du cinéaste.
Je pense que Le goût du saké est aussi un must-see de Ozu, à côté de Voyage à Tokyo.
Maintenant, si je devais choisir un film en particulier parmi toute la 2e moitié de son oeuvre, ce serait quand même difficile.
Mais c'est vrai que tous les cas, j'ai aussi ressenti une certaine fatigue en milieu de métrage (encore, par exemple, Crépuscule à Tokyo récemment), mais cela vient probablement, comme disait Ciment à ce propos, d'une certaine passivité face au cinéma d'Ozu, les plans fixes, la simplicité apparente du propos, etc.
Le Voyage à Tokyo
