Gérard Oury (1919-2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Momo la crevette
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Message par Momo la crevette »

Memento a écrit :Eh bien moi, j'avoue avoir un (gros) faible pour La folie des grandeurs
Alors, puisqu'on en est à avouer nos faiblesses, je le dis haut et fort : j'aime beaucoup "L'As des As".

Voilà, c'est dit.

Momo
styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Peter Venkman
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Message par Peter Venkman »

Et pour moi, ce sera Le cerveau.
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Flol
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Message par Flol »

Et pour moi, ce sera un café et l'addition.
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Peter Venkman a écrit :Et pour moi, ce sera Le cerveau.
Le Cerveau contient quand même, l'un des casting les plus improbable et jouissif du cinéma français (visez les 4 tronches réunies sur l'écran) :mrgreen: :

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vivian
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Message par vivian »

Ann Harding a écrit :
kim a écrit : Pour qui s'intéresse à l'actrice, je conseille sa biographie, AVEC CES YEUX-Là (1977), qui nous permet de la découvrir autrement que par le biais de ses films, et nous révèle une femme passionnante.
C'est vrai que le livre de Michèle Morgan vaut le détour! Son récit sur l'Hollywood des années 40-44 est passionnant.....
je confirme 8)
un livre que j'ai lu un peu par hasard qui se revèle très touchant.
Et puis c'est michèle Morgan quand même, l'une de nos dernières légendes du cinéma français si ce n'est la dernière :cry:
Private Joker
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Message par Private Joker »

vivian a écrit :Et puis c'est michèle Morgan quand même, l'une de nos dernières légendes du cinéma français si ce n'est la dernière :cry:
Une des dernières, oui... mais pas la dernière. N'oublions pas, notamment, l'immense Danielle Darrieux.

Momo la crevette a écrit :Alors, puisqu'on en est à avouer nos faiblesses, je le dis haut et fort : j'aime beaucoup "L'As des As".
Je ne sais pas si cela a déjà été signalé mais ce film sera diffusé ce dimanche 23/07 à 20h50 sur TF1. :wink:
mynameisfedo
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Message par mynameisfedo »

c'est quoi "une légende du cinéma"? :?:

ce n'est pas un peu vague tout de même...?
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Boubakar
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Message par Boubakar »

mynameisfedo a écrit :c'est quoi "une légende du cinéma"? :?:

ce n'est pas un peu vague tout de même...?
Quelqu'un qui a marqué le cinéma, par sa carrière et dans les films qu'il a joué/réalisé, non ?
Jordan White
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Message par Jordan White »

J'aimais bien ce réalisateur pour ses quelques perles des années 60-70, le meilleur de sa filmographie, parce que les années 90 c'était loin d'être le top.


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Sergius Karamzin II
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Message par Sergius Karamzin II »

Quelqu'un a-t-il lu l'article vomitif d'Antoine de Baecque publié le lendemain de l'annonce de la mort d'Oury ?

Je suis révolté (vraiment) que sous une volonté de (quoi ? d'irrévérence ?) on puisse laisser publier ce genre d'horreurs le jour de la mort d'un homme qui n'a fait de mal à personne...
Je dois être naïf mais chier sur la dépouille encore chaude d'un artiste parce qu'on ne goûte pas son oeuvre, c'est vraiment dégueulasse.
Si j'étais la famille d'Oury je serai dégoûté.

Dans les dictionnaires du cinéma, il arrive juste devant Ozu. C'est le seul titre de gloire de Gérard Oury qui, disons-le tout net, comme cinéaste, n'a pas grand-chose pour lui. Pas même le culte du mauvais goût. Quand un comique finit à l'Académie des beaux-arts, ce n'est jamais bon signe. Oury a tourné quelques films du dimanche soir en exploitant une identique recette ­ et l'oeil rivé sur les recettes : un scénario fondé sur le quiproquo et la poursuite, quelques allusions à l'actualité récente, en évitant surtout de prendre position, et un casting reposant non pas sur une mais deux vedettes comiques tout en contraste : Bourvil et de Funès dans le Corniaud puis la Grande Vadrouille, Belmondo et Bourvil dans le Cerveau, Montand et de Funès dans la Folie des grandeurs .
Contrairement à ce qu'on lui concède parfois, Oury n'est pas un très bon technicien, rendant une copie tout juste passable sur le petit écran de la télé, où il a fait les beaux jours des week-ends cathodiques. En salle, ce ne fut pas mal non plus, du moins un temps : avec plus de 17 millions d'entrées, la Grande Vadrouille (1966), a occupé la tête du box-office pendant trente ans, détrôné en 1998 par le Titanic de James Cameron. Au total, ses six films les plus populaires ont attiré plus de 50 millions de spectateurs.
Né en 1919 dans le seizième arrondissement parisien, d'un père violoniste et d'une mère critique d'art, Gérard Oury, de son vrai nom Max Gérard Tannenbaum, a d'abord voulu être acteur. Et plutôt tragédien : entré au conservatoire en 1938, il obtient un an plus tard son premier rôle à la Comédie-Française, dans Britannicus. Juif, l'occupation allemande le contraint à fuir Paris, d'abord en zone libre, puis à Monaco et enfin à Genève. C'est dans la principauté que naît, en 1942, sa fille unique, Danièle Thompson, coscénariste avec son père, puis réalisatrice.
En 1946, Oury fait sa première apparition à l'écran, dans Antoine et Antoinette de Becker, mais il ne parvient pas à percer comme comédien. C'est alors qu'il se tourne, à 40 ans, vers la réalisation. Ses premiers films sont des polars, ni mauvais ni fameux : la Main chaude (1960), la Menace (1961), le Crime ne paie pas (1962). Ensuite, c'est la révélation de sa veine comique, sur les conseils de Louis de Funès. Il connaît le triomphe avec le Corniaud , en 1965, et ses douze millions de spectateurs. S'enchaînent alors la Grande Vadrouille , le Cerveau (1969), la Folie des grandeurs (1971), les Aventures de Rabbi Jacob (1973). Puis ça se gâte, puisque ni la Carapate (1978), ni le Coup du parapluie (1980), et encore moins Levy et Goliath (1986), Vanille fraise (1989), la Soif de l'or (1993) ou le Schpountz (1998), ne rencontrent le succès.
Gérard Oury était le compagnon de Michèle Morgan. Il est mort hier à 87 ans. La télévision va lui rendre hommage. Elle lui doit bien ça.
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cinephage
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Message par cinephage »

Et le titre de gloire de de Baeque, c'est d'être le fossoyeur des Cahiers ???

Article proprement haissable, sur la forme comme sur le fonds (en plus, j'aime bien le coup du parapluie).
Je trouve dans la suffisance et l'aggressivité de cet article tout ce que je déteste dans la critique française, et ce qui fait que je ne la lis pour ainsi dire jamais.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Strum
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Message par Strum »

J'ai détesté aussi cet article. Et ce n'est pas la première fois que de Baecque se rend coupable d'un tel lynchage. Comme il l'a dit explicitement une fois, il pense qu'un critique de cinéma ne doit aucun respect aux créateurs et a le droit de tout leur dire, y compris de les insulter. C'est minable.
Sergius Karamzin II
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Message par Sergius Karamzin II »

Strum a écrit :J'ai détesté aussi cet article. Et ce n'est pas la première fois que de Baecque se rend coupable d'un tel lynchage. Comme il l'a dit explicitement une fois, un critique de cinéma ne doit aucun respect aux créateurs et a le droit de tout leur dire, y compris de les insulter. C'est minable.
La veille de sa mort ou une semaine après, j'aurais encore compris, mais ne peut-il y a voir un temps de latence, le temps de l'enterrer ?
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cinephage
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Message par cinephage »

C'est la prétention du texte qui me consterne : bon, d'accord, il a attiré 50 millions de personnes dans les salles avec 6 films, mais il est mauvais technicien, parce que je le dis (encore plus mauvais "qu'on ne le dit". On a tort, j'ai raison).
Et moi, je sais ce qui est bien, et ce qui ne l'est pas.
Pas comme le vulgus pecum qui s'est régalé de ses films à la télévision (peuh... La plèbe, quoi...).
Il insulte moins Oury que ceux qui ont aimé ses films.

Là, le lascar se place définitivement comme chantre du bon gout. Ben laissons le chanter sur son tas de fumier.

Je reste consterné qu'un type pareil occupe un statut reconnu au sein de la critique de cinéma, et je trouve que ça ternit la crédibilité de la profession dans l'ensemble.
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Strum
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Message par Strum »

Sergius Karamzin II a écrit :La veille de sa mort ou une semaine après, j'aurais encore compris, mais ne peut-il y a voir un temps de latence, le temps de l'enterrer ?
En ce qui me concerne, je crois qu'un critique doit toujours respecter les créateurs, quelque soit le moment. Mais là, juste après la mort d'Oury, c'est effectivement encore pire.
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