Martin Ritt (1914-1990)

[Commissaire Juve]

J'ai une fiche au "commissariat" pour Hud !

http://ahbon.free.fr/DVD_861.html

Dernièrement, j'ai hésité à me prendre Hombre et puis, j'ai eu d'autres priorités. Un jour, sans doute...

Je te recommande chaudement Hombre.
Western original. Astucieux mélange de huis clos psychologique et d'action sèche et brutale.
A mes yeux l'une des meilleures adaptations (et l'une des plus fidèles au niveau des dialogues) d'Elmore Leonard, avec Out of Sight, Jackie Brown, 3 H 10 pour Yuma et Mr Majestyk.

Oh mais je le connais très bien (jusqu'aux effets spéciaux un peu foireux ; je parle des impacts de balle sur les visages). J'ai simplement hésité à acheter le DVD. C'était une question de "priorité d'achat", pas de découverte cinématographique.

[dortmunder]

Je te recommande chaudement Hombre.
Western original. Astucieux mélange de huis clos psychologique et d'action sèche et brutale.
A mes yeux l'une des meilleures adaptations (et l'une des plus fidèles au niveau des dialogues) d'Elmore Leonard, avec Out of Sight, Jackie Brown, 3 H 10 pour Yuma et Mr Majestyk.

Oh mais je le connais très bien (jusqu'aux effets spéciaux un peu foireux ; je parle des impacts de balle sur les visages). J'ai simplement hésité à acheter le DVD. C'était une question de "priorité d'achat", pas de découverte cinématographique.

Je me disais aussi.....
(Moralité: ne jamais sous estimer ses interlocuteurs)

[Lord Henry]

Cinéaste estimable, mais terne.

[k-chan]

Je sais au moins qu'il a réalisé un remake westernisé de Rashomôn : L'outrage.

[AtCloseRange]

Cross Creek - Martin Ritt
Beau portrait de femme écrivain (Mary Steenburgen) partie trouver l'inspiration en s'isolant au fin fond de la Floride. La photogénie de l'endroit est bien rendue par le grand John Alonzo avec quelques moments assez beaux et étranges de déambulation dans les marécages. Belle distribution (Peter Coyote, Alfre Woodard, Rip Torn, les 2 derniers nommés aux Oscars pour le film).
Par son sujet et son traitement (une femme forte et indépendante, future écrivain, qui vient s'installer dans un environnement hostile, une voix off qui cite des passages de son futur roman), ça m'a fait penser à un Out Of Africa en mineur. Même si Leonard Rosenman n'est pas John Barry (quoiqu'en regardant sa filmo, elle est loin d'être négligeable).
DVD Zone 1 très correct. Pas de sous-titres donc pour anglophone confirmé.

[Nestor Almendros]

STANLEY & IRIS de Martin Ritt

Dernier film de ce réalisateur, disparu peu après. Ca se laisse regarder, c'est assez sympathique, bien que convenu. Beaucoup de bons sentiments, et une fin vraiment happy comme seul le cinéma peut nous en montrer.

Superbe master MGM, c'est rare il faut donc le saluer.


EDIT: posté par Ratatouille le 14 octobre 2003

Stanley & Iris (Martin Ritt) : très touchant, une belle histoire, traitée sans pathos lourdingue, mais avec sobriété.
De Niro est excellent, Jane Fonda itou...et inutile de parler de la délicate musique de Williams...
Un joli petit film : 4/6

[L'Gé]

"Hombre", de Martin Ritt.

C’est un western assez étrange, un peu entre La Chevauchée Fantastique et Rio Bravo (pour le finale).

On sait que Ford a tiré le thème de la « Chevauchée fantastique » d’une nouvelle de Maupassant, « Boule de suif ». Ce même thème se retrouve dans « Hombre ».

Le petit groupe de personnages qui forme la diligence représente (comme d'hab !) un microcosme de société. Ici, on retrouve le couple bourgeois, le truand, la femme libérée, le jeune-couple-symbole-de-l’avenir, et enfin, Paul Newman, qui joue « l'indien blanc ».
Au début, ce sont les bourgeois qui font « avancer » la diligence-société, et bien sûr, leur racisme repousse l'indien blanc dans une position, disons, « borderline ».
Mais, critique sociale habituelle chez Martin Ritt, ce sont ces bourgeois qui sont la cause des malheurs de la communauté, car ils sont lâches et corrompus, et c'est à la minorité de faire tout le boulot pour la sauver.

Mais, ici, l’oppressé n’a plus la volonté (naïve ?) d’aider la société et de s’y faire une place, mais au contraire, il la réfute. Il n'a pas peur d'être mal aimé. Paul Newman n'est pas ici un héros à la John Wayne, mais plutôt un anti-héros violent et buté, qu’il n’est pas facile d’aimer.
Il aura toutefois, à la fin, un geste extraordinaire, qui fait aussi que ce film est un grand film.

[Alfred Kralik]

"Hombre", de Martin Ritt.

C’est un western assez étrange, un peu entre La Chevauchée Fantastique et Rio Bravo (pour le finale).

On sait que Ford a tiré le thème de la « Chevauchée fantastique » d’une nouvelle de Maupassant, « Boule de suif ». Ce même thème se retrouve dans « Hombre ».

Le petit groupe de personnages qui forme la diligence représente (comme d'hab !) un microcosme de société. Ici, on retrouve le couple bourgeois, le truand, la femme libérée, le jeune-couple-symbole-de-l’avenir, et enfin, Paul Newman, qui joue « l'indien blanc ».
Au début, ce sont les bourgeois qui font « avancer » la diligence-société, et bien sûr, leur racisme repousse l'indien blanc dans une position, disons, « borderline ».
Mais, critique sociale habituelle chez Martin Ritt, ce sont ces bourgeois qui sont la cause des malheurs de la communauté, car ils sont lâches et corrompus, et c'est à la minorité de faire tout le boulot pour la sauver.

Mais, ici, l’oppressé n’a plus la volonté (naïve ?) d’aider la société et de s’y faire une place, mais au contraire, il la réfute. Il n'a pas peur d'être mal aimé. Paul Newman n'est pas ici un héros à la John Wayne, mais plutôt un anti-héros violent et buté, qu’il n’est pas facile d’aimer.
Il aura toutefois, à la fin, un geste extraordinaire, qui fait aussi que ce film est un grand film.

Faut que je le revoie : tu parles "d'indien blanc" et j'étais persuadé que Newman était métis dans ce film.

[dortmunder]

"Hombre", de Martin Ritt.

Faut que je le revoie : tu parles "d'indien blanc" et j'étais persuadé que Newman était métis dans ce film.

C'est un blanc élevé chez les apaches.

[Nestor Almendros]

Revu HOMBRE

J'aime beaucoup. C'est surtout un film d'ambiance, sans grands moments d'action mais toujours empreint d'une tension souvent palpable. Derrière un calme trompeur, à l'image de son héros stoïque, se cache un suspense savamment mené et une approche récurrente du racisme. Le film est très calme, presque contemplatif, mais permet ainsi à ses personnages de se développer et d'exister, surtout dans la 1ère heure. J'ajoute que le film est brillamment dialogué. Il est inspiré d'un roman d'Elmore Leonard, auteur de polars qui a aussi écrit des weterns, mais très inspirés du genre policier: HOMBRE ressemble beaucoup au film noir, avec ses personnages patibulaires comme Richard Boone impressionnant (mais qui provoque trop vite le soupçon). Paul Newman campe un personnage isolé par rapport aux autres: avare de paroles, au comportement solitaire et individualiste, il détonne face à ses compagnons de voyage, parmi lesquels on retrouve un Fredric March vieillissant.
Je crois que c'est Diane Cilento, actrice peu connu, interprétant l'ancienne aubergiste, qui bénéficie d'un très beau rôle de femme forte et déterminée.

Vu sur un dvd z2 Français tout flou: je ne connais pas le terme technique mais le master utilisé souffre d'une sorte de réducteur de définition (pas réducteur de bruit, ce n'est pas pareil) qui enlève tout piqué et tout scintillement à l'image. Le scintillement se devine mais il est très atténué, et l'image est complètement floue. Cela m'a rappelé le traitement français de DIEU SEUL LE SAIT dont l'image en z1 semblait bien meilleure (comme lorsqu'il fut diffusé chez Brion) mais qui s'est retrouvé tout flou en z2). Les deux films étant sortis en dvd presque en même temps, certainement, cela ne m'étonnerait pas que le masteriseur f(l)ou ait encore frappé. Dommage...

[julien]

Paul Newman campe un personnage isolé par rapport aux autres: avare de paroles, au comportement solitaire et individualiste

Son jeu me fait penser un peu à celui de Patrick Mcgoohan dans Le Prisonnier. Il joue un personnage tout aussi monolithique qui se méfie de tout le monde.

[Sergius Karamzin II]

J'avais adoré Hud. Un petit goût de Sud profond façon Tennessee Williams et un noir et blanc somptueux.

[Grimmy]

Hombre, je l'ai commandé hier sur cdiscount. C'est dingue, les hasards de la vie, non ? Hud, je l'ai vu il y a quelques années déja. C'est beau techniquement, le scope est chouette, mais on s'ennuie pas mal, non ?
Quant à Stanley et Iris, le dernier film du réalisateur, je l'avais vu à l'époque au ciné (et revu en v.o deux ans plus tard). Un beau film de facture classique, assez joli, un peu désuet, mais dominé par deux formidables acteurs.
Je crois ne pas connaitre le reste de sa filmo par contre.
Il me semble que Martin Ritt fait partie, avec pas mal de réalisateurs comme Stuart Rosenberg,Norman Jewison, Peter Yates, Mark Rydell, Jack Smight ou John Schlesinger,de ces gens à avoir fait de bons films à leur époque mais d'être un peu oubliés aujourd'hui.

[Sergius Karamzin II]

Hombre, je l'ai commandé hier sur cdiscount. C'est dingue, les hasards de la vie, non ? Hud, je l'ai vu il y a quelques années déja. C'est beau techniquement, le scope est chouette, mais on s'ennuie pas mal, non ?
Quant à Stanley et Iris, le dernier film du réalisateur, je l'avais vu à l'époque au ciné (et revu en v.o deux ans plus tard). Un beau film de facture classique, assez joli, un peu désuet, mais dominé par deux formidables acteurs.
Je crois ne pas connaitre le reste de sa film.
Martin Ritt fait partie avec pas mal de réalisateurs comme Stuart Rosenberg,Norman Jewison, Peter Yates, Mark Rydell, Jack Smight ou John Schlesinger à avoir fait de bons films à leur époque mais d'être un peu oublié aujourd'hui.

Je ne m'étais pas ennuyé durant Hud, bien au contraire. J'avais adoré.
Je ne mettrais pas Schlesinger dans ta liste, car entre Macadam Cowboy et Marathon Man, il est quand même assez mythique.

[Grimmy]

Ok, j'enlève John Shlesinger.