Il est effectivement discrètement et tardivement sorti en France. Je m'en souviens bien car c'était durant ma période Mary Steenburgen, actrice dont j'étais accro depuis la découverte, quelques temps auparavant, de Time after time. Il faut que je retrouve la notule de Première, pas très positive dans mon souvenir.Alexandre Angel a écrit : ↑30 déc. 21, 08:14 Est-ce que ce film est sorti en France en 1983 parce que je n'en ai aucun souvenir ?
Martin Ritt (1914-1990)
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Concernant les films de fin de carrière de Ritt, celui que j'aimerais beaucoup voir maintenant, c'est Murphy's romance. Sorti uniquement en vidéo chez nous, le film a globalement excellente réputation.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
D'une manière générale, le cinéma plouc US n'avait pas bonne presse à l'époque, je me souviens aussi que Tender mercies, L'homme dans l'ombre, le bayou, Country, la rivière, étaient accueillis fraichement en France ou avec un mépris poli.manuma a écrit : ↑30 déc. 21, 14:20Il faut que je retrouve la notule de Première, pas très positive dans mon souvenir.Alexandre Angel a écrit : ↑30 déc. 21, 08:14 Est-ce que ce film est sorti en France en 1983 parce que je n'en ai aucun souvenir ?
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Tout à fait.Geoffrey Firmin a écrit : ↑30 déc. 21, 14:44D'une manière générale, le cinéma plouc US n'avait pas bonne presse à l'époque, je me souviens aussi que Tender mercies, L'homme dans l'ombre, le bayou, Country, la rivière, étaient accueillis fraichement en France ou avec un mépris poli.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Je l'ai vu, c'est gentil (je n'aime guère Sally Field, ça n'a pas aidé).
En y repensant, je vois pas mal de points communs entre la filmo de Ritt à partir des années 70 et celle de John Sayles (Matewan / Molly Maguires par exemple).
Meilleur topic de l'univers
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Clair que, dans mon souvenir, aucun des titres que tu cites n'avait obtenu les faveurs du magazine. Après, de mon côté, je ne saurais dire si cette relative hostilité était le seul apanage de Premiere, ou bien s'il s'étendait à l'ensemble de la critique française. Sûr, en tout cas, qu'un mélodrame classique comme Cross Creek, ce n'était pas leur tasse de thé.Geoffrey Firmin a écrit : ↑30 déc. 21, 14:44 D'une manière générale, le cinéma plouc US n'avait pas bonne presse à l'époque, je me souviens aussi que Tender mercies, L'homme dans l'ombre, le bayou, Country, la rivière, étaient accueillis fraichement en France ou avec un mépris poli.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Ah super merci.
Les critiques de Première, c'est toute une époque : "l'actrice est convaincante, le film moins"
Avec le bonjour d'Alfred
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Tiens, c'est également ce que je me suis dit en découvrant son Sounder, en début de mois !AtCloseRange a écrit : ↑30 déc. 21, 14:58 En y repensant, je vois pas mal de points communs entre la filmo de Ritt à partir des années 70 et celle de John Sayles (Matewan / Molly Maguires par exemple).
Merci pour le petit retour sur Murphy's romance. J'espère en tout cas que c'est mieux que Back roads, la précédente association Field / Ritt, qui m'avait pas mal déçu à l'époque...
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Et Casey's shadow c'est bien ?
au fait, manuma, je t'attends sur le topic OCS...
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Non mais vous allez en faire remonter combien encore des Ritt ??
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Alors celui-là, c'est le numéro 2 de ma "Wishlist" Martin Ritt. Je n'en connais à ce jour que l'excellent score de Patrick Williams, qu'un copain m'avait prêté en vinyle dans ma folle jeunesse. Je doute que ce soit un Ritt majeur, mais sait-on jamais, il se situe au cœur de ce que je considère aussi comme la meilleure période du cinéaste.Jack Carter a écrit : ↑30 déc. 21, 15:30 Et Casey's shadow c'est bien ?
au fait, manuma, je t'attends sur le topic OCS...
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Comme pour John Sayles je vais rattraper mon retard avec la filmographie de Ritt.
J'ai commencé par la fin hier avec Stanley & Iris que j'avais vu il y a longtemps. Pas transcendant mais toujours cette bienveillance et une qualité globale qui fait passer un bon moment.
Je viendrai écrire mon petit classement ici ensuite. Incompréhensible que, comme pour Sayles, Ritt soit si peu, si mal proposé en DVD et surtout bluray mondialement.
Il y a de quoi proposer des coffrets superbes.
J'ai commencé par la fin hier avec Stanley & Iris que j'avais vu il y a longtemps. Pas transcendant mais toujours cette bienveillance et une qualité globale qui fait passer un bon moment.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
CASEY'S SHADOW (1978)
Encore une chouette réussite pour Martin Ritt. Et pourtant, le programme proposé par ce Casey’s shadow, drame familial / sportif situé dans le milieu des éleveurs de chevaux du sud des Etat Unis, n’avait pas spécialement grand-chose pour me séduire à l’origine. Mais l’intelligence avec laquelle Ritt approche ses personnages, leurs failles et interactions, de même qu’investit les coulisses de ce microcosme, fait immédiatement la différence. On s’attache tout de suite à cette tête de pioche de Lloyd Bourdelle, royalement incarnée par Matthau, comme l’on se passionne pour toutes les tractations menées autour des chevaux et l’organisation des courses hippiques, minutieusement observées par le réalisateur. Bref, une très belle surprise, loin du titre mineur auquel je m’attendais, au regard de sa totale absence de notoriété.
Lloyd Bourdelle et ses trois fils élèvent des chevaux de courses en Louisiane. Ayant fait l’acquisition d'un poulain de race, ils décident le préparer à l'une des plus prestigieuses courses du pays.
Encore une chouette réussite pour Martin Ritt. Et pourtant, le programme proposé par ce Casey’s shadow, drame familial / sportif situé dans le milieu des éleveurs de chevaux du sud des Etat Unis, n’avait pas spécialement grand-chose pour me séduire à l’origine. Mais l’intelligence avec laquelle Ritt approche ses personnages, leurs failles et interactions, de même qu’investit les coulisses de ce microcosme, fait immédiatement la différence. On s’attache tout de suite à cette tête de pioche de Lloyd Bourdelle, royalement incarnée par Matthau, comme l’on se passionne pour toutes les tractations menées autour des chevaux et l’organisation des courses hippiques, minutieusement observées par le réalisateur. Bref, une très belle surprise, loin du titre mineur auquel je m’attendais, au regard de sa totale absence de notoriété.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Jack Carter a écrit : ↑30 déc. 21, 09:49Je viens de relire un peu la notule consacrée au realisateur et je suis pas mal en accord avec eux (enfin, du moins, faudra voir s'ils ont revisé leur jugement dans 100 ans...) : j'ai enormement de mal avec des films comme Hud, Paris Blues, ne parlons pas du catastrophique
C'est pourtant plutôt un bon film Paris blues avec un excellent Newman, Ritt alterne souvent le très moyen comme Les frères siciliens ou L'Orchidée noire et le très bon Hombre ou Trahison sur commande qui reste mon préféré , l'histoire est déchirante et le duel entre Sean Connery est Richard Harris formidable.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Sounder - 1972
Grosse déception. Je n'en attendais rien de particulier, en sachant à peine de quoi ça parle. Le film est présenté comme du drama pour enfants mais même abordé ainsi j'ai trouvé ça terriblement scolaire, bâclé, trop gentillet pour un sujet pareil. Peut-être parce que étant enfant j'ai été vacciné à vie contre le racisme avec une série comme Racines ou un film comme Mandingo. Les deux ont été de tels chocs que Sounder ne parvient pas à me toucher. Le contexte est différent mais ni le casting, ni l'histoire ne m'ont motivé. J'ai eu du mal à aller au bout. J'espère ne pas ressentir la même chose devant Conrack. Les bons sentiments bien amenés de Cross Creek n'ont pas du tout fonctionné, pour moi, quand il s'agit d'aborder le racisme.
Grosse déception. Je n'en attendais rien de particulier, en sachant à peine de quoi ça parle. Le film est présenté comme du drama pour enfants mais même abordé ainsi j'ai trouvé ça terriblement scolaire, bâclé, trop gentillet pour un sujet pareil. Peut-être parce que étant enfant j'ai été vacciné à vie contre le racisme avec une série comme Racines ou un film comme Mandingo. Les deux ont été de tels chocs que Sounder ne parvient pas à me toucher. Le contexte est différent mais ni le casting, ni l'histoire ne m'ont motivé. J'ai eu du mal à aller au bout. J'espère ne pas ressentir la même chose devant Conrack. Les bons sentiments bien amenés de Cross Creek n'ont pas du tout fonctionné, pour moi, quand il s'agit d'aborder le racisme.