moi aussi: je m'y étais ennuyé comme un rat privé d'égoût..Ikebukuro a écrit :J'avais acheté le DVD il y a quelques années et, franchement, je n'en garde pas un super souvenir.
Olivia de Havilland (1916 - 2020)
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Re: Olivia de Havilland (1916 - 2020)
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Re: Olivia de Havilland (1916 - 2020)
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Re: Olivia de Havilland (1916 - 2020)
Désolé pour la taille...
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Re: Olivia de Havilland (1916 - 2020)
Pour avoir découvert récemment le film, je comprends tout à fait la réaction d’Olivia après la sortie en 1941 du film de Mitchell Leisen, Hold Back The Dawn (Par la porte d'or en VF). Car l’actrice porte une nouvelle fois un rôle quasi identique à celui de Melanie Hamilton, celui de la vieille fille naïve et fondamentalement gentille. Et comme Mélanie, sa bonté naturelle est tellement pure qu’elle est incapable de rendre les coups lorsqu’elle est malmenée et pardonnerait l’impardonnable. Dans ce film, elle est la proie de Charles Boyer, un roumain bloqué à la frontière mexicaine, qui la séduit sans scrupule avec pour ambition d’obtenir la nationalité américaine par le mariage. Toute la première partie est de fait très convenue et mollassonne, voire terne. Il faut la présence de la piquante Paulette Goddard pour maintenir l’attention. Elle est en quelques sortes l’associée de Charles Boyer dans le « crime », peut-être amante mais le film est trop propret pour que ce soit explicite. On se réveille enfin lorsque Paulette vient défier frontalement Olivia lorsqu’elle découvre que Charles Boyer est réellement en train de tomber amoureux de son épouse alors qu’il n’en voulait à la base qu’à sa nationalité. C’est la plus belle scène du film et Olivia de Havilland a enfin l’occasion de montrer son talent. Le mariage étant le mariage, même quand il a été conclu sur des bases frauduleuses, l’épouse bafouée défendra alors, à la surprise de tous, son mari face à l’inspecteur de l’immigration aulieu d’en profiter pour se venger en le dénonçant.kim a écrit : ↑8 août 06, 15:07 Nouvelle nomination aux Oscars pour PAR LA PORTE D’OR (Hold Back The Down, Mitchell Leisen, 1941), dans lequel elle incarne « une vieille fille aux prises avec le cynique Charles Boyer » ( Grandes Dames du Cinéma, Don Macpherson).
Mais l’Oscar échoit à …Joan Fontaine !
La réaction d’Olivia de Havilland ne se fait pas attendre. Cette défaite (si l’on peut dire !) a pour effet de stimuler la jeune femme, qui revendique au sein de la Warner des rôles plus substantiels ! Aurait-elle agit de la même façon si l’identité de la gagnante eut été autre ?
La Warner la suspend durant 6 mois, en compagnie toute puissante qu’elle incarne !
Lorsque le contrat prend fin en 1943, Jack Warner exige de maintenir sa durée correspondant à la suspension.
Se passe alors du jamais vu jusqu’alors ! L’actrice traduit la société en justice, se basant sur une loi anti-esclavagiste ! C’est Samson contre Goliath, pense-t-on ! Pire encore, l’actrice risque sa carrière, et doit vendre des bons de guerre pour subvenir à ses besoins. On la croit perdue !
Bette Davis dira d’elle : « Chaque acteur doit gratitude à Olivia pour ce qu’elle fit » !
Car Olivia ne fit rien moins qu’être à l’origine de la « Loi De Havilland », instituant un contrat limité à 7 ans, quel qu’en soit le déroulement, incluant les suspensions.
Le totalitarisme des grandes compagnies s’effritait…
Forte de cette nouvelle aura, genre « celle qui ne s’en laisse pas compter » !, Olivia peut aborder une seconde carrière, cette fois-ci sous les bannières de la Paramount.
Malheureusement le film retombe ensuite dans une demi-léthargie romantique. Charles Boyer semble endormi et Olivia fait ce qu’elle peut pour se libérer quelque peu de son carcan en déployant un peu de ce sex-appeal que l’on semble vouloir lui dénier.
Le film est basé sur un scénario de Billy Wilder et Charles Brackett et on supposera qu’ils n’ont pas été beaucoup écoutés.
- Erich
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Re: Olivia de Havilland (1916 - 2020)
A signaler, le documentaire Olivia de Havilland, l'insoumise (2021, 56 minutes) est visible gratuitement sur le site du festival de Cannes (sans doute pour très peu de temps) :
https://www.festival-cannes.com/fr/info ... =undefined
C'est au demeurant d'un intérêt limité (documentaire très convenu, avec abus de musique pour napper le tout...) mais il y a quelques archives et extraits d'interviews qui sauvent la mise.
https://www.festival-cannes.com/fr/info ... =undefined
C'est au demeurant d'un intérêt limité (documentaire très convenu, avec abus de musique pour napper le tout...) mais il y a quelques archives et extraits d'interviews qui sauvent la mise.
- Dale Cooper
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