Les Westerns 2ème partie

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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gehenne
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Message par gehenne »

John Constantine a écrit :S'il y a quelque chose de facho dans le film, c'est la figure de l'autorité.
Ah mais tout à fait ! Je ne le voyais pas autrement.
Le film a été réalisé dans un contexte où - face au Vietnam, aux troubles sociaux - l'état (américain), l'autorité sont tenus pour suspects, plus policiers que polis (et je soutiens mordicus que la filmo de Winnie, entre 70 et euh... 77, est une boîte noire des Etats-Unis). Pour moi, Lawman est un film brouillon et avant tout cynique (adjectif caractérisant vraiment notre Michel Gagnant) où le Fric (incarné par les Bronson) et la Loi sont ramenés dos-à-dos. Le final est un pétage de plomb où personne ne sort gagnant. :o
Je n'ai pas forcément fait le rapprochement entre l'année du film et l'histoire des états-unis, mais effectivement, cela devient plus vraisembable dans le film à présent.
Et quand au final, je trouve qu'il manque vraiment d'un climax pour que ce pétage de plomb soit réellement convaincant. Dans le cas présent, il est creux, et (in)volontairement drôle.
Quand au monolithisme de Lancaster, je serai plus indulgent que toi puisqu'il s'autorise des moments d'introspection (à la flute), où il s'interroge sur le ratage de sa vie. Il a l'occasion de changer, mais en monomaniaque névrosé - qui ne sait faire qu'un truc dans sa vie, comme la plupart des personnages de Winner dans les Seventies -, il se contente de faire ce qu'il sait faire. Il est connoté.
Ces tentatives sonnent fausses systématiquement. J'ai eu l'impression que Winner tentait d'étoffer son personnage, sans réellement s'en donner les moyens. C'est un peu amener comme un cheveux sur la soupe (l'ex-copine) et tourne plus au ridicule qu'autre chose.
Argh... je n'avais pas vérifier la présence de ton texte... :oops:
Ainsi, toujours et pourtant...
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
cinephage a écrit :Vu hier soir L'homme de la plaine, d'Anthony Mann.

Un film à l'intrigue assez riche, à la photo magnifique (et encore, je crois que c'est le plus bel usage du scope qu'il m'aie été donné de voir...), qui va m'accompagner encore longtemps.
Et ceci, dès les premières images : le travelling initial à 360 ° est étonnant de maîtrise. J'adore ce film.
Un des plus beaux westerns que je connaisse en tout cas, peut-être mon Anthony Mann préféré... avec "Bend of the river" et "Je suis un aventurier"...

Au fait, je sais que ça été l'objet de nombreux débats déjà, mais que vaut l'édition belge du film "Je suis un aventurier" ?? :wink:
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Jeremy Fox
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The Legend of Tom Dooley

Message par Jeremy Fox »

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Fais ta prière… Tom Dooley (The Legend of Tom Dooley - 1959) de Ted Post
COLUMBIA



Avec Michael Landon, Jo Morrow, Jack Hogan, Richard Rust, Ken Lynch
Scénario : Stanley Shpetner
Musique : Ronald Stein
Photographie : Gilbert Warrenton (Noir et blanc 1.85)
Un film produit par Stanley Shpetner pour la Columbia


Sortie USA : Juillet 1959


Alors aux abois, la mission des petits groupes disséminés de confédérés est désormais de déstabiliser au maximum l’ennemi en empêchant ravitaillement et armes d’arriver à destination. C’est ainsi que trois jeunes soldats Sudistes, Tom Dooley (Michael Landon), Abel (Dee Pollock) et Country Boy (Richard Rust) attaquent une diligence conduite par des soldats unionistes ; ils sont malheureusement obligés de tuer les convoyeurs nordistes qui tentaient de se défendre. Tout ceci n’aurait été qu'un banal fait de guerre de plus si celui ci avait été commis avant la reddition du Sud. Hélas, n'ayant pas eu vent de la fin des hostilités, Tom Dooley et ses compagnons deviennent dès lors des assassins. Pas de chance pour Tom, l’un des passagers civils témoin de l’attaque l’a reconnu. Après avoir fait soigner Abel, blessé lors de l’escarmouche, Tom, en essayant de fuir pour échapper à la potence, entraine dans son escapade la fille dont il est tombé amoureux et qu’il était venu chercher, la jolie Laura Foster (Jo Morrow), courtisée dans le même temps par le déplaisant Charlie Grayson (Jack Hogan). Militaires et civils n’auront désormais de cesse que de vouloir appréhender les trois meurtriers malgré eux, Charlie Grayson étant le plus acharné, espérant ainsi se débarrasser de son rival en amour. Comme le prévient la chanson dès le générique de début, l'aventure prendra une tournure tragique…

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The Legend of Tom Dooley est le deuxième film réalisé par Ted Post, le premier étant The Peacemaker, petit western de série datant de 1956. Il faudra attendre une petite dizaine d’années avant qu’il ne signe un troisième long métrage, à nouveau un western cette fois bien plus connu, Pendez-les haut et court (Hang’em High), qui marquait le retour de Clint Eastwood à Hollywood après son succès mondial dans le rôle de l’homme sans nom de la trilogie des dollars de Sergio Leone. Ted Post mettra également en scène plusieurs épisodes de la série Rawhide avec le même Eastwood, et sa carrière continuera à se dérouler principalement à la télévision (Gunsmoke, Wagon train…). Si l’on a pu entendre parler de Fais ta prière Tom Dooley, c’est surtout pour la ballade qui l’accompagne, chanson traditionnelle de Caroline du Nord popularisée par le Kingston Trio et qui fut dans cette version un énorme succès aux États-Unis en 1958, récoltant même un Grammy Awards. Le projet du film s’est d’ailleurs monté autour de cette chanson, les producteurs espérant tirer partie de sa popularité. Inspiré de cet immense tube folk qui rythme d’ailleurs le film, le western de Ted Post raconte les dernières heures d’un jeune soldat confédéré qui, n’ayant pas appris à temps la fin de la Guerre Civile, est devenu un assassin alors qu’il pensait avoir accompli un simple fait de guerre. Ayant tué trois soldats Nordistes alors que le conflit avait pris fin, il se retrouve du jour au lendemain poursuivi pour être pendu sachant pertinemment qu’il ne sera écouté et cru par personne, que sa sincérité et sa bonne foi seront occultées ; comme nous l’apprennent les paroles de la chanson qui résonne dès le générique de début, sa fin ainsi que celle de sa fiancée seront tragiques.

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"Hang down your head Tom Dooley,
hang down your head and cry,
Hang down your head, Tom Dooley
Poor boy, you're bound to die"


On devine donc dès le départ comment toute cette histoire se terminera, l’on imagine parfaitement le destin morbide qui attend la plupart de ses protagonistes ; malgré tout, on suit le film sans ennui car le producteur/scénariste ne dévie pas d’un iota de son fil rouge basique, posant son intrigue sur des traces bien profondes sans jamais digresser, un peu comme l’avait fait, toutes proportions gardées, Anthony Mann pour La Porte du diable (Deevil’s Doorway) : une ligne de fuite toute droite et aucun débordement. Trois 'rebelles' recherchés par les autorités civiles et militaires, un homme jaloux, lui aussi prêt à tout pour arrêter les ‘hors-la-loi’ afin de faire place nette, une femme amoureuse bravant son père pour suivre son amant. Voilà les seuls éléments sur lesquels repose toute l'intrigue du film ; Stanley Shpetner a voulu faire simple, ne semble pas avoir voulu se soucier de psychologie mais s’attarder au contraire sur les faits, rien que les faits et l’inéluctable et sombre drame qui se met en place : poursuite, partie de cache-cache, arrestation, évasion, poursuite, arrestation... Et l’ensemble se révèle loin d’être désagréable. Il s’agit d’un très faible budget de la Columbia qui profite des décors créés pour ses séries, qui ne s’encombre pas de figuration et qui convoque des comédiens très peu connus pour un tournage qui aura à peine duré plus d’une semaine.

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L’interprète du personnage-titre, ce sera peu de temps après "Little Jo" Cartwright dans Bonanza ainsi et surtout Charles Ingalls, le père dans La Petite maison dans la prairie. Sa carrière cinématographique n’est en revanche pas très prestigieuse, le seul film dans lequel vous l'avez peut-être vu étant Le Petit arpent du bon dieu (God’s Little Acre) d’après Erskine Caldwell et adapté par Anthony Mann, le cinéaste n'en ayant d'ailleurs pas fait l’un des sommets de sa carrière. Encore tout jeune, Michael Landon est, malgré un physique assez fade, plutôt convaincant, et le couple qu’il forme avec la blonde Jo Morrow s’avère assez crédible : la séquence de leur mariage précipité est d’ailleurs assez touchante, le couple en fuite devant aller très vite avant qu'il ne soit rattrapé, s’arrêtant chez le premier pasteur qu’il rencontre. Ce dernier, défroqué, demande à son fils d’être le témoin ; à ce moment nous voyons s’avancer un jeune homme manchot portant une tenue yankee. Ce dernier accepte de rester pendant la cérémonie qui ne dure que quelques secondes mais leur demande de quitter immédiatement les lieux après ça, n’ayant toujours pas digéré le conflit civil qui vient de se terminer et qui l'a privé d’un de ses bras, éprouvant toujours de la rancune envers les confédérés, le jeune marié portant d’ailleurs toujours l’uniforme gris. Il aura fallu attendre cette toute fin de décennie pour qu’Hollywood mette autant en avant dans ses westerns les ravages physiques et psychologiques issus de la Guerre de Sécession : en quelques semaines nous aurons donc vu ce minuscule second rôle pourtant assez marquant au sein du film, un autre Nordiste ayant perdu un bras comme protagoniste principal cette fois dans Le Courrier de l’or (Westbound) de Budd Boetticher, ainsi que toute une galerie de personnages qui subissent la violence du conflit dans Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford.

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Pour en revenir aux acteurs, nous trouvons aussi Richard Rust, très bon lui aussi dans la peau de l'ami fidèle de Tom (une amitié très forte que cele décrite ici) et qui prouvera à nouveau ses qualités de comédiens les années suivantes chez Budd Boeticher (Comanche Station) ou Samuel Fuller (Les Bas-fonds new-yorkais), ainsi que Jack Hogan qui arrive parfaitement à se faire détester et qui lors d’une séquence d’une rare vigueur, se battra à poings nus contre Michael Landon au milieu d’une bâtisse en cendres, les deux hommes se servant de toutes les planches et poutres à leur disposition pour se castagner encore plus fort. Ted Post nous prouvait à cette occasion qu’il pouvait être un réalisateur très efficace, nous faisant oublier par son modeste talent le budget ridicule du film. Les autres séquences d’action sont rares mais toutes aussi réussies, à commencer par l’attaque de la diligence qui ouvre le film ; le noir et blanc colle parfaitement bien à l’atmosphère sombre de ce western et la mélodie de la ballade est entêtante même si pas toujours utilisée à bon escient, le reste de la musique n’étant guère mémorable à tel point que le réalisateur choisit à de nombreuses reprises de ne pas en mettre du tout, notamment lors des scènes de chevauchées, ce qui rend ses dernières finalement peut-être plus puissantes.

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Un western tourné sans grands moyens mais que le réalisateur et les comédiens arrivent à nous rendre presque constamment captivant. Attention, rien d’inoubliable ni de mémorable non plus mais une plutôt jolie surprise, assez touchante par le fait de nous proposer une galerie de personnages qui s’entêtent à lutter devant contre un destin que l’on sait funeste puisqu’annoncé d’emblée. Plaisant et surtout loin d'être aussi mauvais que les User Reviews d'IMDB laissaient à penser !

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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Julien Léonard a écrit :
Au fait, je sais que ça été l'objet de nombreux débats déjà, mais que vaut l'édition belge du film "Je suis un aventurier" ?? :wink:
C'est très certainement la même que l'édition zone 1 chroniquée sur le site
Ok, merci beaucoup !! :wink: (donc pas terrible quoi...).
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Julien Léonard a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
C'est très certainement la même que l'édition zone 1 chroniquée sur le site
Ok, merci beaucoup !! :wink: (donc pas terrible quoi...).
Pas terrible mais on est quand même pas chez Bach films, ça reste regardable.
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Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Julien Léonard a écrit :
Ok, merci beaucoup !! :wink: (donc pas terrible quoi...).
Pas terrible mais on est quand même pas chez Bach films, ça reste regardable.
Bien sûr, mais je disais pas terrible par rapport à "Winchester 73" ou "Bend of the river" : pour eux, la qualité est vraiment au rendez-vous !! :wink:
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Jack Griffin
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Message par Jack Griffin »

Julien Léonard a écrit :
Bien sûr, mais je disais pas terrible par rapport à "Winchester 73" ou "Bend of the river" : pour eux, la qualité est vraiment au rendez-vous !! :wink:
A noter aussi que L'appat devrait bientôt sortir chez Warner dans un coffret Stewart :D
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Message par Julien Léonard »

Jack Griffin a écrit :
Julien Léonard a écrit :
Bien sûr, mais je disais pas terrible par rapport à "Winchester 73" ou "Bend of the river" : pour eux, la qualité est vraiment au rendez-vous !! :wink:
A noter aussi que L'appat devrait bientôt sortir chez Warner dans un coffret Stewart :D
Excellente nouvelle !! :D
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Jack Griffin a écrit :
Julien Léonard a écrit :
Bien sûr, mais je disais pas terrible par rapport à "Winchester 73" ou "Bend of the river" : pour eux, la qualité est vraiment au rendez-vous !! :wink:
A noter aussi que L'appat devrait bientôt sortir chez Warner dans un coffret Stewart :D
:shock: Dis nous en plus sur les autres films du coffret :)
Fatalitas
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Message par Fatalitas »

Jeremy Fox a écrit :
Jack Griffin a écrit :
A noter aussi que L'appat devrait bientôt sortir chez Warner dans un coffret Stewart :D
:shock: Dis nous en plus sur les autres films du coffret :)
Geoffrey en a parlé sur le topic "Chat Warner"

il y a The Spirit of Saint-Louis de Billy Wilder, et un autre film, je crois
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Fatalitas a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
:shock: Dis nous en plus sur les autres films du coffret :)
Geoffrey en a parlé sur le topic "Chat Warner"

il y a The Spirit of Saint-Louis de Billy Wilder, et un autre film, je crois
Oui j'avais lu que l'appat devait sortir mais ne me rappelais pas d'un coffret James Stewart. A mon avis, on ne connait toujours pas son contenu exact.
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Jack Griffin
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Message par Jack Griffin »

Jeremy Fox a écrit :
Fatalitas a écrit :
Geoffrey en a parlé sur le topic "Chat Warner"

il y a The Spirit of Saint-Louis de Billy Wilder, et un autre film, je crois
Oui j'avais lu que l'appat devait sortir mais ne me rappelais pas d'un coffret James Stewart. A mon avis, on ne connait toujours pas son contenu exact.
Voilà on sait seulement que ce coffret 'James Stewart Collection' contiendra L'appât et Spirit of saint louis. Vu qu'il sortira courant 2006 j'espère qu'on aura plus de précisions très vite.
Alfred Kralik
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Message par Alfred Kralik »

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C'est de John Sturges.
Titre français : "Sur la piste de la grande caravane".
C'est un parodie de western.
Lancaster épatant (il surjoue à mort !).
C'est très beau visuellement.
C'est aussi très bête.
Un must, quoi ! 8)
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

C'est l'un des rares westerns que j'ai acheté récemment et que j'ai revendu après la première vision : j'ai pas aimé, désolé... :oops: Mais le western-comédie, c'est pas mon truc (à part "Le grand Sam", mais qui n'est pas vraiment un western, et "Maverick" de Donner...). :wink:
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Alfred Kralik
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Message par Alfred Kralik »

Julien Léonard a écrit :C'est l'un des rares westerns que j'ai acheté récemment et que j'ai revendu après la première vision : j'ai pas aimé, désolé... :oops: Mais le western-comédie, c'est pas mon truc (à part "Le grand Sam", mais qui n'est pas vraiment un western, et "Maverick" de Donner...). :wink:
Je ne dis pas autre chose, si tu m'as bien lu...
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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