Alfred Hitchcock (1899-1980)
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To Catch a Thief
Alfred Hitchcock
To Catch a Thief n'est pas un grand Hitchcock. Le film s'articule autour du couple Cary Grant / Grace Kelly (d'un beauté saisissante) et d'une histoire policière peu convaincante mélant vol et glamour. Pour autant, le film reste très plaisant et l'on suit avec interêt les héros sous le ciel et le soleil de la Côte d'Azur.
Détail troublant à chaque vision: après la course poursuite d'Eze aux hauteurs de Monaco, le couple s'arrête dans un tournant: le lieu même de la mort de la future princesse quelques 26 ans plus tard...
Alfred Hitchcock
To Catch a Thief n'est pas un grand Hitchcock. Le film s'articule autour du couple Cary Grant / Grace Kelly (d'un beauté saisissante) et d'une histoire policière peu convaincante mélant vol et glamour. Pour autant, le film reste très plaisant et l'on suit avec interêt les héros sous le ciel et le soleil de la Côte d'Azur.
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- Jeremy Fox
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La corde
Je n'en avais pas gardé un grand souvenir, cette revision a plutôt été une agréable surprise.
Mais avant tout, battons en brêche l'idée d'un seul plan séquence. Je ne parle pas des obligatoires fondus enchainés sur des images sombres pour pallier le fait de la durée d'une pellicule mais sinon, il y a bien deux plans de coupe qui sont très visibles surtout après avoir regardé des plans séquences de cette longueur. Si vous possédez le zone 2, ils se situent exactement à 49'50 et 67'.
Ce détail mis à part, une histoire vraiment assez bien écrite et très perverse pour l'époque avec ce dialogue nitszchéen sur l'élite et les êtres inutiles, le bien et le mal... James Stewart joue un personnage assez inhabituel : il ne bégaie à aucun moment et se révèle au contraire très sûr de lui, ironique et extrêmement froid. J'aime beaucoup le thème de Poulenc, les toiles peintes figurant New-York et la galerie de personnages qui entoure les 3 "héros". Bref, pas qu'un simple exercice de style mais un suspense assez réussi (voire la séquence au cours de laquelle on entend les dialogues mais où on ne voit que la servante aller et venir...) qui ne manque pas d'humour et d'ironie.
Pas franchement passionnant comme peuvent l'être les meilleurs Hitchcock mais vraiment bien mieux que dans mon souvenir.
Belles couleurs sur le DVD
Je n'en avais pas gardé un grand souvenir, cette revision a plutôt été une agréable surprise.
Mais avant tout, battons en brêche l'idée d'un seul plan séquence. Je ne parle pas des obligatoires fondus enchainés sur des images sombres pour pallier le fait de la durée d'une pellicule mais sinon, il y a bien deux plans de coupe qui sont très visibles surtout après avoir regardé des plans séquences de cette longueur. Si vous possédez le zone 2, ils se situent exactement à 49'50 et 67'.
Ce détail mis à part, une histoire vraiment assez bien écrite et très perverse pour l'époque avec ce dialogue nitszchéen sur l'élite et les êtres inutiles, le bien et le mal... James Stewart joue un personnage assez inhabituel : il ne bégaie à aucun moment et se révèle au contraire très sûr de lui, ironique et extrêmement froid. J'aime beaucoup le thème de Poulenc, les toiles peintes figurant New-York et la galerie de personnages qui entoure les 3 "héros". Bref, pas qu'un simple exercice de style mais un suspense assez réussi (voire la séquence au cours de laquelle on entend les dialogues mais où on ne voit que la servante aller et venir...) qui ne manque pas d'humour et d'ironie.
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Content que tu réévalues ce filmJeremy Fox a écrit :La corde
Je n'en avais pas gardé un grand souvenir, cette revision a plutôt été une agréable surprise.
Mais avant tout, battons en brêche l'idée d'un seul plan séquence. Je ne parle pas des obligatoires fondus enchainés sur des images sombres pour pallier le fait de la durée d'une pellicule mais sinon, il y a bien deux plans de coupe qui sont très visibles surtout après avoir regardé des plans séquences de cette longueur. Si vous possédez le zone 2, ils se situent exactement à 49'50 et 67'.
Ce détail mis à part, une histoire vraiment assez bien écrite et très perverse pour l'époque avec ce dialogue nitszchéen sur l'élite et les êtres inutiles, le bien et le mal... James Stewart joue un personnage assez inhabituel : il ne bégaie à aucun moment et se révèle au contraire très sûr de lui, ironique et extrêmement froid. J'aime beaucoup le thème de Poulenc, les toiles peintes figurant New-York et la galerie de personnages qui entoure les 3 "héros". Bref, pas qu'un simple exercice de style mais un suspense assez réussi (voire la séquence au cours de laquelle on entend les dialogues mais où on ne voit que la servante aller et venir...) qui ne manque pas d'humour et d'ironie.
Pas franchement passionnant comme peuvent l'être les meilleurs Hitchcock mais vraiment bien mieux que dans mon souvenir.
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Oui! j'avais déjà remarqué.Jeremy Fox a écrit :La corde
Je n'en avais pas gardé un grand souvenir, cette revision a plutôt été une agréable surprise.
Mais avant tout, battons en brêche l'idée d'un seul plan séquence. Je ne parle pas des obligatoires fondus enchainés sur des images sombres pour pallier le fait de la durée d'une pellicule mais sinon, il y a bien deux plans de coupe qui sont très visibles surtout après avoir regardé des plans séquences de cette longueur. Si vous possédez le zone 2, ils se situent exactement à 49'50 et 67'.
Selon l'explication d'un ami professeur de sciences de l'art et de cinéma, on serait tellement pris par l'histoire qu'on remarquerait pas ces deux coupes. La preuve, tout-le-monde parle de ce film fait "en un plan" aors qu'il y a en a trois. Personnellement ça m'avait choqué, j'ai cru à une coupe de la version européenne, mais il semblerait que non, ç toujours été ainsi.
- Jeremy Fox
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Je me suis fait la même réflexion mais en faisant un retour arrière, on se rend compte qu'il ne manque rien en écoutant les dialogues. Etonnant de ne l'avoir lu dans aucun bouquin parlant de Hitchcock. Ce n'est qu'un détail mais quand mêmeJake Scully a écrit :Oui! j'avais déjà remarqué.Jeremy Fox a écrit :La corde
Je n'en avais pas gardé un grand souvenir, cette revision a plutôt été une agréable surprise.
Mais avant tout, battons en brêche l'idée d'un seul plan séquence. Je ne parle pas des obligatoires fondus enchainés sur des images sombres pour pallier le fait de la durée d'une pellicule mais sinon, il y a bien deux plans de coupe qui sont très visibles surtout après avoir regardé des plans séquences de cette longueur. Si vous possédez le zone 2, ils se situent exactement à 49'50 et 67'.
Selon l'explication d'un ami professeur de sciences de l'art et de cinéma, on serait tellement pris par l'histoire qu'on remarquerait pas ces deux coupes. La preuve, tout-le-monde parle de ce film fait "en un plan" aors qu'il y a en a trois. Personnellement ça m'avait choqué, j'ai cru à une coupe de la version européenne, mais il semblerait que non, ç toujours été ainsi.
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Oui, et même, la 1ère coupe, si je me souviens bien, a lieu lorsque James Stewart relève la tête, relevant une parole d'un des deux tueurs (je ne me souviens plus de quoi précisément). S'il s'agissait d'un plan séquence, on peut se demander : mais qu'est-ce qui précéderait ce plan? Il faudrait alors imaginer que la caméra qui filme celui qui parle, fasse un panoramique vers James Stewart (qui aurait donc la tête baissée), et lorsqu'elle est sur lui, il faudrait qu'il relève la tête... Non, ce ne serait pas terrible et il y aurait un problème au niveau des dialogues (entre 2 à 5 secondes de silence avant de voir Stewart relever la tête). Bref, ici, il s'agit d'une coupe voulue par Hitchcock, mais effectivement, il n'en est fait état nulle part à ma connaissance.Jeremy Fox a écrit :Je me suis fait la même réflexion mais en faisant un retour arrière, on se rend compte qu'il ne manque rien en écoutant les dialogues. Etonnant de ne l'avoir lu dans aucun bouquin parlant de Hitchcock. Ce n'est qu'un détail mais quand même
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Déjà lu quelque chose à ce sujet, mais il y a longtemps, et où ? Peut-être dans Positif.Jake Scully a écrit :Bref, ici, il s'agit d'une coupe voulue par Hitchcock, mais effectivement, il n'en est fait état nulle part à ma connaissance.
Le plus curieux est que ces coupes paraissent plus "naturelles" que les fondus enchaînés sur le dos des acteurs, où on sent le changement de bobine.
Elles ne brisent pas le sentiment de continuité du film, dont le temps de l'action égale le temps de projection.
- Jeremy Fox
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Alfred Hitchcock (1899-1980)
J'ai vu The Trouble with Harry.
Eh bien c'est une déception, à l'arrivée. Certaines pointes d'ironie et d'humour noir sont tout à fait délectables mais à part ça, j'ai trouvé la mise en scène très peu inventive mais carrément statique.
Les comédiens ne sont pas non plus hyper charismatiques....restent à sauver une magnifique photo de Robert Burks (très belles teintes ôcres et sépias) et un score bondissant d'Herrmann.
Eh bien c'est une déception, à l'arrivée. Certaines pointes d'ironie et d'humour noir sont tout à fait délectables mais à part ça, j'ai trouvé la mise en scène très peu inventive mais carrément statique.
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J'avais entendu dire qu'Hitchcock ne supportait pas le statut que Welles avait acquis avec Citizen...et qu'avec la Corde, filmé en théorie en temps réel, il aurait livré sa réponse au maître (n'oublions pas que Welles a quasiment inventé le plan-séquence). Mais bon ça doit être une de ces nombreuses légendes infondées, qui circulent dans le monde du cinéma.Jeremy Fox a écrit :Pour quelles raisons l'aurait-il fait ?Zoé a écrit :Est-ce vrai qu'Hitchcok a tourné La corde en réaction à Citizen Kane ?
Jamais entendu parler et en plus, je ne vois pas trop le rapport qu'aurait pu avoir Citizen Kane et La corde, en plus 7 ans après.
Je serais curieux de le savoir sinon.
- Jeremy Fox
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Merci pour ces éclaircissementsZoé a écrit :J'avais entendu dire qu'Hitchcock ne supportait pas le statut que Welles avait acquis avec Citizen...et qu'avec la Corde, filmé en théorie en temps réel, il aurait livré sa réponse au maître (n'oublions pas que Welles a quasiment inventé le plan-séquence). Mais bon ça doit être une de ces nombreuses légendes infondées, qui circulent dans le monde du cinéma.Jeremy Fox a écrit :
Pour quelles raisons l'aurait-il fait ?
Jamais entendu parler et en plus, je ne vois pas trop le rapport qu'aurait pu avoir Citizen Kane et La corde, en plus 7 ans après.
Je serais curieux de le savoir sinon.
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Dommage : moi j'adore absolument tous les éléments de ce film qui reste mon Hitch préféré, mais ça vous le saviez déjàratatouille a écrit :
Sinon pour continuer sur Hitchcock, j'ai vu The Trouble with Harry.
Eh bien c'est une déception, à l'arrivée. Certaines pointes d'ironie et d'humour noir sont tout à fait délectables mais à part ça, j'ai trouvé la mise en scène très peu inventive mais carrément statique.
Les comédiens ne sont pas non plus hyper charismatiques....restent à sauver une magnifique photo de Robert Burks (très belles teintes ôcres et sépias) et un score bondissant d'Herrmann.
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Reste à savoir si c'est vrai. Je ne me souviens plus qui m'avais raconté ça, mais ça avait l'air sérieux.Jeremy Fox a écrit :Merci pour ces éclaircissementsZoé a écrit :
J'avais entendu dire qu'Hitchcock ne supportait pas le statut que Welles avait acquis avec Citizen...et qu'avec la Corde, filmé en théorie en temps réel, il aurait livré sa réponse au maître (n'oublions pas que Welles a quasiment inventé le plan-séquence). Mais bon ça doit être une de ces nombreuses légendes infondées, qui circulent dans le monde du cinéma.
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J'avais eu un peu la même réaction quand je l'ai découvert. De Hitchcock je ne connaissais que des films à gros suspense et à la mise en scène percutante, comme Vertigo ou Psychose, et ce passage radical à la comédie m'avait un peu rebuté. Je l'ai vite revu et plus apprécié par la suite, adhérent maintenant complétement à cette facette humoristique du maître que je ne connaissais pas auparavant.ratatouille a écrit :Sinon pour continuer sur Hitchcock, j'ai vu The Trouble with Harry.
Eh bien c'est une déception, à l'arrivée. Certaines pointes d'ironie et d'humour noir sont tout à fait délectables mais à part ça, j'ai trouvé la mise en scène très peu inventive mais carrément statique.
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Ah ouais, à ce point-là ??Jeremy Fox a écrit :Dommage : moi j'adore absolument tous les éléments de ce film qui reste mon Hitch préféré, mais ça vous le saviez déjàratatouille a écrit :
Sinon pour continuer sur Hitchcock, j'ai vu The Trouble with Harry.
Eh bien c'est une déception, à l'arrivée. Certaines pointes d'ironie et d'humour noir sont tout à fait délectables mais à part ça, j'ai trouvé la mise en scène très peu inventive mais carrément statique.
Les comédiens ne sont pas non plus hyper charismatiques....restent à sauver une magnifique photo de Robert Burks (très belles teintes ôcres et sépias) et un score bondissant d'Herrmann.
Personnellement, je préfère Hitchcock lorsqu'il s'adonne à ce qu'il sait faire le mieux...et je ne trouve pas que ce soit la comédie.
"humoristique", "humoristique"...faut le dire vite.P'tit gars a écrit :adhérent maintenant complétement à cette facette humoristique du maître que je ne connaissais pas auparavant.
Je n'ai pas trouvé ça hilarant non plus.