Les actrices italiennes

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bogart
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Message par bogart »

bogart a écrit :Stefania Sandrelli

Née en 1946 à Viareggio. Image

Précoce, elle débuta à l'écran en 1961 et commença à se faire connaître en tournant sous la direction de Pietro Germi (Divorce à l'italienne); J-P Melville (L'Aîné des Ferchaux, 1962); J-P Mocky (Les Vierges, 1962).
Très vite, elle fut demandée par tous les producteurs européens. C'est ainsi qu'on a pu la voir, entre autres, dans : Le Conformiste (B. Bertolucci, 1971) avec J-L Trintignant; Alfredo, Alfredo (P. Germi, 1972) avec Dustin Hoffman; Un vrai crime d'amour (L. Comencini, 1973) avec Guiliano Gemma; Nous nous sommes tant aimés (E. Scola, 1974) avec Vittorio Gassman et Nino Manfredi ; Police Python (Alain Corneau, 1975) avec Yves Montand etc..

Elle fait partie de la prestigieuse distribution du film de Bertolucci 1900 aux côtés de Burt Lancaster et Sterling Hayden.

Accusant des rondeurs avec l'âge, elle n'hésitera aucunement à en jouer dans le film sulfureux de Tinto Brass 'La Clé" que nombres d'entre vous sur ce forum ont vu ! :fiou:
Autre rôle conséquent de cette comédienne se situe sous la direction de José Juan Bigas Luna dans Jambon Jambon; où elle déborde de vitalité aux côtés de Anna Galiena, Penélope Cruz, Javier Bardem.
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julien
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Message par julien »

TERESA ANN SAVOY

Actrice d'origine Britannique qui tourna au cours des années 70 dans des films italiens.

Elle obtient son premier rôle au cinéma en 1974, dans le film d'Alberto Lattuada, LE FARO DA PADRE, plus connu sous le titre international, LA BAMBINA. En français : JE SERAIS POUR ELLE PRESQUE COMME UN PERE (:D)

Teresa y interpréte le rôle d'une adolescente mentalement retardée mais comme vous pouvez le constater sur la photo pas avare de ses charmes.

Elle joue ensuite le rôle d'une baronne hermaphrodite dans VIZI PRIVATI, PUBBLICHE VIRTU. Une bouffonerie anarchico-paillarde signée par le cinéaste hongrois Miklós Jancsó où l'on peut admirer sa plastique irrésistible.

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D'ailleurs à ce sujet on peut dire que Teresa n'aura guére était gâtée par les rôles de composition dramatique et on peut regretter que les réalisateurs n'ait pas chercher réellement à exploiter ses véritables talents de comédienne. Car elle en avait indéniablement.

Vers la fin des années 70, elle joue dans deux productions érotiques de Tinto Brass. SALON KITTY et le ridicule péplum CALIGULA. (on peut facilement trouver ces deux films en dvd)

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Elle fit ensuite un retour au cinéma avec LA DISUBBIDIENZA réalisé par Aldo Lado en 1981 avant de disparaître des écrans.
Sheldrake
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Message par Sheldrake »

Que serait le cinema italien sans ses belles actrices! A ce sujet il y a un excellent livre sur les actrices italiennes, avec tout plein de photos, que je vous recommande :

"Les seductrices du cinema italien" de S. Maci et E. Lancia paru chez Gremese International
Alligator
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Re: Les actrices Italiennes

Message par Alligator »

Boccaccio '70 (Mario Monicelli, Federico Fellini, Luchino Visconti et Vittorio De Sica, 1962) :
_______________

Un film à scketch fort inégal.

*1er acte : Renzo e Luciana, de Mario Monicelli.

L'histoire en elle même démontre l'impossibilité pour un couple de jeunes mariés de trouver dans la multitude de la grande ville la part d'intimité à laquelle on pourrait croire qu'ils ont droit. Que ce soit au boulot, dans leur loisir ou au sein de leur famille, ils sont entourés et submergés par la masse. La société leur interdit d'être seuls. C'est dans une salle de cinéma bondée où les derniers spectateurs regardent le film debouts, un film de vampires qui sied parfaitement à la situation, que le couple trouve au milieu de la foule le maigre espace pour discuter un peu et se retrouver.

Mario Monicelli brosse sous le scénario de Calvino et Arpino un portrait oppressant de l'Italie des années 50-60, celle de la société de consommation en marche, les deux pieds sur l'individu.
Il se permet cinématographiquement des cadrages d'une audace que je ne lui avais pas reconnue auparavant. C'est étrange. Certains plans sont très beaux (le passage de Renzo près d'une station service, de nuit, est d'un bleu noir métallique du plus bel effet).

Mais il est vrai qu'au delà du propos général, le film perd en percussion, en intérêt. Les comédiens sont jeunes et ne font pas preuve d'accroche particulière bien que Marisa Solinas soit d'une beauté tout à fait charmante.

Un scketch qui se laisse regarder mais dont la portée est somme toute limitée.


**2e acte : Le tentazioni del dottor Antonio, de Federico Fellini.

De loin le meilleur scketch du film, le plus volubile, le plus coloré, le plus percutant et drôle.

Sur la mise en scène, il n'y a guère de doute. Dès les premières minutes, secondes devrais-je dire, le style éclaté et rieur, brouhahesque du maître éclabousse l'écran. Ca gesticule et parle fort, ça joue les divas, les ténors. Apparait d'abord le personnage du docteur Antonio, joué par un Peppino De Filippo tout en tics et attitude puritaine à l'excès. Le bonhomme est un chevalier de la morale qui déchire les revues érotiques aux devantures des kiosques à journaux, qui met des claques à une femme au décolleté pigeonnant. Une sorte de Don Quichotte au cul retourné. Le vieux fou coincé va se retrouver à affronter ses démons dans un combat jusqu'à la folie, tout en démesure et fracas, à la Fellini, quand il découvre sur le terrain vague en face de chez lui, l'installation ô combien infâme d'un panneau publicitaire gigantesque sur lequel figure dans une pose lascive et suggestive la sublime Anita Ekberg. Le fantasme délirant dans lequel le censeur se perd est un spectacle à ne pas rater. Le duel De Filippo/Ekberg est un sommet de drôlerie, teintée de poésie, triste et belle à la fois. Un très bel objet que ce scketch.


***3e acte : Il lavoro, de Luchino Visconti.

Je n'ai pas vraiment aimé. Il est d'abord très compliqué, hermétique est le mot de ma compagne et je lui suis grée d'avoir éclairé ma lanterne, c'est bien le mot. Une fois qu'on a compris les enjeux ou la thématique sur la prostitution conjugale, entre désir, amour et argent, ce triangle corrupteur, alors on reste un peu sur sa faim, tant la démonstration parait un brin ampoulée et longue à se mettre en place. Romy Schneider entre ricanements et regards lointains, entre n°5 Chanel et petits chatons courant sur le lit, entre déshabillés torrides et tailleur défait, l'actrice semble perdue. Tomas Milian que j'ai eu du mal à reconnaitre remue jambes et mains mais parait d'un vide beaucoup plus sidéral. Ca ne fonctionne pas. Pas avec moi du moins. Je me suis grandement fait chier.


****4 acte : La riffa, de Vittorio de Sica.

Autant dire que l'entrain gai et rieur de La riffa fait un bien fou et réveille le spectateur. Le bordel que De Sica arrive à mettre en scène est salutaire, par sa liesse communicative, par cette douce folie, avec le sourire au coin des lèvres, avec ce "va fan culo" épelé dans un silence complice par une Sophia Loren qui s'en donne à coeur joie pour interprêter un rôle très italien.

Pulpeuse à s'en baver sur le caleçon, elle joue une populaire (comment ne pourrait-elle pas l'être avec cette tenue rouge, affolante de sensualité, avec de la chair où il faut quand il faut?) tenancière d'un stand de tir sur la place du village. Un couple d'ami dans le besoin lui demande un sacrifice que la belle consent non sans mal : se donner un soir au vainqueur d'une loterie interlope. Les bénéfices des billets vendus doivent permettre au jeune couple de payer leurs dettes fiscales. Mais Zoe puisque c'est le nom que le scénariste Zavatinni lui donne tombe amoureuse du beau et ténébreux Cuspet (Alfio Vita, si je ne m'abuse, j'ai cru dans un premier temps que c'était Marcel Bozuffi jeune, allez savoir pourquoi?).

Dans une mise en scène un brin foutraque, qui m'a fait penser au monde de Mocky,avec cette galerie de personnages secondaires allumés, édentés, imbibés, chantants, laids mais d'une beauté âpre et naturelle, De Sica instille une poésie de la drôlerie, un ton décalé où les gueules burinés des travailleurs deviennent des masques de carnaval, comme ce dernier plan en bouquet final, avec la foule heureuse de son charivari nocturne, quand les adultes redeviennent l'espace d'un instant des enfants espiègles.

Ce qui impressionne plus encore c'est le jeu à l'économie et tout à la fois juste, beau, intense de Sophia Loren. Chapeau madame, et ce n'est pas seulement ma quéquette qui parle, j'en suis persuadé. C'est juste que je suis une nouvelle fois surpris par le talent de la comédienne Loren. A force je vais finir par comprendre.

Un scketch plein de couleurs, d'humains et de coeur.
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Re: Les actrices Italiennes

Message par paul_mtl »

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Re: Les actrices Italiennes

Message par Chip »

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Re: Les actrices Italiennes

Message par Amarcord »

Alligator a écrit : **2e acte : Le tentazioni del dottor Antonio, de Federico Fellini.

De loin le meilleur scketch du film, le plus volubile, le plus coloré, le plus percutant et drôle.

Sur la mise en scène, il n'y a guère de doute. Dès les premières minutes, secondes devrais-je dire, le style éclaté et rieur, brouhahesque du maître éclabousse l'écran. Ca gesticule et parle fort, ça joue les divas, les ténors. Apparait d'abord le personnage du docteur Antonio, joué par un Peppino De Filippo tout en tics et attitude puritaine à l'excès. Le bonhomme est un chevalier de la morale qui déchire les revues érotiques aux devantures des kiosques à journaux, qui met des claques à une femme au décolleté pigeonnant. Une sorte de Don Quichotte au cul retourné. Le vieux fou coincé va se retrouver à affronter ses démons dans un combat jusqu'à la folie, tout en démesure et fracas, à la Fellini, quand il découvre sur le terrain vague en face de chez lui, l'installation ô combien infâme d'un panneau publicitaire gigantesque sur lequel figure dans une pose lascive et suggestive la sublime Anita Ekberg. Le fantasme délirant dans lequel le censeur se perd est un spectacle à ne pas rater. Le duel De Filippo/Ekberg est un sommet de drôlerie, teintée de poésie, triste et belle à la fois. Un très bel objet que ce scketch.
Mon préféré aussi (alors que c'est souvent le Visconti qui est cité comme étant le meilleur... moi pas d'accord du tout !!! :evil: ). C'est la première incursion de Fellini dans la couleur, et c'est effectivement un vrai feu d'artifice ! Une explosion de couleurs vraiment réjouissante.
Sur le fond, j'aime bien aussi comment ce sketch apparaît comme une réponse ironique et, somme toute, pleine d'humour, de la part de Fellini aux censeurs hystériques et aux pères-la-pudeur de tous poils qui s'en étaient pris à son film précédent, La Dolce vita.
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Re: Les actrices Italiennes

Message par Tancrède »

Elles sont jolies.
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Re:

Message par Federico »

Karras a écrit :Monica Vitti

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Mamma mia, Monica... La seule digne de laisser ce joli prénom à la postérité cinématographique. Un visage incroyable aussi sublime de face que de profil, à la fois antique et moderne.
Et une carrière dont l'étrangeté et l'originalité sont égales à cette exceptionnelle beauté. Lancée par son Pygmalion Antonioni dans des oeuvres âpres, contemplatives et cérébrales, elle a su ne pas s'y enfermer pour laisser voir son tempérament naturel plutôt joyeux et fantaisiste. Même si sa période antonionienne est sans doute la meilleure (j'ai un gros faible pour son apparition dans "La nuit", à mes yeux un des plus grands chefs d'oeuvre de toute l'histoire du cinéma), elle est franchement craquante dans "Modesty Blaise", "Teresa la ladra" ou "Drame de la jalousie".

Sinon, je suis étonné que personne n'ait cité Elsa Martinelli. Une carrière en dent de scie avec quelques très hauts ("La rivière de nos amours", "Les garçons", "Hatari !", "Le procès", le rare et étonnant "De l'amour" de Jean Aurel...) puis une litanie de dégringolades à base de comédies policières, de petits films de cape et d'épée... et de photos de charme dans des "magazines masculins".
Récemment, j'ai commandé aux USA un DVD uniquement parce qu'elle apparaissait au générique et c'est sans doute le pire désastre que j'ai jamais vu. Un truc en-deça de l'archi-honteux qui s'appelle "Madigan's Million", dont le seul intérêt est d'y voir les débuts (très piteux) d'un futur grand acteur, Dustin Hoffman. A recommander aux cinéphiles les plus masochistes (c'est édité par les petits rigolos de chez Troma et la copie ressemble à du super 8 abandonné dans une poubelle). En comparaison, Ed Wood, c'est Orson Welles.

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Re: Les actrices Italiennes

Message par mannhunter »

paul_mtl a écrit :Nancy Brilli, Anna Falchi, ...
et mon avatar! 8)

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Re: Les actrices Italiennes

Message par paul_mtl »

mannhunter a écrit :Image
Je dois bien admettre que cette Stefania Rocca est également à mon gout. 8)

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Re: Les actrices Italiennes

Message par NotBillyTheKid »

Loredana Detto n'a tourné que dans un seul film : Il posto (L'emploi) d'Ermanno Olmi.. Puis elle l'a épousé. Il porte un regard amoureux sur elle.. qui est vite partagé par le spectateur :

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Re: Les actrices Italiennes

Message par Federico »

NotBillyTheKid a écrit :Loredana Detto n'a tourné que dans un seul film : Il posto (L'emploi) d'Ermanno Olmi.. Puis elle l'a épousé. Il porte un regard amoureux sur elle.. qui est vite partagé par le spectateur
Oui, quel dommage que Loredana Detto n'ait plus tourné après ce très beau film d'Olmi.

Parmi les actrices de l'âge d'or, comment ne pas oublier celle qui incarna à elle seule la ou plutôt les femmes italiennes, l'immense Anna Magnani. Je suis (très) loin de connaître toute sa filmographie mais elle est tellement fabuleuse de gouaille et de classe mélées dans Mamma Roma et plus encore dans Le carosse d'or de Renoir. Et sa dernière apparition, aussi brève qu'inoubliable dans Fellini Roma...

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Dans le cinéma italien contemporain (pas si moribond qu'on le dit), il y a au moins deux jeunes actrices fascinantes : Jasmine Trinca (vue chez Nanni Moretti) et Giovanna Mezzogiorno.

J'ai le droit de tricher ? Alors j'ajouterai une actrice britannique mais d'origine italienne qui m'a toujours fait complètement craquer, que ce soit chez Ivory, les Taviani ou le merveilleux et crépusculaire Sur la route de Nairobi de Michael Radford : Greta Scacchi, dont le visage est à mi-chemin de ceux de Geneviève Bujold et de Romy Schneider (dans certains films, elle ressemble étrangement aussi à... Sharon Stone - mais en beaucoup mieux, si je puis me permettre).
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Re: Les actrices Italiennes

Message par Tutut »

Clara Calamai dans Ossessione.
Silvana Mangano dans Riz Amer.
Anna Magnani dans Mamma Roma.
Virna Lisi dans La Fille et le général.
Agostina Belli dans Parfum de femme et La carrière d'une femme de chambre :D.
On pourrait rajouter Edwige Fenech ou Laura Gemser qui ont fait toute leur carrière dans le cinéma italien :oops: .
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hansolo
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Re: Les actrices Italiennes

Message par hansolo »

Très belle chronique d'Alain Korkos qui cite abondamment Sophia Loren dans La Ciociara

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4059
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.

Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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