La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

The Eye Of Doom
Régisseur
Messages : 3127
Inscription : 29 sept. 04, 22:18
Localisation : West of Zanzibar

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par The Eye Of Doom »

Alexandre Angel a écrit : 17 mai 22, 23:19 Je trouve au contraire que la personnalité du réalisateur est présente d'un bout à l'autre. Elle est présente dans le raffinement et la distinction de chaque plan et dans cette façon très caractéristique de laisser sourdre beaucoup de dialogues sans éclats de voix, dans l'atténuation du volume, comme pour faire ressortir une espèce de magie rêveuse.
C'est un film magnifique, meilleur que Le Corsaire Rouge, de Siodmak, qui reprendra le duo Lancaster/Cravat.
Un sommet du cinéma d'aventures à l'ancienne avec La Flibustière des Antilles, du même Tourneur.
En fait, je crois que ce qui m’a gêné est la prédominance de ces numéros d’acrobaties et le côté comédie qui ici vas avec. Alors que le film (et l’ambiance visuelle de Tourneur) distille une ambiance assez dramatique :
Situation assez atypique du personnage, avec son ex femme qui l’a quitté pour l’odieux occupant, et le jeune fils écarté entre ses deux parents,
L’interpretation du dit mechant, sans effet de manche mais determiné
Spoiler (cliquez pour afficher)
La scene curieuse de la fausse pendaison
La mere poignardee à la fin
Ce côté assez noir et plutôt original est je trouve perdu dans un autre film tenant du registre de la comedie.
Je crois que j’aurais nettement préféré un ton serieux, style Ivanhoe par exemple.
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5742
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Beule »

The Eye Of Doom a écrit : 18 mai 22, 13:02
Alexandre Angel a écrit : 17 mai 22, 23:19 Je trouve au contraire que la personnalité du réalisateur est présente d'un bout à l'autre. Elle est présente dans le raffinement et la distinction de chaque plan et dans cette façon très caractéristique de laisser sourdre beaucoup de dialogues sans éclats de voix, dans l'atténuation du volume, comme pour faire ressortir une espèce de magie rêveuse.
C'est un film magnifique, meilleur que Le Corsaire Rouge, de Siodmak, qui reprendra le duo Lancaster/Cravat.
Un sommet du cinéma d'aventures à l'ancienne avec La Flibustière des Antilles, du même Tourneur.
En fait, je crois que ce qui m’a gêné est la prédominance de ces numéros d’acrobaties et le côté comédie qui ici vas avec. Alors que le film (et l’ambiance visuelle de Tourneur) distille une ambiance assez dramatique :
Oui, je trouve aussi qu'ici quelque chose coince aux entournures. Quelque chose qui a sans doute à voir avec la vitalité exubérante de son acteur/producteur. Trop frontale, elle ne me parait pas soluble dans les apprêts mouvants de la mimèsis tourneurienne. Comme conscient de cette incompatibilité de nature, Tourneur joue à fond la carte d'une scénographie héritée du théâtre antique, visant sans doute à renforcer - ou atténuer c'est selon - les artifices de la représentation. Et il s'en remet à quelques idées de pure mise en scène, certes jubilatoires mais trop rares, qui sont comme un pied de nez aux fans de l'acteur acrobate. Mais c'est au mieux un compromis. La greffe ne prend pas complètement, elle reste voyante. Le sentiment de paternité bicéphale s'en trouve même peut-être accru. Sur le Corsaire rouge, Siodmak saura lui s'effacer comme auteur pour servir la persona de Lancaster, et à mon sens livrer un spectacle à la mécanique mieux huilée.
Image
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14077
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Alexandre Angel »

Beule a écrit : 18 mai 22, 14:30 Sur le Corsaire rouge, Siodmak saura lui s'effacer comme auteur pour servir la persona de Lancaster, et à mon sens livrer un spectacle à la mécanique mieux huilée.
..mais légèrement emmerdant.

Ce que je ne pourrai vérifier car je ne l'ai plus en cassette et pas en dvd.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5742
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Beule »

Alexandre Angel a écrit : 18 mai 22, 14:50
Beule a écrit : 18 mai 22, 14:30 Sur le Corsaire rouge, Siodmak saura lui s'effacer comme auteur pour servir la persona de Lancaster, et à mon sens livrer un spectacle à la mécanique mieux huilée.
..mais légèrement emmerdant.

Ce que je ne pourrai vérifier car je ne l'ai plus en cassette et pas en dvd.
Pas pour les gosses en tout cas :wink: Mais c'est aussi pour ça que je parle de "mécanique".
Tout gamin, c'est la VHS que mon neveu a le plus usée. Quand j'en avais la garde, il me la réclamait systématiquement. Le Tourneur en revanche ne l'intéressait pas plus que ça.
Image
The Eye Of Doom
Régisseur
Messages : 3127
Inscription : 29 sept. 04, 22:18
Localisation : West of Zanzibar

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par The Eye Of Doom »

Beule a écrit : 18 mai 22, 15:00
Alexandre Angel a écrit : 18 mai 22, 14:50
..mais légèrement emmerdant.

Ce que je ne pourrai vérifier car je ne l'ai plus en cassette et pas en dvd.
Pas pour les gosses en tout cas :wink: Mais c'est aussi pour ça que je parle de "mécanique".
Tout gamin, c'est la VHS que mon neveu a le plus usée. Quand j'en avais la garde, il me la réclamait systématiquement. Le Tourneur en revanche ne l'intéressait pas plus que ça.
Bigre! Il faut donc 1) que je vois le Siodmak 2) que je revoie La fribustiere dont je garde plutot un tres lointain bon souvenir.
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5742
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Beule »

The Eye Of Doom a écrit : 18 mai 22, 15:22 2) que je revoie La fribustiere dont je garde plutot un tres lointain bon souvenir.
Ah oui :D
Là on ne joue plus dans la même division.
Image
Avatar de l’utilisateur
Cathy
Producteur Exécutif
Messages : 7321
Inscription : 10 août 04, 13:48
Contact :

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Cathy »

Personnellement c'est la flèche et le flambeau que j'ai trouvé légèrement emmerdant... voire emmerdant :( !
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14077
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Alexandre Angel »

Quelqu'un m'a volé mon dvd de La Flèche et le Flambeau

Que le coupable se dénonce! :evil:

EDIT : je l'ai retrouvé :roll:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14077
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Alexandre Angel »

The Eye Of Doom a écrit : 18 mai 22, 13:02 En fait, je crois que ce qui m’a gêné est la prédominance de ces numéros d’acrobaties et le côté comédie qui ici vas avec. Alors que le film (et l’ambiance visuelle de Tourneur) distille une ambiance assez dramatique :
Ce côté assez noir et plutôt original est je trouve perdu dans un autre film tenant du registre de la comedie.
Je crois que j’aurais nettement préféré un ton serieux, style Ivanhoe par exemple.
Il ne faut pas exagérer le côté noir (oui, ça y est, je l'ai revu :mrgreen: ) qui existe déjà dans Les Aventures de Robin des Bois . Ce n'est pas si original que ça même si je comprends ce que tu veux dire.
Je dirais plutôt que Tourneur apporte à l'exercice du film de cape et d'épée hollywoodien rutilant des années 40-50 une tonalité visuelle, aidé par Ernest Haller, portée sur les gris, les ocres et les verts, comme automnale. Ce qui tranche en effet avec le chatoiement des costumes de troubadours à la fin. Esthétiquement, cela me ravit +++.
Beule a écrit : 18 mai 22, 14:30 Oui, je trouve aussi qu'ici quelque chose coince aux entournures. Quelque chose qui a sans doute à voir avec la vitalité exubérante de son acteur/producteur. Trop frontale, elle ne me parait pas soluble dans les apprêts mouvants de la mimèsis tourneurienne. Comme conscient de cette incompatibilité de nature, Tourneur joue à fond la carte d'une scénographie héritée du théâtre antique, visant sans doute à renforcer - ou atténuer c'est selon - les artifices de la représentation. Et il s'en remet à quelques idées de pure mise en scène, certes jubilatoires mais trop rares, qui sont comme un pied de nez aux fans de l'acteur acrobate. Mais c'est au mieux un compromis. La greffe ne prend pas complètement, elle reste voyante. Le sentiment de paternité bicéphale s'en trouve même peut-être accru. Sur le Corsaire rouge, Siodmak saura lui s'effacer comme auteur pour servir la persona de Lancaster, et à mon sens livrer un spectacle à la mécanique mieux huilée.
Pas d'accord. Là, tu décris un film qui serait neutralisé, entre exubérance histrionique et scénographie plus littéraire. Je ne trouve pas que le film ressemble à ça. L'équilibre me semble parfait, homogène, entre la fantaisie acrobatique et le ton visuel que je décris plus haut, porté par un rythme infaillible (on ne s'ennuie pas une seconde).
Les appétences de la star pour les acrobaties sont justifiées par le scénario de Waldo Salt (Macadam Cowboy, Le Jour du Fléau, Serpico..s'il vous plaît) qui table sur un côté commedia dell'arte que permet le contexte de l'italianité du sujet. Italianité qui s'exprime avec subtilité sur plusieurs étages. La musique de Max Steiner et sa ritournelle de mandoline mais aussi les baladins à la fin qui renvoient à une certaine tradition (cf Le Carrosse d'Or). Elle s'exprime surtout à mon sens, et plus finement encore, par des renvois au tragi-comique d'inspiration italienne chez Shakespeare, qu'Hollywood (et Broadway) a pu parfois répercuter, notamment dans la comédie musicale Kiss me Kate, inspirée de La Mégère apprivoisée. Il n'est pas jusqu'aux dialogues, vifs, musicaux, qui ne trouvent par moment d'accents shakespeariens (certes à dose homéopathique et c'est sans doute tant mieux) comme cette scène où le baladin de service , dans le repère des brigands, observe un tanneur qui bosse littéralement avec ses pieds:
Le Baladin : " C'est pas plus facile de faire ça avec les mains ?"
Le Tanneur : "Il est plus facile de vivre comme un animal, de se promener nu, de se laisser pousser les cheveux. Et même vous, il vous serait plus facile de parler sans faire de rimes. Mais la civilisation fait des choses naturelles de façon peu naturelles."
Le Baladin : "Je salue en vous un collègue-artiste".


Je persiste et signe : un divertissement magnifique.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99641
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Jeremy Fox »

Team Alexandre. Un film que je prends bien plus de plaisir à revoir que Le Corsaire rouge ou La Flibustière des Antilles qui tous deux m'ont un peu déçu à la revision. Ce qui n'est pas le cas pour ce film pour ma part réjouissant.
Avatar de l’utilisateur
Beule
Réalisateur de seconde équipe
Messages : 5742
Inscription : 12 avr. 03, 22:11

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Beule »

Alexandre Angel a écrit : 21 mai 22, 08:23 Pas d'accord. Là, tu décris un film qui serait neutralisé, entre exubérance histrionique et scénographie plus littéraire. Je ne trouve pas que le film ressemble à ça. L'équilibre me semble parfait, homogène, entre la fantaisie acrobatique et le ton visuel que je décris plus haut, porté par un rythme infaillible (on ne s'ennuie pas une seconde).
Pas tout à fait.
Entendons nous bien, je ne me range pas aux côtés de Cathy qui s'y ennuie - et j'en suis désolé pour elle. Dans son exécution formelle, plastique et dynamique je te rejoins, le film est irréprochable. Mais je ne peux m'empêcher d'y voir une simple variation autour de la référence Robin des bois de Curtiz et Keighley. Une variation - pour moi très supérieure à l'original - marquée au coin d'une italianité singulière et qui a parfaitement digéré l'influence de la comedia dell'arte, on est d'accord. Pour ce qui a trait à le gémellité tragi-comique shakespearienne, il faut que je le revoie à mon tour à l'aune de tes pertinentes remarques.

Hélas, dans cette variation, je peine à identifier de bout en bout la patte Tourneur. Même si je ne pense pas pouvoir citer deux films d'aventures médiévales qu'en valeur absolue je préférerais à La Flèche et le Flambeau, je n'y retrouve pas sa pleine nature. Sa mimèsis ne s'y exprime que par intermittence. Et c'est cette intermittence tourneurienne qui me laisse au fond de moi quelque peu insatisfait - plus ou moins en fonction des visionnages. Je n'attends pas de Tourneur qu'il délivre un récit au "rythme infaillible", j'attends qu'il transmue le matériau de film de genre pour offrir à mon imaginaire des sensations et des pistes d'interprétation uniques. J'aime par dessus tout Anne of the Indies parce que par tout un indicible arsenal de mise en scène il sait dévoyer le film de pirates vers le woman drama flamboyant et la déchirante quête identitaire, aux confins du transgenre. Rien de tel dans La Flèche et le Flambeau. Pour y retrouver la patte unique de Tourneur, celle qui l'a fait qualifier par Scorsese ou Wilson de contrebandier, je dois m'en remettre à l'examen de "morceaux" de film. Ce n'est pas le film qui est à mes yeux "neutralisé entre exubérance histrionique et scénographie plus littéraire", c'est l'identité tourneurienne qui s'y exprime en porte-à-faux. Mais je vais faire comme toi et le revoir.
Parce que rien que pour ça,
comme cette scène où le baladin de service , dans le repère des brigands, observe un tanneur qui bosse littéralement avec ses pieds:
Le Baladin : " C'est pas plus facile de faire ça avec les mains ?"
Le Tanneur : "Il est plus facile de vivre comme un animal, de se promener nu, de se laisser pousser les cheveux. Et même vous, il vous serait plus facile de parler sans faire de rimes. Mais la civilisation fait des choses naturelles de façon peu naturelles."
Le Baladin : "Je salue en vous un collègue-artiste".
ça me redonne furieusement envie :wink:
Image
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14077
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par Alexandre Angel »

Beule a écrit : 21 mai 22, 19:26 Pour y retrouver la patte unique de Tourneur, celle qui l'a fait qualifier par Scorsese ou Wilson de contrebandier, je dois m'en remettre à l'examen de "morceaux" de film. Ce n'est pas le film qui est à mes yeux "neutralisé entre exubérance histrionique et scénographie plus littéraire", c'est l'identité tourneurienne qui s'y exprime en porte-à-faux.
Mais voilà, c'est là que je m'inscris en faux :mrgreen: , ce n'est pas du "porte-à-faux".
Le film est certes tributaire d'un cahiers des charges classique inspiré de Robin des Bois mais rien que le fait qu'il soit (très) réussi est "tourneurien" au sens où le réalisateur ajoute une corde à l' arc (c'est le cas de le dire) d'une filmographie que l'on a trop souvent réduite à la série B, aux petits budgets. Le réalisateur savait surprendre, et ce n'était pas le moindre de ses talents.

Ensuite, je l'ai dit un peu plus haut, il est tourneurien par l'élégance de l'écriture (ces dialogues si plaisants à écouter!) et de la forme d'une imagerie, constamment, et pas par intermittence, exquise pour l'œil malgré les extérieurs inexistants et des décors dont on ressent qu'ils sont piqués à d'autres films (ici, j'ai reconnu la salle des banquets du film de Curtiz et Keighley) .
Il y a notamment un plan où on voit Virginia Mayo, à cheval et encapuchée de rouge, sortir de nuit de l'enceinte du château, sous un porche, avec en amorce une fontaine, je crois, et un flambeau, qui est de toute beauté. J'ai même fait un arrêt sur image pour l'admirer.

Je vais revoir La Flibustière des Antilles :D .
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
The Eye Of Doom
Régisseur
Messages : 3127
Inscription : 29 sept. 04, 22:18
Localisation : West of Zanzibar

Re: La Flèche et le Flambeau (Jacques Tourneur - 1950)

Message par The Eye Of Doom »

En tout cas, je suis bien content d’avoir pris presque par hazard le dvd à la bibliothèque il y a 15j !
Merci pour ces échanges!
Bon, il est où mon panier Bluecats avec La Fribustiere ? :D
Répondre