Martin Ritt (1914-1990)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jerome
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Jerome »

fascinant !

"Sa place est dans un Blu-Ray"
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Jeremy Fox
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Jeremy Fox »

L'homme qui tua la peur (Edge of the City) - 1957

Un homme ayant déserté l'armée rejoint New York, y trouve un travail de docker et se prend d'amitié pour un noir qui ne s'entend pas du tout avec un chef d'équipe haïssable... Sur les traces de On the Waterfront de Kazan, Martin Ritt traite dès son premier film de sujets sociaux (le racisme, le harcèlement dans le travail...) ; malheureusement l'intrigue manque de colonne vertébrale et d'intensité. Le scénariste n'est effectivement pas du niveau du duo Ravetch/Franck qui officiera quasiment sur tous les Ritt suivants. Reste un filmage en décors naturels assez remarquable et surtout une belle sensibilité du cinéaste lorsqu'il s'agit de mettre en scène des séquences toutes simples de complicité ou d'amitié. Ritt est pour cela peut-être le cinéaste américain annonçant le plus le style de la Nouvelle Vague française et l'on n'oubliera pas les quelques scène ou les deux couples sont réunis. Dommage que l'ensemble du film ne soit pas aussi réussi car l'interprétation était elle aussi tout à fait louable. Quoiqu'il en soit, je n'ai toujours pas vu de mauvais films de Martin Ritt. 5.5/10
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Profondo Rosso
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Profondo Rosso »

Le Bruit et la fureur (1959)

Image

Les Compson ont été l'une de ces riches familles du sud des États-Unis. De ces gens puissants, à la fois orgueilleux et jouisseurs du temps de leur prospérité, et qui, avec la misère, sombrent dans l'alcoolisme et l'abjection. C’est cet univers familial décadent et austère que rêve de fuir la jeune Caddy Compson. Un soir de fugue, elle rencontre un beau forain…

Le Bruit et la fureur est la seconde adaptation de William Faulkner après Les Feux de l’été sorti l’année précédente. Le film est selon les amateurs de Faulkner très éloigné de la trame du roman (dans la construction, dans le traitement des personnages mis en avant ou en retrait par rapport au livre et inversement) et finalement doit plus aux adaptations à succès de Tennessee Williams (Baby Doll (1956) d’Elia Kazan et La Chatte sur un toit brûlant (1958) de Richard Brooks en particulier pour le cadre sudiste) mais aussi la grande vague de mélodrames des années 50 allant de Douglas Sirk à Delmer Daves et souvent produit par Ross Hunter. Le Bruit et la fureur s’en éloigne pourtant par son refus de l’emphase inhérente au genre, que ce soit le côté soap opera friand de rebondissements improbables, de la tension sexuelle sous-jacente ou palpable et plus globalement d’une exacerbation du drame allant crescendo jusqu’à un baroque assumé. Ici tout s’exprimera en creux pour illustrer les fêlures de la famille Compson, anciennement l’une des plus riches de la région et déchue de sa grandeur passée. La plupart des membres ne semblent pas s’être remis de cette chute, la scène d’ouverture étant un véritable défilé de névroses avec alcoolisme, désordre mental ou délire hypocondriaque. Oncle, frères, mères, tous vivent encore dans le souvenir d’une arrogance et orgueil passés les empêchant de se raccrocher une nouvelle existence.

L’avenir de la famille ne tient que sur le fil d’un socle et d’une incertitude. Le socle c’est Jason Compson (Yul Brynner chevelu pour des rares fois), fils adoptif du patriarche Compson qui fait vivre la famille à la dure. C’est cette nature conjointe d’héritier et d’élément extérieur qui semble le rendre plus solide et apte à affronter la vie, acceptant de s’abaisser à un emploi dans une boutique de vêtement où son patron ne cesse de le narguer sur ce patronyme prestigieux qui ne l’empêche pas d’être son employé. Cette force face l’existence, Jason aimerait l’inculquer sa nièce Quentin (Joanne Woodward) livrée à elle-même depuis que sa mère l’a abandonnée nourrisson. Tout le film fonctionnera donc sur cet enjeu, la faculté de Quentin devenir aussi solide et équilibrée que son oncle ou sa faiblesse la destinant à la décadence du reste de la famille. Comme dit précédemment, Martin Ritt orchestre ces thèmes avec une vraie sobriété dramatique et visuelle, la tension ne naissant que dans la caractérisation et les rapports entre les personnages. L’autorité brutale de Jason destinée à endurcir sa nièce suscite en fait un vrai rejet chez l’adolescente en quête d’affection, menacée par toutes les tares qui ont perdues le reste de sa famille. La frivolité (Margaret Leighton) d’une mère qui va ressurgir va la faire céder aux premiers bras musclés venus avec le forain Charlie Busch (Stuart Whitman) qui va l’initier à d’autres tentations. Ritt par son sens de la retenue désamorce chaque moment où l’intrigue est susceptible de basculer dans un malaise trop prononcé, que ce soit par une mise en scène dépourvue d’effets pouvant exacerber les moments troubles mais aussi par le montage (la coupe nette alors que la tension sexuelle semble monter quand Quentin et le forain sont seuls dans la caravane) mais finalement aussi par le scénario d’Irving Ravetch et Harriet Frank Jr (déjà à l’œuvre sur Les Feux de l’été) faisant surgir Jason à chaque fois que Quentin s’apprête à céder à ses démons.

Yul Brynner incarne ainsi brillamment un garant moral dont le caractère droit, glacial et sarcastique offre un pendant rassurant mais opaque à la dégénérescence du reste de la famille. Cela ne rendra que plus touchant les moments où il daigne se dérider comme la glace partagée avec Quentin ou ce thé chez une vieille commère cherchant à le marier. Face à lui Joanne Woodward (29 ans mais qui fait parfaitement illusion en adolescente de 17 ans) symbolise toute l’inconséquence de la jeunesse cherchant à s’émanciper et attirer l’attention. Martin Ritt l’oppose au miroir déformant de qu’elle pourrait devenir avec cette mère indigne et toujours aussi narcissique, mais la confronte aussi au monstres tapis dans les errements de la famille (le simplet Ben pouvant céder à une violence inattendue). Dès lors le personnage se construit dans ses erreurs et distingue les piètres exemples d’humanité qui l’entoure avec la dureté inflexible mais bienveillante de Jason, le film amorçant même un semblant de romance incestueuse dans l’idée (les personnages n’ayant aucun lien du sang en réalité). Cette approche patiemment construite pourra s’avérer frustrante pour les amateurs de mélo hollywoodien too much mais est d’une grande justesse en s’affranchissant de péripéties trop outrancière. Le dilemme final de Quentin et son choix relèvera ainsi plus d’une logique et de sentiments subtilement amenés. Cette retenue n’empêche pas une certaine audace où l'identité et le passé d’une famille traditionnelle du sud repose sur une gouvernante noire en vraie mère de famille (magnifique Ethel Waters, le présent sur « l’étranger » (Yul Brynner) et le futur sur la fille illégitime (Joanne Woodward). 4,5/6
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Alexandre Angel
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Alexandre Angel »

Image NORMA RAE 1979 a constitué ma deuxième année de suivi le Festival de Cannes. Et je me souviens du prix d'interprétation décerné à Sally Field. Je me souviens aussi que tous ceux qui l'avaient vu disaient beaucoup de bien de Norma Rae. Je sais que le film m'avait bien attiré à sa sortie, dans la foulée cannoise.
37 ans plus tard, je viens de le voir enfin. C'est un très bon film. Un des fleurons de la filmographie, inégale, de Martin Ritt, cinéaste voué aux gémonies par Coursodon et Tavernier (avec comme exception, notamment, L'Espion qui venait du froid), qui, soudain, les surprend à partir de 1967, et de Hombre, en alignant des bons films, certains étant fort méconnus (Sounder, Conrack). C'est dire l' émotion particulière qui m'a étreint pas plus tard qu'il y a une heure lorsque je comblais non pas cette lacune (je ne suis que lacune) mais cette béance qui trouait insolemment mon cheminement cinéphilique. Ce qui frappe d'emblée avec Norma Rae est sa manière de se poser là, d'affirmer une personnalité solide, inspirant le respect, la considération avec son canevas au ton engagé qu'auraient pu se partager aussi bien Sidney Lumet que Sydney Pollack à époque équivalente, ou bien dans l'absolu, le John Ford des Raisins de la colère ou le Biberman du Sel de la Terre. Pour évoquer l'éveil au syndicalisme d'une jeune ouvrière dans le textile, plutôt grande gueule mais déjà enterrée par une résignation toute sudiste, Martin Ritt s'entoure au scénario du duo qu'il connaît bien, Irving Ravetch et Harriet Frank Jr, et du chef-op John A.Alonzo ( Monsieur Chinatown), se dégotte un ton très américain mais dénué de lyrisme rassurant, confortable autant que de sécheresse anxiogène façon Blue Collar (Paul Schrader, 1978). Evidemment, la première comparaison qui me soit venue en tête fut Ken Loach. A ceci près que les accents de Newcastle ou de Manchester sont ici remplacés par de lascives logorrhées sudistes. Mais les films de Loach sont durs, déménagent, nous emportent à un moment ou à un autre dans leur colère. Norma Rae reste tendu, émouvant, digne mais sans la catharsis d'un pètage de plomb. Le lyrisme y est contenu, tenu à bonne distance mais jamais bridé, gravé à même un alliage unique fait d'âpreté et de bienveillance, de visions angoissantes (l'usine infernale) et de chaleur humaine. Une des clés de la réussite du film est sa distribution, anti-commerciale (pas de Jane Fonda à l'horizon :mrgreen: ), clandestine. Sally Field était évidemment inconnue avant d'avoir ses prix. Beau Bridges n'était pas une star et il n'y a guère que Pat Hingle, pour nous rappeler d'autres récits du Sud, nettement antérieurs (La Fièvre dans le sang). Et il y a ce personnage de syndicaliste juif, new-yorkais qu'interprète un inconnu tout à fait remarquable, Ron Leibman, cool et sous tension, moderne, charismatique. Il est l'autre grande révélation du film et sa relation avec Sally Field, exemplaire dans son imprévisibilité, puisqu'il s'agit ici d'amitié amoureuse, est un des apports inestimables du scénario classieux de Ravetch et Frank.
Dernière modification par Alexandre Angel le 11 août 21, 22:55, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Jeremy Fox »

8) j'adore ce film. J'adore aussi le réalisateur.
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Supfiction
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Supfiction »

Alexandre Angel a écrit :Une des clés de la réussite du film est sa distribution, anti-commerciale (pas de Jane Fonda à l'horizon :mrgreen: ), clandestine. Sally Field était évidemment inconnue avant d'avoir ses prix.
Pas si anti-commercial que ça tout de même (business is business!). Sally Field était déjà une grosse vedette du petit écran (Gidget, The Flying Nun, un Emmy Award pour Sybil ..), inconnue à l'étranger certainement, mais bénéficiant d'une grosse côte de popularité aux USA.
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Alexandre Angel
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Alexandre Angel »

Supfiction a écrit :
Alexandre Angel a écrit :Une des clés de la réussite du film est sa distribution, anti-commerciale (pas de Jane Fonda à l'horizon :mrgreen: ), clandestine. Sally Field était évidemment inconnue avant d'avoir ses prix.
Pas si anti-commercial que ça tout de même (business is business!). Sally Field était déjà une grosse vedette du petit écran (Gidget, The Flying Nun, un Emmy Award pour Sybil ..), inconnue à l'étranger certainement, mais bénéficiant d'une grosse côte de popularité aux USA.
C'est juste :)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit : Un des fleurons de la filmographie, inégale, de Martin Ritt, cinéaste voué aux gémonies par Coursodon et Tavernier (avec comme exception, notamment, L'Espion qui venait du froid), qui, soudain, les surprend à partir de 1967, et de Hombre, en alignant des bons films, certains étant fort méconnus (Sounder, Conrack). .

Et en plus ce ne sont pas ses meilleurs films selon moi. Essaie de voir aussi Paris Blues, Hud ou surtout les superbes Traitre sur commande et Le prête nom
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Alexandre Angel
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Et en plus ce ne sont pas ses meilleurs films selon moi. Essaie de voir aussi Paris Blues, Hud ou surtout les superbes Traitre sur commande et Le prête nom
J'aime beaucoup Traitre sur commande (j'ai d'ailleurs voulu le revoir ce soir mais impossible de mettre la main dessus :? ). Il faudrait que je revoie Hud. J'ai toujours pas vu Le Prête-nom.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par AtCloseRange »

Alexandre Angel a écrit :
Supfiction a écrit :
Pas si anti-commercial que ça tout de même (business is business!). Sally Field était déjà une grosse vedette du petit écran (Gidget, The Flying Nun, un Emmy Award pour Sybil ..), inconnue à l'étranger certainement, mais bénéficiant d'une grosse côte de popularité aux USA.
C'est juste :)
et ça fait 70 ans qu'on la supporte...
Joyeux anniversaire Sally Field! :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Jeremy Fox »

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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Kevin95 »

THE BROTHERHOOD - Martin Ritt (1968) révision

- 'suis pas Le Parrain.
- Comment ?
- Je ne suis The Godfather (1972) de Francis Ford Coppola.
- Je n'ai rien dit... mais maintenant que vous y faite référence, c'est vrai qu'il y a un truc.
- Oui mais non, d'une part je suis son ainé de quatre ans et de l'autre, je suis le fruit d'un metteur en scène méconnu mais chevronné, Martin Ritt.
- Vous êtes aussi bien moins grandiose.
- Oh ça va hein ! J'essuie les plâtres que le Coppola va fièrement éviter. Vous savez que film de mafia en 1968, ce n'est pas commun ?
- Je ne voulais vous vexer, simplement constater un réel décalage entre votre approche naïve et celle plus maitrisée (si ce n'est plus) de The Godfather.
- Constatez aussi combien je devance mon cadet, combien certaines scènes, certains thèmes et le voyage New-York-Sicile seront réutilisés par la suite.
- Vrai.
- Et puis ma musique de Lalo Schifrin.
- Ce n'est pas du Nino Rota en état de grâce mais c'est pas mal.
- Et puis j'ai Kirk Douglas tout de même.
- Vrai... mais la comparaison avec le jeu disons plus naturel de Marlon Brandon fait du tort à Kirk. Son visage effondré lorsqu'il prend conscience du poids que représente la mafia, sa famille et le passé est un pur moment d'émotion mais ses gesticulations et c'est "ma qué" sont tout de même datés. Et ne parlons pas de cette huitre d'Alex Cord pour jouer son petit-frère.
- Décidément, je n'arriverai jamais à exister.
- Pas temps qu'on aura le film de Coppola en tête, mais The Brotherhood pris à l'unité est un film excellent, sobrement mis en scène et la scène final fait son petit effet.
- Merci.
- De rien.
- Sans rancune ?
- Viens dans mes bras va ! Tu mérites autre chose qu'une diffusion nocturne sur Paramount Channel.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Rick Blaine »

J'en disais aussi du bien quelques pages plus tôt. Encore un de ces films qui souffre effectivement d'une comparaison idiote avec le chef d'oeuvre de Coppola, un peu comme The don is dead de Fleischer. Preuve souvent non seulement d'un mépris pour ces films mais aussi d'une certaine incompréhension de la saga de Coppola, beaucoup plus film de famille et de communauté que de mafia.
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Jeremy Fox
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Jeremy Fox »

Tiens, un Ritt que je n'ai pas vu. Ca existe en DVD ?
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Rick Blaine
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Re: Martin Ritt (1914-1990)

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :Tiens, un Ritt que je n'ai pas vu. Ca existe en DVD ?
Oui, mais STA uniquement : http://dvdclassik.com/forum/viewtopic.p ... 3#p2421823
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