Les Westerns 2ème partie

[angel with dirty face]

Non, ni aux USA ni ailleurs.

Par ailleurs, la copie proposée par TCM hier soir était délavée avec une surexposition qui faisait perdre une bonne partie des détails. Une remastérisation na donc pas encore été effectuée... Il faudra sûrement attendre encore un peu.

Merci pour vos précieuses réponses et vos commentaires très intéressants.

[Jeremy Fox]

D'ailleurs, des westerns des années 50 de John Sturges, il ne reste plus que celui-ci et Fort Bravo à être attendu en DVD. Un petit double programme chez Warner serait le bienvenu

[villag]

D'ailleurs, des westerns des années 50 de John Sturges, il ne reste plus que celui-ci et Fort Bravo à être attendu en DVD. Un petit double programme chez Warner serait le bienvenu

C'est vrai, mais j'ai un petit faible pour FORT BRAVO, plus original; LE TRESOR DU PENDU me parait assez demarqué de LA VILLE ABANDONNEE de Wellman!

[Jeremy Fox]

LE TRESOR DU PENDU me parait assez demarqué de LA VILLE ABANDONNEE de Wellman!

Il y a quelques ressemblances en effet (le décor de la ville fantôme) mais effectivement le film de Sturges manque de la puissance de son aîné. Fort Bravo est également une belle réussite et je le préfère aussi d'une courte tête surtout qu' Eleanor Parker est bien moins fade que Patricia Owens.

[AtCloseRange]

Non, ni aux USA ni ailleurs.

Par ailleurs, la copie proposée par TCM hier soir était délavée avec une surexposition qui faisait perdre une bonne partie des détails. Une remastérisation na donc pas encore été effectuée... Il faudra sûrement attendre encore un peu.

J'avais d'ailleurs renoncé à regarder le film en voyant l'état de la copie. Je sais bien que c'est le seul moyen de voir le film actuellement mais elle est vraiment dans un sale état.

[Stagger Lee]

Belle découverte que ce Au-delà du Missouri (Accross the Wide Missouri) de William A. Wellman (1951) avec Clark Gable, Ricardo Montalban, John Hodiak et Adolphe Menjou.
Trés beau film, à la narration tranquille et limpide. Ni grande fresque westernienne (1h16 seulement) ni film intimiste (de nombreuses vues splendides du Grand Ouest) Au-delà du Missouri évoque la difficile cohabitation entre trappeurs et indiens, d'une part, et la prise de conscience d'une paix nécessaire par le personnage principal (Clark Gable), amoureux d'une indienne. Les scènes de violence sont d'autant plus fortes qu'elles sont rares. William A. Wellman reprend le théme, développé un an plus tôt dans La Flèche Brisée, de l'antiracisme sans tomber dans le mythe du "bon sauvage" pour autant.

Justement, le même soir, j'ai revu le chef-d'oeuvre de Delmer Daves: même histoire d'amour (l'homme "blanc" tombe amoureux d'une indienne et l'épouse), même issue fatale, même résolution prise à la fin du film par le personnage principal (Clark Gable/James Stewart).

Par ailleurs, le thème d'un lien amoureux entre un indien et une femme blanche est plus rarement traité: Robert Taylor (un indien aux yeux bleus, tout de même, faut pas déconner) et Paula Raymond dans La Porte du Diable, d'Anthony Mann (1950, la même année que La Flèche Brisée) mais aussi, et c'est plus suprenant encore, dans La Race qui meurt, de George B.Seitz en... 1925 (avec Richard Dix et Lois Wilson) ! Ce film est adapté d'un roman de Zane Grey, The Vanishing American (c'est aussi le titre original du film) et célèbre une "race en voie de disparition".
Je n'ai pas (encore) vu ce film. Seulement ce qu'en dit Jean-Louis Leutrat dans son ouvrage "Le Western, quand la légende devient réalité" (Gallimard, coll. Découvertes).

P.S. Merci, Mr Fox, d'avoir attirer notre attention sur ce trés beau film !

ATTENTION ! A ceux qui ne l'ont pas encore vu: Ne lisez pas le résumé au dos de la jaquette du DVD, on y dévoile la fin du film ! Et ça gâche un peu le plaisir...

[Jeremy Fox]

P.S. Merci, Mr Fox, d'avoir attirer notre attention sur ce trés beau film !

De rien, c'était un plaisir

Un topic lui était même dédié tellement j'avais eu le coup de foudre

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... AN#p157547

[Alphonse Tram]

Suite à l'achat de westerns Fox avec J. Wayne :

North to Alaska (Au nord, vers l'Alaska), H. Hathaway, 1960
Je n'ai malheureusement tenu qu'une vingtaine de minutes tellement la farce était grossière. Un genre de délire comique appuyé par une musique à l'emporte pièce (genre cotillon & serpentin). Je réessaierai plus tard, mais maintenant, c'est insupportable, surtout après avoir vu Sur la piste des géants (edit).


The undefeated (Les géants de l'Ouest), A. McLaglen, 1969
Beaucoup mieux. Une histoire originale qui mèle Confédérés et Yankees, sur fond de guerre mexicaine, le tout pimenté par les indiens. Avec ce réalisateur, on est en terrain connu. Ici, c'est du solide. Les scènes d'actions sont bien filmées, les paysages sont jolis, le troupeau de 3000 chevaux bien mis en valeur. Même les quelques scènes comiques m'ont bien fait rire, ce n'est jamais lourd jusqu'à la fin. Wayne et Hudson s'en sortent très honorablement, et les seconds rôles bien définis. Une bonne surprise donc, et un bon cru McLaglen.

[Alphonse Tram]

Les comancheros (M. Curtiz, 1961)

Suite et fin de ces westerns luxueux tournés dans les années 60, mélange de comédies et d'actions tournés par des réalisateurs vieillissant (ici, l'ultime film de Curtiz, un an avant sa mort à 76 ans). Je me serais certainement passé de ces trois titres si je n'avais pas profité de l'opportunisme de la Fox qui les a ressortis associés à The Big Trail (on se demande bien pourquoi). Je note quand même une scène homérique : la rencontre de Lee Marvin et de John Wayne, qui se sont retrouvés un an plus tard dans L'homme qui tua Liberty Valance, puis encore un an après dans La taverne de l'Irlandais. Joli duo de bagarreurs

[L'étranger...]

Les comancheros (M. Curtiz, 1961)

Suite et fin de ces westerns luxueux tournés dans les années 60, mélange de comédies et d'actions tournés par des réalisateurs vieillissant (ici, l'ultime film de Curtiz, un an avant sa mort à 76 ans). Je me serais certainement passé de ces trois titres si je n'avais pas profité de l'opportunisme de la Fox qui les a ressortis associés à The Big Trail (on se demande bien pourquoi). Je note quand même une scène homérique : la rencontre de Lee Marvin et de John Wayne, qui se sont retrouvés un an plus tard dans L'homme qui tua Liberty Valance, puis encore un an après dans La taverne de l'Irlandais. Joli duo de bagarreurs

Personnellement, je pense que ce film est une véritable réussite, bien réalisé (et ce n'était pas gagné vu les tous les problèmes qu'il a cumulé), bien interprété (Stuart Withman est très classe en dandy, Wayne toujours très à l'aise qui fait preuve d'humour, Lee Marvin cabotine mais juste ce qu'il faut) et surtout, de l'aventure et de l'action à foison. Bref, une super production qui ressemble à une très bonne série B, tout à fait le genre de westerns dont je suis friand.

[Alphonse Tram]

Personnellement, je pense que ce film est une véritable réussite, bien réalisé (et ce n'était pas gagné vu les tous les problèmes qu'il a cumulé), bien interprété (Stuart Withman est très classe en dandy, Wayne toujours très à l'aise qui fait preuve d'humour, Lee Marvin cabotine mais juste ce qu'il faut) et surtout, de l'aventure et de l'action à foison. Bref, une super production qui ressemble à une très bonne série B, tout à fait le genre de westerns dont je suis friand.

Il est vrai. Un film d'aventures bien réalisé, sans surprises néanmoins. Je préfère les westerns classiques ou crépusculaires, et après avoir enchainé The big Trail, The gunfighter (et également Rawhide), je ne pouvais qu'être un peu contrarié, même si je lui reconnais des qualités.
Ce qui m'a le plus géné, c'est l'histoire, qui s'étire et part un peu dans tous les sens (en gros : d'abord l'arrestation, puis les indiens, ensuite les commancheros). C'est limite si je n'ai pas trouvé le film trop long, avec toutes ces digressions.
L'ensemble reste agréable (tout comme The undefeated). 6/10

[Alphonse Tram]

Man with the gun / L'homme au fusil (Richard Wilson, 1955)

Robert Mitchum joue un "town tamer", un homme chargé de nettoyer la ville des individus récalcitrants à la loi. Ici, il s'agit d'un (très) gros propriétaire terrien.
Très interessant dans la forme puisqu'on ne voit pas le grand et gros méchant, mais qu'on ne cesse d'en entendre parler, et qu'il manipule tout le monde. Son apparition est très forte. Parrallèlement, une histoire personnelle se développe, mais sans empiéter sur la trame principale du récit.
C'est très bien écrit, et la musique excellente. Un peu plus qu'une simple série B.
C'est la voix habituelle de Mitchum en vf sur le dvd MGM qui vient de sortir.

[Jeremy Fox]

Man with the gun / L'homme au fusil (Richard Wilson, 1955)


C'est très bien écrit, et la musique excellente. Un peu plus qu'une simple série B.
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Signée Alex North. Les deux thèmes principaux sont magnifiques en effet et si un peu trop froid à mon goût, j'ai bien aimé aussi.

[Alphonse Tram]

Signée Alex North. Les deux thèmes principaux sont magnifiques en effet et si un peu trop froid à mon goût, j'ai bien aimé aussi.

Je viens d'aller faire un tour sur Wikipédia. Belle filmo en effet. Au passage, il signe la musique de Pocket Money, que je viens de voir dans le coffret Newman

Quand tu dis un peu froid, tu parles du film, et de Mitchum en particulier ?

[Jeremy Fox]

Signée Alex North. Les deux thèmes principaux sont magnifiques en effet et si un peu trop froid à mon goût, j'ai bien aimé aussi.

Je viens d'aller faire un tour sur Wikipédia. Belle filmo en effet. Au passage, il signe la musique de Pocket Money, que je viens de voir dans le coffret Newman

Quand tu dis un peu froid, tu parles du film, et de Mitchum en particulier ?

Je parlais du film dont j'aurais voulu qu'il m'émeuve un peu plus même si j'ai bien apprécié sa sobriété.

et Pocket Money, je n'ai pas tenu plus de 3/4 d'heure qui m'ont paru durer une éternité.