allen john a écrit :Je sais, on devrait être habitués, maintenant, mais...
Wow.
Je ne m'y habitue pas ; je ne sais pas comment il fait
Bravo encore
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
allen john a écrit :Je sais, on devrait être habitués, maintenant, mais...
Wow.
Film pas désagréable grâce à la prestation de Caroll Baker, et la présence sympathique de Red Buttons. Néanmoins, je "m'interroge" sur sa véracité.manuma a écrit :Un Gordon Douglas plutôt rare à la télé - et pas très bon, parait-il - débute cet après-midi sur la chaine :
Cathy a écrit :Pas du tout d'accord, est-ce parce que je n'étais pas dans un bon jour, je ne sais pas, mais je dois dire que j'ai trouvé cette comédie poussive, saoulante et répétitive et rien n'est plus pénible qu'une comédie qui ne fait pas rire. C'est le cas ici malheureusement. Bref Jean Harlow est sans doute excellente dans le rôle de l'actrice qui veut prendre en mains sa vie, mais je dois avouer avoir beaucoup de mal avec son physique et si Frank Morgan est excellent, j'ai trouvé Franchot Tone antipathique au possible, même si le rôle le veut sans doute, la meilleure réplique lui est dévolue, avec ces fameuses marguerites, mais le film est plutôt raté ! Sans doute est-ce aussi du à cette multiplicité de seconds rôles pas forcément exploités de la meilleure façon, même le point culminant de la visite des dames de l'orphelinat ne fait pas rire, alors que tout est fait pour susciter le rire ou le sourire. A noter qu'il y a comme deux films dans le film, la première partie qui voit l'actrice dans sa vie quotidienne et la seconde, où elle part se ressourcer et tombe sur ce fameux fils à papa. C. Aubrey Smith est comme à son habitude impeccable, mais le film est plutôt ennuyeux !Ann Harding a écrit :
Bombshell (1933) de Victor Fleming avec Jean Harlow, Lee Tracy, Franchot Tone, Una Merkel, Pat O'Brien et Frank Morgan
Lola Burns (J. Harlow) est la star N°1 du studio Monarch. Sa vie ressemble à un enfer entre son père et son frère qui dilapident son argent et le chef du service publicité, E.J. Hanlon (L. Tracy) qui passe son temps à créer des commérages juteux pour les journalistes...
Cette excellente comédie, au rythme pétaradant, semble être inspirée en partie de la vie de Clara Bow selon le scénariste John Lee Mahin. En fait, on pourrait tout aussi bien l'appliquer à nombres d'autres stars hollywodiennes, même à Harlow elle-même. La Lola Burns que je joue Harlow, avec beaucoup de talent, est le prototype même de la star propulsée au firmament par un mélange complexe de sex-appeal et de publicité dans les fan-magazines. On vend au public du rêve qu'il dévore dans les revues de cinéma et dans les journaux salaces, comme nous le montre les premières images du film. Puis, nous passons derrière la façade. La vie de Lola n'est pas vraiment le paradis que l'on vend aux gogos. Elle est certes riche, mais elle doit subvenir aux besoins de son père alcoolique (délicieux Frank Morgan) qui joue aux courses et de son frère (Ted Healy) un bon à rien de première. Si tout cela n'était déjà beaucoup, elle est également la proie du publicitaire maison qui passe son temps à monter des coups tordus pour que le nom de Lola soit le plus souvent possible à la une de journaux. Invariablement, elle est au centre de commérages salaces pour faire monter sa cote au box-office. Fatiguée par toutes ces batailles, elle tente très maladroitement d'avoir une 'vie normale' et invariablement commet des erreurs grossières. Après avoir posé dans sa cuisine, telle une femme au foyer modèle, elle décide soudain que la 'maternité' est indispensable pour une femme et court dans un orphelinat pour adopter un bébé. Evidemment, Hanlon (un Lee Tracy à la répartie rapide comme l'éclair) est sur le coup et va faire capoter son projet illico presto. Excédée, elle part se resourcer dans le désert où elle fait la connaissance d'un (soi-disant) fils à papa (Franchot Tone qui s'autoparodie avec malice) qui lui murmure que "ses cheveux sont comme un champ de marguerites argentées dans lequel il voudrait marcher pieds nus." Mené avec diligence et talent par une superbe galerie de second rôle, le film offre une vision finalement plutôt juste de la vie à Hollywood du temps de l'Age d'Or. Il y a de nombreuses références, tout à fait charmante, aux films et aux acteurs. J'ai beaucoup apprécié la remarque de C. Aubrey Smith, qui joue un vieux figurant râté, qui ronchonne: "Je ne vois pas ce qu'on trouve à ce Lewis Stone !" Un des meilleurs films de Fleming et de Harlow.
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Je dois dire que je trouve également cette comédie "poussive et soulante" mais tu as raison Ann Harding, il y a quelque-chose dans les dialogues de His Girl Friday, un autre film qui fut une déception quand je l'ai découvert il y a longtemps maintenant. Le problème tient dans tous ces personnages secondaires qui se succèdent et qui semblent souvent davantage hurler leur texte qu'autre chose, ce manque de respiration entre les dialogues et des situations (sans grand enjeu) qui s'enchainent et finissent (rapidement) par fatiguer le spectateur. La seconde partie du film est plus calme et bien plus convaincante et l'on finit par se prendre au jeu. A condition d'avoir tenu jusque là..Ann Harding a écrit :Je me demande si ce ne sont pas les sous-titres qui trahissent l'original. C'est un film avec un dialogue à la mitraillette comme His Girl Friday et il est fort possible qu'une partie de l'ironie ne passe pas à la traduction. Et en plus, les ST offrent une version réduite des dialogues. En tout cas, pour moi, Bombshell est l'un des meilleurs films d'Harlow. J'ai revu hier The Girl from Missouri (1934, J. Conway) que j'ai trouvé vraiment poussif, alors que je l'avais apprécié en le découvrant au cinéma de minuit il y a 25 ans. Il faut dire que le 'Production Code' est arrivé et que tout doit rester clair et net, contrairement à Bombshell qui a une belle liberté de ton.